Trois mois après la décision du Conseil fédéral de rompre les négociations sur un accord-cadre institutionnel avec l’Union européenne (UE), le think thank libéral «Avenir Suisse» publie pour la première fois un «moniteur d’érosion» dans lequel il retrace les changements et les risques dans les relations entre la Suisse et l’UE. Selon ce rapport, les relations entre les hautes écoles suisses avec les autres universités de l’UE se sont déjà nettement détériorées. La recherche est le secteur le plus impacté, par le fait que la Suisse est traitée comme un non-associé dans le programme de recherche Horizon Europe de l’UE. Les chercheurs·euses suisses ne sont notamment plus autorisé·e·s à diriger des projets et ne peuvent que participer à condition qu’au moins trois autres partenaires des pays associés sont impliqués à tout moment. De plus, les chercheurs·euses suisses sont exclu·e·s des prestiges bourses Marie Curie, ce qui représente environ 40% du financement de Horizon Europe.
Également touché par la participation suisse au programme Erasmus+, qui est actuellement très limitée.