Le professeur ordinaire en chimie pharmaceutique à l’EPFZ et président du Conseil suisse de la science et de l’innovation Gerd Folkers plaide pour une interdisciplinarité plus forte de la recherche, car elle permettrait de créer un effet catalyseur favorable pour les chercheurs·euses de tous les domaines impliqués. La conscience des difficultés d’une « vraie » interdisciplinarité, notamment celles liées au vocabulaire et à l’objectivité, devrait être éveillée tôt, de préférence pendant les études.
L’auteur estime qu’il est nécessaire de créer des conditions-cadres favorables à ce type de recherche, et non une « troisième culture » qui se positionnerait à part des cultures des sciences humaines et naturelles.