Le Comité référendaire a réussi à recueuillir environ 11 000 signatures (plus du double requis) et ce sera aux citoyens de décider de la durée de la formation des enseignant·es.
21 Mar 2024
21 Mar 2024
Le Comité référendaire a réussi à recueuillir environ 11 000 signatures (plus du double requis) et ce sera aux citoyens de décider de la durée de la formation des enseignant·es.
23 Fév 2024
Selon Olivier Maulini, directeur de l’Institut universitaire de formation pour l’enseignement (IUFE), trois ans ne suffisent pas pour pratiquer dans tous les degrés à l’école primaire (1P-8P) .
20 Fév 2024
Les langues et les sciences sociales à l’université sont en perte de vitesse. Après des années de boom, l’intérêt pour certaines disciplines est en berne depuis une dizaine d’années, constate la SRF. Le 20 minutes souligne que «L’Université de Lausanne fait cependant office d’exception dans le paysage académique suisse. La situation y est ainsi plus favorable pour les Lettres et les Sciences humaines que dans le reste du pays.» Le porte-parole de l’Université de Neuchâtel Nando Luginbühl avertit que «s’il devait se produire un déclin dans un avenir proche, la relève des enseignants dans le secondaire I et II pourrait être difficilement assurée».
«Le problème ne se pose pas avec les sciences dures (maths, physique, informatique…), qui attirent la majorité des étudiants. Joël Mesot, président de l’École polytechnique fédérale de Zurich, explique que ces disciplines ont bénéficié d’une campagne de promotion «efficace» et d’aides financières de la Confédération.» (20 minutes)
Responsable du domaine études et enseignement au séminaire d’histoire de l’Université de Zurich, Marietta Meier, regrette un taux d’abandon trop élevé, ce qu’elle trouve surtout regrettable après la première année d’études de base. «Je pense que la transition entre les études de base et le complément de formation («Aufbaustudium») est relativement difficile. Dans les études de base, les étudiants bénéficient d’un encadrement plus intensif. […] Nous discutons donc actuellement […] [la question]: devrions-nous accompagner davantage le processus de recherche ?» Par ailleurs, la Société suisse d’histoire a lancé en 2023 une campagne à laquelle l’Université de Zurich participe financièrement et en termes de contenu. «Cette année, nous allons faire un essai : des étudiants en histoire se rendront dans des écoles cantonales pour parler de leurs études.» (etü)
15 Fév 2024
«Le fait est que la nature d’un poste d’enseignant-e diffère considérablement en fonction de la façon dont on se présente physiquement. Tant que nos discussions pédagogiques et nos établissements d’enseignement supérieur n’auront pas abordé cette question, les femmes professeurs continueront d’endurer un niveau d’irrespect que leurs collègues masculins n’imaginent même pas possible.», estime Hannah H. Kim, professeure en philosophie à l’Université d’Arizona.
Elle suggère deux mesures:
1. Communiquer sur le fait que «[c]e comportement découle d’une résistance générale à l’égard des femmes en position d’autorité. Le fait de savoir qu’il ne s’agit pas d’instructeurs individuels peut atténuer l’effet des interactions négatives.»
2. Les cours de pédagogie doivent prendre en compte le profil [le «background»] des enseignant-es. «Il est temps d’institutionnaliser le soutien spécifique à l’enseignement dont les femmes et les «BIPOC» (noir-es, aux autochtones et personnes de couleur) ont besoin depuis longtemps. Il pourrait s’agir de former les enseignants à la manière de traiter professionnellement le manque de respect ou de désamorcer les situations tendues avec les étudiant-es. Et cela pourrait signifier que l’on précise dès le départ comment les enseignant-es doivent demander de l’aide.»
5 Fév 2024
Le projet de loi du PLR, visant à faire passer la durée de la formation des enseignant·es de l’école primaire de 4 à 3 ans, a été accepté par le Grand Conseil genevois. Celles et ceux qui ont promu et qui ont soutenu ce projet de loi argumentent que «la formation actuelle est trop théorique» et «souhaitent […] calquer Genève sur les autres cantons romands dans lesquels les étudiant·es effectuent trois ans en HEP […]. [En effet il y aurait] «[…] un tourisme des jeunes vers la HEP vaudoise qui accueille de plus en plus de nos étudiants», a souligné la députée PLR Natacha Buffet-Desfayes, à l’origine du projet de loi finale».
Un référendum est attendu par la Fédération des enseignants genevois (FEG): selon Francesca Marchesini, Présidente de la Société pédagogique genevoise, syndicat des enseignant·es du primaire, «[c]e projet est totalement irresponsable eu égard aux enjeux que les enseignants doivent appréhender avec l’augmentation des effectifs et l’introduction de l’école inclusive». (Le Courrier)
«[…] [L]es syndicats des enseignants estiment, eux, qu’il faudrait même, au contraire, prolonger la formation pour répondre aux exigences actuelles de l’école, qui s’est énormément complexifiée. En commission, un représentant de Swissuniversities, la faîtière des hautes écoles, a souligné que, pour les HEP, les trois ans deviennent toujours plus problématiques pour maintenir la qualité de la formation sans ajouter des compléments à son issue. Selon Anne Emery-Torracinta, [précédente cheffe du Département de l’instruction publique], le frein dans les autres cantons pour allonger la durée des études est budgétaire, car qui dit meilleure formation, dit meilleur salaire.» (Tribune de Genève)
29 Jan 2024
«La Haute École pédagogique de Lausanne devra refuser des candidats dans certaines filières de formation pour l’année 2024-2025 […] [puisque] le nombre de candidats dépasse la capacité d’accueil de la haute école […]. Les limitations concernent trois disciplines du master en enseignement secondaire I, 19 disciplines du MAS/diplôme en enseignement secondaire II et les masters en pédagogie spécialisée orientation enseignement spécialisé et orientation éducation précoce spécialisée.»
26 Jan 2024
«Le Conseil d’Etat a approuvé la révision des statuts de l’université cette semaine, avalisant ainsi la création de la nouvelle faculté des sciences de l’éducation à l’Université de Fribourg. La première rentrée au sein de cette nouvelle entité est prévue en septembre 2025. Le gouvernement avait déjà décidé en 2021 de regrouper la HEP, où sont formés les enseignants du primaire, et l’université, où sont préparés les enseignants du secondaire I et II.»
3 Oct 2023
Les professeur·es semi-généralistes c’est «une catégorie hybride de profs dont le cursus de quatre ans à la HEP n’a existé que dix ans, entre 2001 et 2011 – la dernière volée ayant commencé ses études en 2007». Aujourd’hui les semi-généralistes sont encore 367 à exercer et témoignent être «coincés dans ce statut». En effet, «[c]es derniers sont moins bien payés que leurs collègues titulaires d’un master [et] ont trois périodes d’enseignement de plus à leur horaire pour un plein temps». Ces différences n’étant pas nouvelles, «[e]ntre 2011 et 2014, le Département de l’enseignement et de la formation professionnelle (DEF) avait en effet proposé à ceux qui le souhaitaient d’obtenir ces fameux crédits manquants en suivant une formation complémentaire à l’Université de Lausanne», opportunité saisie par soixante enseignant·es, afin de changer de catégorie salariale. Gregory Durand, Président de la Société pédagogique vaudoise (SPV), affirme néanmoins que beaucoup de semi-généralistes «n’étaient pas en mesure d’accéder à cette passerelle».
Les tensions augmentent puisqu’une nouvelle filière vient de débuter à la HEP. «Laquelle, s’étalant sur cinq ans, formera des profs qui seront, dès 2028, engagés aux conditions salariales des maîtres «masterisés» […]. Les syndicats d’enseignants interpellent le Département de la formation (DEF) et la Haute École pédagogique (HEP), relayant la grogne des maîtres semi-généralistes […], [et] demandant l’ouverture de négociations en faveur des semi-généralistes […]. Des discussions vont en effet débuter ce mois entre les parties concernées».
3 Oct 2023
«La Faculté des sciences de l’éducation et de la formation naîtra officiellement à la rentrée 2025 ou 2026. […] Une administratrice a été nommée pour chapeauter cette nouvelle filière, qui réunira les différentes formations à l’enseignement actuellement dispensées à la Haute Ecole pédagogique et à l’Université.» Collaboratrice scientifique du secrétariat de la HEP de Berne, Vivien Rüffieux entre en fonction dès ce mois d’octobre.
Pour rappel, afin de créer une collaboration entre l’Université de Fribourg et la HEP de Fribourg, «[l]e 29 juin dernier, les député·es fribourgeois·es ont accepté «de réunir sous un même toit la formation à l’enseignement»».
26 Sep 2023
«En amont de son regroupement avec l’Université de Fribourg (Unifr), la Haute Ecole pédagogique de Fribourg (HEP/PH FR) a introduit pour cette année 2023 des mesures visant à flexibiliser ses programmes d’études.» Premier changement, le temps de formation peut être aménagé sur 12 semestres au lieu de 10, afin de permettre aux étudiant∙es de mieux répartir la charge de travail.
«D’autre part, la situation de double échec a été repensée. Un élève qui a déjà échoué deux fois à un examen peut désormais poursuivre ses études avant sa troisième tentative. Auparavant, il devait avoir validé cet examen pour pouvoir continuer.» Les tests linguistiques ont également été déplacés du deuxième au quatrième semestre et «[e]nfin, les étudiants qui suivent la troisième année de leur cursus se voient attribuer du temps libre pour enseigner dans une école. Une journée par semaine pour les Alémaniques, une demi-journée pour les francophones.»
«Pour ce qui est du regroupement avec l’Université de Fribourg, la décision de la date d’entrée en vigueur du nouveau système (2025 ou 2026) se fera dans le courant du mois d’octobre. «Ce passage ne va pas modifier nos exigences primaires propres à la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l’instruction publique (CDIP)», note […] la rectrice de la HEP», Delphine Etienne-Tomasini.
21 Sep 2023
La motion du Conseil National qui demandait «que les titulaires d’une maturité professionnelle puissent accéder sans examen d’admission aux Hautes écoles pédagogiques» a été refusée par le Conseil des Etats. Cette motion visait à pallier la pénurie d’enseignant·es, mais le Conseiller fédéral Guy Parmelin affirme que «[l]es diplômés d’une maturité professionnelle ne disposent pas tous de toutes les compétences en culture générale nécessaires aux études dans une HEP» et que «[l]’examen complémentaire apporte la garantie que les étudiants disposent d’une solide culture générale indispensable à la réussite de leurs études».
20 Sep 2023
Un bachelor inédit en Suisse romande a accueilli hier sa première volée, une centaine d’étudiant∙es, à la Haute école pédagogique (HEP) de Lausanne. D’une durée de 5 ans, il a été créé afin de d’anticiper une pénurie d’enseignant∙es au secondaire 1, chez les 12-15 ans. Il permet d’enseigner quatre branches différentes (aujourd’hui rares sont les professeur∙es qui peuvent enseigner plus de deux matières) et il n’y aura «plus besoin de fréquenter l’université», tout se déroulera à la HEP, du bachelor au master. «Un modèle qui a déjà fait ses preuves en Suisse alémanique» précise la journaliste. (La Matinale)
«La Société pédagogique vaudoise se montre quant à elle plus mitigée sur l’intérêt de ce nouveau cursus. «Plutôt que de créer une nouvelle formation, nous aurions préféré former les enseignants déjà sur le terrain à de nouvelles disciplines» argumente son président Grégory Durand. «Il sera maintenant intéressant d’analyser le nombre d’étudiants dans les autres filières: par exemple le nombre d’étudiants pour le primaire pour les élèves de la cinquième à la huitième année a-t-il diminué?» [Il] estime que cette donnée est importante afin de s’assurer que la nouvelle formation permettra bien de lutter contre la pénurie d’enseignants en ne déplaçant pas les étudiants entre les différentes filières.» (RTS Info)
4 Sep 2023
Les collaborateur∙trices de la Haute Ecole Pédagogique tirent la sonnette d’alarme et dénoncent un mauvais climat de travail. Cette année, entre les arrêts maladies et les démissions, il y a eu huit départs sur vingt postes en tout. La direction estime que ces changements sont «dans la norme». Toutefois, elle reconnaît une «part de responsabilité sur la qualité de la communication interne» et blâme les effets post-Covid sur l’état général des employé∙es.
Les membres du personnel ont toutes et tous préféré garder l’anonymat, de peur de représailles. Elles et ils témoignent contre leur direction, qui fait preuve «[d’]une grande opacité ainsi qu’un manque de reconnaissance, de confiance et de vision, manifestés par de «graves lacunes dans la gouvernance». […] Les membres du comité directeur ont un besoin de contrôle excessif qui brouille le sens des fonctions et des responsabilités.»
Du côté des formateur∙trices, on pense aussi que le Covid est en cause, mais pas seulement. L’institution aurait grandi «très ou trop vite. […] Ces dernières années, [elles et ils ont] assisté à une bureaucratisation avec de plus en plus de strates hiérarchiques entre la direction et les collaborateurs, ce qui a distendu les relations.» Les formateur∙trices déplorent également le fait de ne pas être entendus∙es par leur hiérarchie, même après avoir tenté de les avertir de la situation qui se péjore de plus en plus.
29 Août 2023
À la suite des problèmes survenus à la Haute école pédagogique de Schaffhouse (PHSH), des membres du parlement cantonal estiment qu’il faut la garder à l’œil. Les réformes lancées par la nouvelle direction en 2021 avaient en effet déplu aux enseignant∙es et aux étudiant∙es, qui s’en étaient plaint∙es dans une lettre adressée à la direction au début de cette année. Au mois de juin, «une enquête externe a confirmé le mécontentement massif à la PHSH.»
Les parlementaires sont préoccupé∙es par le sort de la haute école. «Jusqu’à présent, on a réagi trop lentement et trop timidement» déclare Jannik Schraff (PVL), qui avait déjà signalé les dysfonctionnements de la PHSH. «À notre connaissance, la situation ne s’est pas encore améliorée de manière significative pour les étudiants». Irene Gruhler Heinzer (PS) pense elle aussi que «des mesures auraient dû être prises plus tôt», car «les insatisfactions sont connues depuis longtemps».
Daniel Preisig (UDC) quant à lui est réticent face à une des suggestions de la gauche, à savoir qu’un∙e étudiant∙e puisse obtenir une voix dans le conseil de l’université, afin qu’elles et ils puissent se faire entendre. La PHSH va donc rester encore un moment sous la loupe des politicien∙nes.
15 Août 2023
«Afin de lutter contre la pénurie d’enseignants, la Haute école pédagogique de Thurgovie (PHTG) à Kreuzlingen propose, pour la nouvelle année scolaire, la variante d’études intégrée à la profession. Cela signifie que les étudiantes et étudiants répartissent le contenu de la dernière année d’études sur deux ans. Ils peuvent ainsi se faire embaucher à 50-70% avant même la fin de leur formation». Ce nouveau modèle d’études «n’est possible qu’en équipe de deux», raison pour laquelle Stefanie Angst et Patricia Schneider, étudiantes de la PHTG, ont postulé ensemble à l’école Oberwiesen de Frauenfeld et obtenu le poste d’enseignante. Elles se repartissent le travail en fonction des jours de la semaine.
Du côté de Zurich, 120 classes de plus que l’année précédente vont ouvrir : 620 enseignant∙es n’ayant pas encore leur diplôme ont été engagés afin de pallier au manque.
9 Août 2023
Au cours du mois de juin, la Haute école pédagogique des Grisons a enregistré 245 inscriptions, 35% de plus qu’en 2022, et un boom d’inscriptions a également été observé à Lucerne. Aucun des deux cantons ne semblent souffrir de la pénurie d’enseignant∙es qui touche le reste du pays.
Surpris par le phénomène, le recteur de la HEP grisonne Gian-Paolo Crucio s’en réjouit, mais pense également aux coûts que cela va engendrer. «Plus d’étudiants signifie plus de groupes, plus de personnel et d’infrastructures.» Un∙e étudiant∙e coûtant en moyenne 30’000 CHF, la HEP va devoir trouver une solution avec le canton et annuler certains projets et formations continues durant l’année à venir. Gian-Paolo Crucio «souligne toutefois que «le nombre d’inscriptions est généralement plus élevé que le nombre effectif d’étudiants au début de la première année d’études». Cela s’explique par le non-respect des conditions d’admission ou par des inscriptions multiples dans différentes hautes écoles.»
26 Juil 2023
L’Université de Genève (UNIGE) et l’Université de Lausanne (UNIL) «préfèrent exploiter l’intelligence artificielle [IA] plutôt que l’interdire». L’UNIGE propose des formations et un guide pour le corps professoral, mais également «des ateliers [qui] seront proposés aux étudiant·es cet automne».
«À l’Université de Lausanne, on se dit aussi ouvert à une utilisation éclairée de l’IA. Des facultés ont d’ailleurs déjà utilisé cette technologie pour leurs recherches. La Commission de l’enseignement doit, elle, bientôt statuer.»
14 Juil 2023
Trois membres du Grand Conseil ont déposé une motion afin que «les personnes titulaires d’une maturité professionnelle et les personnes titulaires d’une maturité spécialisée non pédagogique ou d’un diplôme, respectivement d’un certificat de formation professionnelle – avec au moins quatre ans d’expérience professionnelle» puissent accéder à la Haute école pédagogique (PHZH) sans avoir à passer d’examen.
Le président de l’association des enseignant∙es zurichois∙es Christian Hugi s’exprime sur le sujet, n’étant pas convaincu que cette motion soit la véritable solution au problème de pénurie. Il suggère plutôt de résoudre les problèmes liés aux conditions de travail, telles que les heures supplémentaires et le temps dédié à l’enseignement.
29 Juin 2023
À la suite d’un sondage, plus de 80% des étudiant∙es de la Haute école pédagogique de Schaffhouse disent qu’elles et ils ne recommanderaient pas leur école. Le corps estudiantin et professoral sont «démotivés et mécontents» et c’est la direction qui est plus particulièrement critiquée.
Beat Stöckli, président du conseil de la HEP de Schaffhouse, cherche à mettre en place des solutions pour faire face au malaise. Selon lui, le mécontentement est dû aux changements qui ont lieu depuis que son école est devenue un établissement autonome de droit public. La direction de la haute école a été renouvelée – une réforme fondamentale des filières d’études a été effectuée et un nouveau campus voit le jour. «Tout cela a certainement contribué à ce que les affaires courantes et certains flux de communication ainsi que certains processus de direction aient souffert de cette grande charge de travail» explique-t-il.
31 Mar 2023
Le Conseil national souhaite faciliter les conditions pour intégrer les HEP. La Conseillère aux Etats Isabelle Chassot (FR, Centre) tentera vendredi de convaincre les États de dire non: «[…] le problème n’est pas à l’entrée des HEP. Au contraire, nous sommes face à un record d’inscriptions.»