«Le nombre de jobs d’été a «fortement» diminué depuis l’introduction du salaire minimum en novembre 2020, avertit le PLR genevois cette semaine dans un communiqué. Il demande dans un projet de loi que les entreprises puissent déroger au salaire minimum pour les jobs d’été. Les étudiants de moins de 25 ans, employés pour un maximum de soixante jours pendant les vacances universitaires, ne devraient pas bénéficier du salaire minimum.» En effet, Le PLR genevois met en garde sur le risque de la disparition des jobs d’été pour les étudiant·es car «[a]u lieu de payer un job d’été au salaire minimum, les entreprises préfèrent embaucher quelqu’un avec plus d’expérience pour cet argent», affirme Véronique Kämpfen, députée PLR au Grand Conseil genevois. Madame Kämpfen poursuit : «Certains [jeunes] vont même dans le canton voisin de Vaud pour vendre de la glace et gagner un peu d’argent de poche».
Selon José Ramirez, Professeur d’économie à la HES de Genève, «[i]l est peu probable qu’un travailleur mieux qualifié soit embauché si l’entreprise n’a besoin de lui que pendant deux mois d’été […]. En revanche, il est possible que, au lieu des étudiants, des jeunes de moins de dix-huit ans soient plus souvent employés. Le salaire minimum ne s’appliquant pas à eux. Cette hypothèse ne peut pas [toutefois] être prouvée […].»