2 Mai 2017
Thème: enseignement – métiers de la santé
20 Avr 2017
Les infirmières à l’épreuve des responsabilités
Le manque de personnel soignant peut, selon l’article, être combattu par des mesures propres à la profession. Un tiers du personnel infirmier en dessous de 35 ans et 56% des plus de 50 ans n’exercent plus leur profession. La fidélisation est un problème ainsi que le niveau des salaires. Selon un sondage de l’Observatoire suisse de la santé, le niveau de satisfaction des infirmières est le plus faible à propos du salaire, de la charge de travail, de la flexibilité des horaires, des possibilités d’évolution dans l’institution et de la participation aux décisions.
L’Association suisses des infirmiers·ères a lancé une initiative populaire qui demande que le personne soignant ait davantage de responsabilités. Elle demande de distinguer les prestations de soins fournies par les infirmières de celles que doivent prescrire les médecins. Ceci rendrait le système « plus efficace ».
4 Avr 2017
L’engagement fédéral dans la création des places d’études en médecine est critiquée
Un tiers des médecins en Suisses ont eu leurs diplômes à l’étranger, un taux qui est même plus haut chez les médecin-assistants. Selon l’association de médecins suisses, la Suisse ne forme qu’un tiers des médecins nécessaires dans le pays. Le Conseil fédéral a accordé l’année passé un financement initial de 100 millions de francs pour la période 2017-2020 pour créer des nouvelles places d’études en médecine. Christine Buillard-Marbach (PDC), vice-présidente et future présidente de la commission de la formation du Conseil national, y voit plusieurs inconvénients. A partir de 2021, les cantons devront assurer la continuité du financement. et de plus, il n’y a pas de plan général pour la formation de médecins. Finalement, elle estime que l’investissement devrait être plus ciblé vers la formation de médecins généralistes. D’autres parlementaires critiquent le manque d’une vision qui va au delà de l’année 2020 et d’un manque de coordination parmi les universités. Certains estiment que le financement ne suffirait « de loin » pas. D’ailleurs, Lino Guzzella a déjà communiqué son intention d’employer une partie de ses étudiants en médecine dans la recherche. Christine Bouillard-Marbach plaide pour la création de « medical schools ». Une telle réforme, largement soutenu dans le parlement, rencontrera probablement de la résistance de la part des médecins et des cantons.