Selon un journaliste de la NZZ, l’idée que tout·e citoyen·ne pourrait devenir chercheur·euse serait un leurre qui mettrait en danger l’activité scientifique. D’après lui, depuis les années 1980, une crise de confiance en l’institution scientifique aurait eu lieu et aurait contraint les chercheur·euse·s à entrer en dialogue avec la société. Cependant, comme toute profession, l’activité scientifique impliquerait des compétences spécifiques dont ne pourraient bénéficier que les personnes ayant reçu une formation spécialisée.
L’auteur de l’article juge qu’il est impossible que la science citoyenne mette des citoyen·ne·s chercheur·e·s à égalité avec des chercheur·e·s professionnel·le·s. La popularisation des sciences serait une idée séduisante, mais les sciences devraient veiller à ne pas perdre leur indépendance en se popularisant.
6 Nov 2018