Récemment, la faculté de médecine de l’Université de Zurich a informé d’une réforme du programme d’études : elle adapte la 5e et la 6e année d’études en médecine humaine, et demande aux étudiant·es d’être plus présent·es dans les amphithéâtres lors des cours. Alors que le premier élément de réforme est généralement approuvé par les personnes concernées, le deuxième point semble plus problématique, surtout pour les étudiant·es qui travaillent en parallèle de leurs études. «Grâce aux enregistrements, je peux décider moi-même quand et où j’étudie la matière», explique un étudiant qui travaille à temps partiel pour pouvoir financer ses études de médecine. «C’est pourquoi je regarde souvent les cours le soir». Dorénavant, un code QR s’affichera afin de répondre à un questionnaire sur la matière qui vient d’être apprise durant les cours. «Celui qui n’a pas assez de points à la fin du semestre est recalé».
L’Université indique que «l’interaction personnelle entre les enseignants et les étudiants est décisive pour mener à bien des formats d’enseignement axés sur des cas concrets». «Selon l’université, les étudiants doivent suivre environ douze cours par semaine pour atteindre le seuil de réussite. Cela correspond à trois demi-journées. Les leçons peuvent être choisies en fonction des préférences personnelles et de la gestion du temps. Fin avril, l’université informera les étudiants concernés.»