Le Conseil des Ecoles polytechniques fédérales (CEPF) a rejeté la proposition qui visait à tripler la taxe pour les étudiant·es étranger·es. La CEPF doit encore se prononcer sur la solution proposée par l’EPFL: introduire un numerus clausus à 3000 étudiant·es étranger·es en première année de bachelor.
L’ancien Conseiller national (VD, Centre), Jacques Neirynck, pense que cette proposition de l’EPFL «présente cependant l’inconvénient majeur de créer des auditoires hétérogènes où les étrangers sont mieux formés que les Suisses». En effet, l’admission des étudiant·es étranger·es à l’EPFL serait basée sur le critère de réussite au baccalauréat, ce qui ne serait pas le cas pour les étudiant·es suisses.