Susette fait un billet humoristique sur les 43 pages du guide pour une communication inclusive à l’UNIL.
15 Nov 2024
15 Nov 2024
Susette fait un billet humoristique sur les 43 pages du guide pour une communication inclusive à l’UNIL.
28 Sep 2023
Dans le canton du Jura, «[l]es députés ont accepté mercredi par 31 voix contre 27 une motion en ce sens du député socialiste Pierre-André Comte. Il s’agira de modifier la directive concernant la féminisation et le langage épicène dans les actes législatifs, administratifs et judiciaires en reprenant les prescriptions de la directive de la Chancellerie fédérale du 1er novembre 2021».
«Au vote, la motion a été soutenue par l’UDC, le PLR et Le Centre.»
21 Juin 2023
Le projet de résolution «Pour que la Ville de Genève exclue l’écriture inclusive au sein de ses services» sera débattu lors de la prochaine session du Conseil municipal de Genève. La Tribune de Genève a interrogé deux personnes qui ont un avis opposé sur la question, à savoir: Jean Romain, ancien Député PLR, et Maryelle Budry, Conseillère municipale Ensemble à Gauche.
Selon Monsieur Romain, l’écriture inclusive est «une graphie douteuse qui s’apparente à du bégaiement […] [et qui] se répand partout, à la ville comme au parlement, dans les universités comme dans l’administration». Il ajoute que «[l]e genre masculin n’est pas le sexe masculin» mais qu’il «a eu la charge de représenter le neutre». L’inclusif, selon Monsieur Romain, «fait passer toute contestation pour l’affirmation d’un élitisme masculin».
Madame Budry nous rappelle quand «un petit groupe de psychologues et de documentalistes en orientation professionnelle [s’interrogeait] sur le clivage des professions dites féminines […] et celles dites masculines […]». Ce clivage étant source d’inégalités, le «petit groupe» s’était mis à travailler afin de «sensibiliser les jeunes à «un avenir différent», où tant les filles que les garçons pourront s’orienter librement vers toutes les directions». Selon Madame Budry «[c]ela a été un long combat, décrié et ridiculisé, mais finalement gagné». Elle fait le parallèle entre le langage inclusif et les anglicismes et affirme que «[l]a langue évolue, elle est le reflet de la société». De plus, en assistant à la complexification de la société, le clivage binaire ne représente plus les personnes LGBTIQ+, d’où le fait que «cela complique l’écriture du français, mais la langue s’adapte».
9 Juin 2023
Thérèse Schläpfer (UDC/ZH) avait déposé une initiative parlementaire demandant que les écoles polytechniques fédérales ne puissent plus imposer l’écriture inclusive. Selon Madame Schläpfer, «les EPF feraient mieux de se concentrer sur l’enseignement de leurs matières au lieu d’infantiliser leurs étudiant·e·s en multipliant les prescriptions inclusives ou abaisser leurs notes pour ne pas avoir respecté celles-ci». Le porte-parole de la commission du Conseil national, Emmanuel Amoos (PS/VS), affirme que «l’écriture inclusive n’est pas une méthode qui aboutit systématiquement à alourdir les formulations et à les rendre difficilement compréhensibles […]. Elle veut simplement faire de la langue un outil de communication qui inclut tous les genres et leur offre la même visibilité». En suivant leur commission, le Conseil national a refusé l’initiative parlementaire.
18 Avr 2023
Les professeurs de l’Institut des systèmes mécaniques de la HES zurichoise ZHAW ont été surpris de constater que des corrections avaient été apportées à des textes d’auteur-rices sur leur site web – «manifestement sur ordre d’une instance supérieure» – dans le sens du nouveau «Guide du langage inclusif» interne à la ZHAW. Pour le journaliste la Weltwoche Hubert Mooser, «C’est un nouvel exemple de la manière dont les groupes de gauche déforment et démantèlent également notre langue au nom de l’égalité des sexes.»
La Conseillère nationale Therese Schläpfer (UDC, ZH) a déposé une motion parlmentaire visant à interdire le langage inclusif dans les écoles polytechnique fédérales.
6 Mar 2023
«Le député [UDC] Stéphane Florey a déposé un projet de loi au Grand Conseil genevois, visant à l’interdire dans tous les documents et communications de l’État, mais aussi des Communes. L’école publique et l’université sont aussi dans son viseur: seraient notamment concernés les manuels scolaires, devoirs, mémoires, actes, thèses, etc.»
13 Déc 2022
La HES zürichoise des beaux-arts (ZHAW) dispose d’une cellule «Diversité» qui est responsable d’un guide de langage genré, qui a reçu beaucoup d’attention médiatique. La cellule donne parfois à des tiers l’autorisation de transmettre de l’information sur son compte Instagram ceci, s’est notamment déroulé dans le cadre du «pride month» en juin. Des membres du groupe «Q+», qui travaillent au sein de la «Diversity Commission» pour la représentation de la communauté LGTBQI+, auraient posté un appel à la manifestation d’une organisation anticapitaliste. Cela a provoqué de l’indignation de certains politiques.
Le Conseiller d’Etat Hans-Peter Amrein (indépendant) a déposé la motion que le budget pour la cellule «Diversité» (CHF 750’000) soit supprimé et que les employé-es soient affecté-es à d’autres fonctions administratives en cas de vacance. «Si un service a le sentiment qu’il doit réécrire le dictionnaire et édicter un guide linguistique pour un langage respectueux des genres, il faut le dissoudre et placer les gens là où cela rapporte quelque chose à la ZHAW», dit-il. Selon lui, la cellule pour la diversité fait preuve d’une attitude totalitaire que l’on ne connaît que dans les dictatures.»
L’auteur de l’article paru dans la NZZ estime qu’il serait surprenant que la motion soit acceptée au vu de la majorité au parlement cantonal.
8 Déc 2022
Dans un souci d’inclusions de tous et toutes, la Vice-présidente de l’EPFL pour la transformation responsable Gisou van der Goot partage avec la communauté de l’EPFL quelques règles d’écriture qui permettent de rendre visible autant les hommes que les femmes. Elle précise également que ces quelques règles ne seront pas imposées au corps étudiant, qui ne serait pas non plus pénalisé sur ses résultats dans le cas où le langage inclusif n’est pas utilisé.
Le responsable de la correction en Suisse romande de du Groupe Tamedia, Nicolas Fleury prend également position par rapport au langage inclusif dans les publications qu’il supervise. Selon la politique de sa maison d’édition [24 heures, Tribune de Genève, 20 minutes etc.], les personnes invité-es sont libres de s’exprimer comme ils et elles le souhaitent. Quant aux journaux, les règles typographiques du langage inclusif ne sont pas appliquées, mais dans la mesure du possible, le langage épicène est utilisé pour une meilleure représentation des genres.
7 Déc 2022
Félicien Monnier, président de la Ligue vaudoise, préconise que les hautes écoles (la HEP VAUD et l’UNIL en particulier) prennent au plus au sérieux les inquiétudes des étudiant-es face à l’emploi du langage épicène et au «wokisme», qui, selon lui, peuvent poser un problème en termes de liberté d’expression.
6 Déc 2022
Depuis Octobre, le rectorat de l’Université de Bâle a approuvé une «ligne directrice pour une langue inclusive». Selon le communiqué, «Les membres de l’université sont libres d’utiliser les possibilités linguistiques qui leur conviennent. […] Les étudiant-es ne sont pas soumis à des directives universitaires concernant le langage inclusif en matière de genre. L’utilisation de signes inclusifs tels que l’astérisque ou les deux points ne peut être ni imposée ni interdite.»
Sarah Regez, 28 ans, membre de l’UDC et étudiante en sciences politiques et droit à l’Université de Bâle, estime que cette liberté ne correspond pas à la réalité : «les étudiants et chargés de cours se mettent mutuellement sous pression. Il est attendu que les gens se conforment au langage épicène («gendern»).» Elle regrette par ailleurs les fonds publics employés à mettre en place ces directives.
Par ailleurs, elle craint tout de même qu’il y ait une réduction de notes si le langage inclusif n’est pas employé, notamment dans ses cours en sciences politiques.
24 Nov 2022
Les conseillères nationales UDC de Zurich Therese Schläpfer et Susanne Brunner s’engagent contre les écritures inclusives. A Zurich, la dernière s’engage contre l’usage du point médian et d’autres signes.
Therese Schläpfer, quant à elle, avait réagi à la publication du guide de formulation inclusive et non discriminatoire de la HES zurichoise ZHAW. Ce guide formule des recommandations, mais les professeurs peuvent les prendre en compte dans la notation si cela a été communiqué aux élèves.
Therese Schläpfer fustige une démarche «politique» et appelle le législateur à intervenir. «Signée par une vingtaine d’élus UDC et déposée en septembre dernier, son initiative parlementaire demande d’interdire aux écoles polytechniques fédérales et aux instituts de recherche «d’imposer un langage inclusif».»
Directement visée, l’EPFL avait mis en place en 2021 un projet «d’implémentation du langage inclusif» destiné à faire de la langue un «outil de communication qui inclut tous les genres et leur offre la même visibilité».
5 Oct 2022
En réaction à la publication du guide pour le langage épicène la HES zurichoise ZHAW, qui permet au corps enseignant d’utiliser ce langage comme critère d’évaluation, la Conseillère nationale Therese Schläpfer (UDC, ZH) a déposé une initiative parlementaire pour interdire l’utilisation du langage épicène dans les écoles et instituts du domaine des EPF. Selon l’article du Landbote, il n’est pas certain que cette loi s’applique aussi à la ZHAW, étant donné que la Confédération contribue à 23% de son budget. La commission d’éducation étudie encore si une telle interdiction est nécessaire et si le parlement devrait traiter cette initiative.
9 Juin 2022
A 98 voix contre 77, le Parlement fédéral a banni le point médian des documents de l’administration. Lancé par le conseiller national Benjamin Roduit (Centre/VS), la proposition d’interdire «l’écriture dite inclusive ou langage épicène» ne définit pourtant pas explicitement à quoi l’interdiction s’appliquera. Pour cette raison, le Conseil fédéral plaidait pour refuser l’interdiction en rappellant que le point médian n’est pas utilisé dans l’Administration fédérale et que dans ces directives, elle s’oppose à «l’utilisation des pratiques d’écritures alternatives ».
L’écriture inclusive a été récemment interdite en France, dans le canton de Genève, ainsi que celui du Valais. (20 minutes)
En même temps, l’administration de la ville de Zurich est tenue dans un futur à utiliser l’asterisque («Genderstern») pour assurer que les textes ne se réfèrent pas seulement aux hommes et femmes, mais également aux personnes non-binaires (e.g. «Sehr geehrte*r Claude Dupont»). (NZZ)
La ville de Saint-Gall a cependant décidé de ne pas utiliser l’asterisque (ou «:») parce que la Confédération ne l’utilise pas, parce que qu’il est trop peu courant et parce qu’il manque un concept pour les administrations germanophones sur l’utilisation harmonisée du langage administratif. (SRF)
19 Avr 2022
A Zurich, l’utilisation du langage épicène («gendergerechte Sprache») dans l’enseignement universitaire est sujet de débats. A l’EPFZ, à la HES des beaux-arts ZHAW et à l’Université de Zurich, les chargé-es de cours ont la possibilité de supprimer des points aux étudiant-e-s qui n’utilisent pas le langage épicène dans leurs travaux écrits ou lors des examens. Il appartient au corps enseignant de définir les critères d’évaluation exacts lors de l’évaluation des performances. Ce sont les facultés et les instituts qui décident des critères supérieurs à appliquer. Il n’existe donc pas de règle uniforme. Les directives actuelles de ces hautes écoles universitaires n’imposent cependant à personne l’utilisation de l’asterisk («Genderstern»), qui représente la non-binarité.
Trois conseillers cantonaux, dont deux PLR et un UDC, ont déposé une demande auprès du Conseil d’État zurichois contre l’introduction de l’asterisk dans l’enseignement universitaire. Ils demandent au gouvernement d’expliquer les règles en vigueur, la situation juridique et comment les étudiant-es peuvent «se défendre» contre l’utilisation du langage épicène. Ils serait question de «contrainte», «d’orientation linguistique par les autorités» et «d’appropriation politique par les fonctionnaires de l’État».
30 Avr 2021
Depuis le 05.03.2021, Le Courrier adapte le langage inclusif. Il fait un tour d’horizon de son application en Suisse romande.
29 Avr 2021
A l’Université de Saint-Gall, la directive sur l’emploi du langage inclusif est une des plus strictes parmi les hautes écoles spécialisées suisses. Alors que d’autres universités, comme l’Université de Berne, proposent des cours à ce sujet elle est la seule à utiliser le langage inclusif comme critère d’évaluation.
La Conseillère nationale Tamara Funiciello (PS, BE) se montre favorable à cette pratique. Dans les sciences naturelles en particulier, il faudrait s’efforcer davantage de s’adresser à tous les genres, pour éviter des discriminations en termes de diagnostique et traitement.
La Membre de la Commission de la science, de l’éducation et de la culture, Nadja Umbricht Pieren (UDC, BE) n’a aucune sympathie pour que le langage inclusif soit désormais utilisé comme critère d’évaluation et qualifie cela d’une «bêtise embarrassante» : «Si quelqu’un se sent discriminé, c’est son problème. Pas celle de la société.»
27 Avr 2021
A l’Université de Kassel, un jeune étudiant en germanistique, histoire et politique s’est vu pénalisé pour avoir refusé d’écrire un examen en langage inclusif. Il avait fait usage de la règle grammaticale allemande où le masculin peut aussi désigner l’universel. Pourtant, le langage inclusif est officiellement reconnu à l’Université. Sur leur site web elle indiqe que les enseignant·e·s sont libre·s d’utiliser le langage inclusif comme critère d’évaluation pour les résulats d’examens. L’étudiant en question, Lukas Honemann, fait maintenant la une des journaux allemands. Pour lui, le langage inclusif est un acte politique qui vise à mettre la pression sur les étudiant·e·s.
Dans une lettre adressée au responsable de l’égalité des chances de l’université de Kassel, plusieurs étudiant·e·s se plaignent que le langage inclusif constitue un «endoctrinement idéologique non scientifique et grammaticalement incorrect». L’Association de la langue allemande critique également cette politique. Parlant de «discrimination», le responsable de l’association, Walter Krämer aimerait bien financer un procès qui irait jusqu’à la Cour constitutionnelle fédérale pour interdire l’imposition du langage inclusif dans les hautes écoles.
13 Mar 2019
Dans le Canton de Lucerne, les manuels de sciences ont pour objectif de favoriser la présence des femmes, car celles-ci y joueraient un rôle souvent mineur. D’après les expert·e·s, il serait nécessaire d’avoir du matériel pédagogique «adapté au genre» afin d’intéresser davantage de femmes dans le milieu des sciences.
D’après Aldo Magno, Directeur de l’enseignement secondaire de Lucerne, «Le matériel didactique doit être équitable pour les hommes et les femmes […] L’éducation de genre ne consiste pas à négliger les élèves et à forcer les filles à faire quelque chose […] Il s’agit plutôt de susciter l’intérêt des deux sexes pour la science et de ne négliger personne. »
4 Juin 2018
Pascal Mark Gygax, psycholinguiste à l’Université de Fribourg, et Charles Poncet (PLS, GE), avocat et ancien député au Grand Conseil et au Conseil national ont participé à un débat sur RTS Forum sur la féminisation des statuts de l’Université de Neuchâtel. Pascal Mark Gygax estime que cette démarche dénonce un prisme masculin dans la société à travers le langage (01:09) et que comme elle vient de l’Assemblée du corps universitaire, il s’agit d’un signal de la préoccupation de la situation du masculin dans la langue française (07:12). Charles Poncet (02:11) juge la démarche «ridicule», qui refléterait du «manque d’attention que nous portons à notre langue» et qui relèverait du «onanisme cérébral» (06:10). Il ajoute que (08:45), la féminisation n’est qu’un effet de mode.
31 Mai 2018
Yousra Boumasmoud, étudiante, Professeure de droit et Présidente de l’Assemblée de l’Université de Neuchâtel (UNINE), et André Kuhn, Président de la Commission législative de ce même organe souhaitent générer une nouvelle réflexion sur l’égalité des sexes et des genres à Neuchâtel en féminisant volontairement les nouveaux statuts de l’UNINE, approuvés par le Conseil de l’université.