Dans un article de watson.ch on apprenait qu’en septembre 2024 L’Université d’Exeter (GB) débutera un nouveau master en magie et sciences occultes.
Fin octobre, à la Haute école spécialisée du Nord-Ouest de la Suisse (FHNW), une conférence intitulée «Apprendre les sorcières comme art contredisciplinaire» a été tenue par la professeure Ines Kleesattel. Madame Kleesattel «dirige la filière «Enseignement de l’art et du design» à l’Institute Arts and Design Education de la Haute école d’art et de design de Bâle, qui fait elle-même partie de la FHNW. Son cursus est organisé en coopération avec la Haute école pédagogique».
«Son cours inaugural était conçu comme une conférence-performance, sur fond de «niveaux sonores» de [la «co-sorcière» Pascale Schreibmüller] et accompagné de projections vidéo. De plus, comme le dit Kleesattel, différents matériaux ont été utilisés. «Il y avait des herbes de jardin qui répandaient leur parfum dans la salle de conférence, de petites reconstitutions de situations historiques avec des personnages de jeu, des extraits de films et des livres cités pour lesquels je faisais des commentaires de différentes sortes – parfois sous la forme d’une question notée dans la marge, parfois avec une langue de fruit collante». De plus, Madame Kleesattel «a disposé devant elle, sur un pupitre, différents ustensiles : une boule de verre, une bougie dans un cristal, un bouc jouet».
Le député UDC au Grand Conseil bâlois, Joël Thüring, estime qu’«il est incompréhensible que la direction d’une haute école tolère de telles conférences» et que «[l]e débat sur le genre dérape complètement dans les hautes écoles spécialisées». Monsieur Thüring a «déposé une question auprès du Conseil d’Etat»: il «souhaite savoir dans quelle mesure l’organisation d’une telle manifestation est bénéfique pour la réputation d’une haute école financée par quatre cantons. Les responsables de la FHNW sont Argovie, Bâle-Campagne, Bâle-Ville et Soleure».