A l’Université de Berne, 85 transgenres étudient et certains d’entre eux/elles se plaignent, que l’administration de l’université a du mal à accepter les adaptations des noms des personnes transsexuelles. Parfois, l’ancien nom aurait atterri sur la liste des présences. «C’est humiliant. Mon ancien nom ne regarde personne et n’est pas pertinent pour mes camarades», déclare un étudiant transsexuel. «L’Université exige obligatoirement le changement de nom officiel pour l’adaptation des documents», explique Alecs Recher, juriste et fondateur de Transgender Network Switzerland. Dans les cantons de Lucerne et Zurich, le nouveau nom peut aussi être repris sur les documents universitaires sans changement de nom officiel. Pour Alecs Recher, «l’université en tant qu’organisation étatique a le devoir de protéger les personnes transsexuelles au moyen de documents adéquats».
Par ailleurs, selon le Sonntagsblick, il existe de nombreux enfants, qui ne peuvent s’identifier avec leur sexe, si bien que ce dernier leur est attribué durant la naissance. Plusieurs manifestations auront lieu en Suisse sur le thème des enfants transgenres, par exemple jeudi (9.11.2017) à la Haute Ecole pédagogique de Zurich. Lukas Geiser (49 ans), qui y est compétent en tant que pédagogue sexuel explique le but de cet évènement: «les professeur·e·s doivent être sensibilisé·e·s, pour qu’ils réagissent correctement lorsqu’ils ont un enfant ou un adolescent transsexuel dans leur classe.»