L’Université de Lucerne a crée un fonds de soutien aux étudiant·e·s réfugié·e·s qui n’auraient pas les moyens de suivre leurs études. Ce fonds doté de 130’000 CHF est partiellement financé par des tiers.
13 Août 2021
13 Août 2021
L’Université de Lucerne a crée un fonds de soutien aux étudiant·e·s réfugié·e·s qui n’auraient pas les moyens de suivre leurs études. Ce fonds doté de 130’000 CHF est partiellement financé par des tiers.
12 Août 2021
A partir de lundi 16.08., l’accès à l’Ecole Hotelière de Lausanne sera limité aux étudiant·e·s et collaborateurs·rices avec un certificat Covid ou un test PCR négatif datant de moins de 72 heures. Les personnes qui doivent être mises en quarantaine ne sont plus autorisées à le faire sur le campus de l’école.
En septembre 2020, un jour avant le reconfinement, une fête de l’EHL un jour avant le reconfinement avait résulté dans l’infection de 11 étudiant·e·s et la mise en quarantaine des 2500 étudiant·e·s.
12 Août 2021
«A travers un programme conjoint, les universités et EPF suisses entendent encourager leurs professeures à viser des postes à responsabilités, dans lesquels elles manquent encore cruellement»
12 Août 2021
En réaction à l’échec de l’accord cadre, le parti «Le Centre» [anciennement PDC] de Bâle-Ville demande dans une motion de considérer la création d’une antenne de l’Université de Bâle en Alsace ou dans la région de Baden. Selon Andrea Elisabeth Knellwolf du Grand Conseil (PDC, BS) : «Pour l’Université, la HES et les institutions de recherche, cet abandon des négociations signifie le risque très réel d’être exclu des programmes européens ou de ne pas être considéré pour de nouveaux programmes.»
Par ailleurs, «La création de branches universitaires à l’étranger correspond à une tendance. En 2017, Oxford a eu l’idée d’ouvrir une succursale à Paris, en réponse au Brexit.»
12 Août 2021
La Haute école fédérale de sport de Macolin (HEFSM) doit pouvoir être accréditée, le Conseil fédéral a approuvé les modifications juridiques nécessaires. La HEFSM est l’unique haute école faisant partie de l’administration fédérale centrale, sous l’égide de l’Office fédéral du sport.
12 Août 2021
«Les hautes écoles pédagogiques suisses sont prises d’assaut en cette rentrée 2021. Bien que les chiffres définitifs ne soient pas encore disponibles, la plupart des établissements constatent déjà une forte augmentation des inscriptions. Certains même au-delà de leurs capacités d’accueil. Côté romand, c’est les HEP de Fribourg et du Valais qui constatent la plus forte hausse des inscriptions. Fribourg totalise en effet 20% de candidatures en plus pour cette nouvelle année académique. […] La HEP Vaud enregistre quant à elle une croissance d’inscriptions quasi constante depuis plusieurs rentrées. «Chaque année, il y a en effet une centaine d’étudiants en plus que la rentrée précédente, témoigne la responsable communication, Barbara Fournier, 2021 ne fait donc pas exception».»
11 Août 2021
Le Conseil fédéral a décidé de maintenir les mesures de protection en vigueur actuellement, comme par exemple le port du masque à l’intérieur. «Le gouvernement procédera à une nouvelle évaluation de la situation et à une éventuelle adaptation des mesures lors de sa séance du 1er septembre, lorsque les conséquences des retours de vacances seront mieux visibles.»
11 Août 2021
Un doctorant de l’Université de Saint-Gall a récemment perdu l’encadrement de sa thèse suite à des propos [jugés anti-chinois] sur Twitter. Les auteur·e·s de cet article demandent comment les universités réagissent face aux commentaires importuns des étudiant·e·s dans les réseaux sociaux. «Les étudiant·e·s sont-ils·elles fondamentalement libres de décider de ce qu’ils·elles publient ou partagent? Ou des directives font-elles partie des bonnes pratiques?»
La Haute école zurichoise des beaux-arts ZHdK par exemple dit ne pas surveiller les activités du corps étudiant dans les médias sociaux. Quand des commentaires blessants sont publiés sur les canaux de la ZHdK, ils sont supprimés, mais c’est «rarement» le cas, selon Stefan Erdin de la ZHdK. «La neutralité politique est importante.» Par ailleurs, si un post dépassait la limite légale, une procédure disciplinaire serait entamée.
Les Universités de Zurich et de Berne ont des pratiques similaires à celle de la ZhdK. L’Université de Berne a publié en outre un guide de bonnes pratiques dans les réseaux sociaux destiné aux collaborateurs·rices scientifiques.
Selon les directives de l’Université de Bâle, chaque utilisateur est responsable de ses propres actions dans les réseaux sociaux. Le responsable de la communication, Reto Caluori affirme que le cas d’une poursuite en justice d’un·e étudiant·e pour ses commentaires sur les réseaux sociaux ne s’est jamais présenté pour le moment. Cependant, il y a eu des cas où des chercheur·e·s ont été attaqué·e·s personnellement par des personnes externes à l’université, et parfois les parties concernées ont déposé plainte.
Plusieurs universités en Allemagne ont été contactées par les auteur·e·s, en comparaison. Des règlements sur l’utilisation des médias sociaux n’y semblent pas être répandu. Le manque de précédent est souvent évoqué par les représentant·e·s des universités contactées.
11 Août 2021
«Cette année encore, la pandémie n’épargne pas la mobilité étudiante. Face à la progression du variant Delta, certains pays ferment leurs frontières aux élèves internationaux. D’autres requièrent toujours plus de démarches administratives avant un séjour sur leur sol. Après l’espoir d’un retour à la normale il y a quelques mois, c’est la désillusion dans les hautes écoles suisses.»
11 Août 2021
«Biologiste suisse, Wilson Edwards a récemment volé au secours de Pékin sur son compte Facebook, en dénonçant la politisation de la pandémie de Covid-19 par les Etats-Unis en vue de valider la théorie de la fuite d’un laboratoire de Wuhan. Problème: Wilson Edwards n’existe pas.»
11 Août 2021
L’Université et la Municipalité de Berne ont entamé le projet «Urban Climate Bern», qui vise à réduire le risque de canicules en ville.
10 Août 2021
Les universités et hautes écoles préparent la rentrée, en attente d’une décision du Conseil fédéral sur les mesures sanitaires, potentiellement ce mercredi (11.08). Selon le Bote der Urschweiz, l’objectif des universités suisses est de pouvoir organiser le semestre d’automne en présentiel.
L’EPF Zurich a conçu deux scénarios pour pouvoir réagir à court-terme à des possibles changements. Si le Conseil fédéral donne le feu vert, l’enseignement se déroulerait à nouveau en présentiel, avec des mesures de protection. Le deuxième scénario prévoit un taux d’occupation de 50 % si les mesures concernant les règles d’espacement et les limites de capacité se sont pas levées.
L’Université de Saint-Gall se prépare à faire revenir tous les étudiant·e·s pour la rentrée. L’Université de Bâle, plus prudente, prévoit un mélange d’enseignement en ligne et en présentiel. La Haute école spécialisée du Nord-Ouest de la Suisse continuera à proposer des cours en ligne pour le moment.
Aucune université suisse n’exigera le certificat de vaccination. Seul·e·s les étudiant·e·s en médecine pourraient être contraint·e·s à montrer un certificat pour pouvoir suivre leur formation. La faculté de médecine de l’Université de Berne envisage actuellement une telle mesure.
10 Août 2021
Le Conseiller national Marcel Dobler (PLR) a déposé une motion qui demande à exempter les spécialistes étrangers originaires de pays tiers et formés dans une université ou une haute école suisse du nombre maximal annuel d’autorisations de séjour si leur activité lucrative présente un intérêt scientifique ou économique élevé. La motion a été adoptée par le parlement. Le Conseil fédéral élaborera prochainement un message correspondant.
Dans la Weltwoche Daily, le Conseiller national Christoph Mörgeli (UDC, ZH) exprime son opposition à cette proposition qui selon lui, ne fera «qu’encourager l’immigration de masse». Les universités ne devraient pas avoir le pouvoir de délivrer des permis de séjour et outrepasser les règlements suisses en matière d’immigration, déclare-t-il.
10 Août 2021
Les articles scientifiques issus de projets financés par l’UKRI (UK Research and Innovation) devront être publiés dans des revues en libre accès, a annoncé aujourd’hui l’agence de financement, suivant ainsi une tendance mondiale dans l’édition scientifique à l’abandon des modèles d’abonnement.
La politique mise à jour de l’UKRI exige un accès libre immédiat pour les articles de recherche examinés par les pairs et soumis pour publication à partir du 1er avril 2022. Elle prévoit également une nouvelle exigence pour les monographies, les chapitres de livres et les collections éditées publiés à partir du 1er janvier 2024, qui devront être mis en libre accès dans les 12 mois suivant leur publication.
10 Août 2021
Dans un interview, le Prix Nobel de physique (2019) Didier Queloz plaide pour que les scientifiques prennent plus d’importance dans la politique. «Les scientifiques font beaucoup de communications, mais on devrait en faire encore plus. Surtout, on devrait prendre la tête de gouvernements. C’est-à-dire qu’il faudrait que des scientifiques osent faire de la politique. C’est juste très dangereux de se trouver avec une écrasante majorité d’avocats. Simplement parce que je ne suis pas sûr qu’ils arrivent à apprécier tout ce qui se passe, intellectuellement, même si certains le font.»
9 Août 2021
La pétition nationale pour mettre fin à la précarité dans les hautes écoles suisses a récolté plus de 8200 signatures. Elle demande des meilleures conditions de travail pour le corps intermédiaire, entre autres en créant des emplois permanents.
L’émission compare la situation suisse à celle aux Pays-Bas. Depuis peu, les collaborateurs·rices scientifiques y ont le droit à un contrat à durée indéterminée.
9 Août 2021
Suite à l’article de la Neue Zürcher Zeitung qui détaille l’histoire d’un doctorant de l’Université de Saint-Gall (HSG) qui s’est fait expulser à cause de ses tweets critiques sur le gouvernement chinois, la HSG lance une enquête externe. A l’origine, la HSG avait déclaré qu’il n’y ait eu aucun comportement injuste de la part de l’université ou de la directrice de thèse. Cette dernière avait brusquement mis fin à la relation de mentorat après avoir reçu des mails « concernées de la chine ».
9 Août 2021
Pour faire face à la pénurie de médecins, plusieurs conseillers et conseillères d’État (Zurich) ont déposé une motion demandant la création de 72 places d’études supplémentaires en médecine humaine. Actuellement, il y a environ cinq fois plus de demandes d’études que de places.
Cette proposition coûteraient 16 millions de francs bruts par an, un effort que le conseil exécutif juge trop important. Il met en avant le financement fédéral, qui devra faire augmenter le nombre de diplômé·e·s en médecine humaine de 11,7 à 14,9 pour 100 000 habitant·e·s d’ici 2025 et placer la Suisse dans la fourchette haute par rapport aux autres pays de l’OCDE.
Le Conseil d’État zurichois a encore un mot à dire dans cette affaire.
9 Août 2021
Les chercheurs·euses suisses commencent à sentir les effets de l’exclusion de la Suisse du programme européen pour la recherche Horizon Europe. Le sismologue et professeur à l’École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ), Domenico Giardini, compare les effets de cette exclusion à une «érosion rampante du centre de recherche suisse». Lui-même a du renoncer au rôle de coordinateur d’un projet européen pour que ce dernier puisse recevoir les fonds nécessaires de Horizon Europe. La situation est semblable pour les jeunes chercheurs·euses, qui n’ont désormais plus accès à plusieurs bourses prestigieuses.
9 Août 2021
Faut-il instaurer un quota minimum d’hommes pour les études en médecine ? C’est ce que demande la conseillère nationale Maja Rinicker (PLR) pour faire face à une pénurie de médecins en suisse. Elle juge notamment que la pénurie se renforce par la forte présence des femmes, qui travaillent plus souvent à temps-partiel.
La vice-doyenne de la Faculté de médecine de l’Université de Genève, Martine Collart, discute de ce propos dans un interview dans le Forum de la RTS. Selon elle, ce n’est pas un manque d’hommes qui pose problème pour la profession et qui entraînerait une pénurie, mais une mauvaise répartition d’une part dans les spécialités et aux premiers recours et d’autre part la répartition géographique. Il serait donc erroné de chercher le problème chez la répartition homme-femme.