Un étudiant de l’Université de Zurich a terminé la quasi-totalité son master en droit dans un seul semestre. Il estime que les étudiants d’aujourd’hui ne réfléchissent pas suffisamment en réseau. Leur pensée serait trop « compartimentalisée » et leurs connaissances trop superficielles à cause du système de Bologne.
Selon Danièle Wüthrich-Meyer, présidente de la Commission des examens d’avocat·e·s, le niveau des candidat·e·s au brevet serait généralement plus bas. Ceci serait visible dans l’examen des brevets d’avocats, ou le taux d’échec aurait augmenté ces dernières années.
Michael Hengartner, recteur de l’Université de Zurich et président de swissuniversities, voit également des possibilités d’amélioration du système de Bologne: « [Premièrement,] on pourrait mettre en place des programmes d’études de façon que le suivi de cours de connaissances de base soit la condition pour suivre d’autres modules. Il est également imaginable qu’il serait aussi un prérequis pour le master. Deuxièmement, on pourrait obliger les étudiants à faire une spécialisation au niveau de master. » Ceci aurait comme conséquence que le choix de cours ne serait plus entièrement libre. Troisièmement, M. Hengartner propose la (ré-)introduction d’examens finaux à la fin du Bachelor et Master, qui testeraient les connaissances globales du domaine pour voir si les connaissances des différentes modules ont été « interconnectées ».