L’Université de Bâle a publié des directives pour interviewer des futur-es doctorant-es. Sous le chapitre «compétences clés», à côté de « l’impulsion et la persévérance », « l’orientation vers les résultats » ou « la technique de travail », la « diversité et l’inclusion » en font explicitement partie.
Les candidat-es à un poste de doctorat doivent répondre à des questions telles que : «Quelle est votre expérience de la diversité culturelle ? Comment gérez-vous les différences culturelles et la diversité ? Comment agissez-vous dans un environnement diversifié et comment garantissez-vous l’inclusion ? Quels sont les avantages et les défis de la diversité culturelle ?»
Steppan Martin, assistant/post-doc en psychologie de l’Univeristé de Bâle, craint que les entretiens d’embauche ne soient «instrumentalisés pour empêcher les collègues ayant une idéologie erronée d’accéder aux études de doctorat».
Il n’est pas précisé quelles réponses et quelles attitudes sont souhaitées ou considérées comme favorables à une candidature réussie dans l’esprit de l’Université de Bâle en tant qu’employeur. Mais, selon le journaliste du Weltwoche Philipp Gut, «c’est justement ce manque de clarté qui ouvre un champ de mines – pour les deux parties, pour les candidats, mais aussi pour les professeurs.»