Le FNS encourage cinq projets bénéficiant d’une participation suisse dans le cadre de CHANSE, HERA et NORFACE. Ces équipes de recherche internationales s’intéressent aux crises, à la santé et au bien-être psychique.
10 Jan 2025
10 Jan 2025
Le FNS encourage cinq projets bénéficiant d’une participation suisse dans le cadre de CHANSE, HERA et NORFACE. Ces équipes de recherche internationales s’intéressent aux crises, à la santé et au bien-être psychique.
9 Jan 2025
L’ancien conseiller d’État neuchâtelois socialiste Laurent Kurth a décidé de retirer sa candidature pour le poste de recteur de l’UNINE, suite à un préavis négatif de l’Assemblée de l’Université. Cette dernière comprend des représentant·es des professeur·es, des étudiant·es, du corps intermédiaire ainsi que du personnel. Faisant partie des deux derniers candidats et ayant pourtant rencontré du soutien avant et durant sa postulation, Laurent Kurth ne se serait pas senti légitime dans ce poste sans l’adhésion de la communauté universitaire. Rattrapé par ses précédents mandats, «il y a eu des oppositions de nature politique, qui se sont révélées assez clairement», déplore-t-il sur les ondes la RTS. «L’hypothèse d’un ancien ministre cantonal devenant recteur, sans parcours académique, a provoqué une vive polémique dans le canton.» Le parti des Vert’libéraux a déposé mercredi matin une interpellation portant plusieurs accusations de collusion. (Le Temps)
L’autre candidat finaliste pour le poste de recteur a également reçu un préavis négatif de l’Assemblée de l’Université. Il s’agit de Martin Hilpert, actuel vice-recteur de l’université. (RTS) Il n’est ainsi pas exclu que «le processus de nomination – qui s’est étalé sur sept mois – [doive] donc repartir de zéro. Il pourrait alors être demandé à l’actuel recteur, Kilian Stoffel (qui a donné sa démission pour l’été 2025), de prolonger son mandat.» (ArcInfo) Le Conseil de l’Université se réunira vendredi 10 janvier, dans le but de pouvoir rendre un rapport au Conseil d’Etat neuchâtelois d’ici la fin du mois.
8 Jan 2025
L’Université d’Aarhus a lancé une nouvelle collaboration portant sur la recherche fondamentale présentant un intérêt pour l’industrie. Les chercheur·euses et entreprises de tout le Danemark peuvent désormais publier leurs résultats et leurs données sur la plateforme Open Science, où l’information est disponible gratuitement pour toutes et tous. Open Science est «une plateforme qui structure le partage des connaissances de manière à relever un certain nombre de défis pratiques et juridiques», explique Mads Lebech, directeur général de la Fondation danoise de l’industrie, fondation qui a choisit de financer le projet à hauteur de 2,5 millions de couronnes danoises (env. CHF 315’000). L’objectif de la collaboration est que l’industrie et les universités profitent davantage de leurs connaissances et de leurs technologies respectives dans une zone sans brevet. La mise en place de cette plateforme rompt en effet avec la tendance des universités à breveter leurs découvertes, et constitue également une forme de contestation contre les pratiques commerciales des revues scientifiques. «D’autres environnements de recherche sont totalement libres de nous imiter et de copier-coller notre modèle. Nous espérons que cela se produira», énonce le professeur Kim Daasbjerg, instigateur du projet et actuel responsable de la plateforme.
«La première plateforme Open Science porte sur les matériaux intelligents et couvre initialement vingt petites et moyennes entreprises (PME), dont des fleurons de l’industrie danoise tels que ECCO, LEGO, VELUX, Vestas, Grundfos, SP Group et Terma, ainsi que des chercheurs des départements de chimie, de physique et d’ingénierie de l’université d’Aarhus et de toutes les autres universités du Danemark.»
7 Jan 2025
Le 20 décembre 2024, «La Commission européenne a débloqué la pleine association à Horizon Europe à partir de 2025, ainsi que le programme de recherche nucléaire d’Euratom. […] En tant qu’État non membre de l’UE, la Suisse pourrait rester exclue d’une poignée d’appels sensibles sur les technologies quantiques.» Cet accord met fin au retrait de Berne en 2021 des négociations régissant les relations bilatérales avec l’UE. Cet acte avait conduit à un blocage d’accès de la Suisse au programme, à l’exclusion des subventions du Conseil européen de la recherche (CER) et à la possibilité de rejoindre les consortiums industriels et universitaires -appelés Pillar II du programme- qu’en utilisant son propre financement national.
La politique suisse souhaite toutefois que les nouveaux accords soient soumis à un référendum public. L’UDC, arrivé en tête des sondages fédéraux l’année dernière, a déjà fait campagne contre le nouvel accord, alors que les responsables suisses de la recherche espèrent une victoire. La date et les détails des votes n’ont pas encore été déterminés. Le gouvernement suisse pourrait toutefois décider d’organiser des votes par accord sectoriel. Les votes pourraient ne pas avoir lieu avant 2028, selon certains médias suisses.
Un rejet de l’accord par les électeurs suisses pourrait empêcher le pays de rejoindre le Framework Programme 10 (FP10), successeur d’Horizon Europe, qui devrait débuter en 2028. Pour rappel, en 2014, la Suisse avait temporairement perdu l’accès complet à Horizon 2020, le programme qui l’a précédé, après que les électeurs suisses aient voté un référendum anti-immigration. Si les électeurs rejettent à nouveau l’accord et que la Suisse se voit à nouveau exclue du programme européen pour la recherche, les projets de recherche menés ne devraient toutefois pas s’arrêter instantanément. Le confédération interviendrait dans ce cas probablement avec un financement national, comme en 2021, afin de permettre à ses scientifiques de continuer à participer aux consortiums de Pillar II. Se retirer à nouveau après un référendum créerait néanmoins une «situation très incertaine que l’on ne peut pas contrôler et qui est très compliquée d’un point de vue administratif», a déclaré Torsten Schwede, nouveau président du FNS depuis cette année. Finalement, si la Suisse rejoignait le Framework Programme 10 (FP10), l’une des principales préoccupations du FNS est aujourd’hui la proposition de la Commission européenne d’autoriser la recherche à double usage dans le cadre du programme. Les scientifiques suisses pourraient se retrouver dans des «marécages politiques si un programme est trop étroitement associé à une certaine application militaire», affirme Torsten Schwede.
6 Jan 2025
Lors de leur assemblée des délégués en décembre dernier, les Jeunes libéraux-radicaux ont proposé une obligation de remboursement du coût des études des universitaires après ces dernières, pour les personnes dont l’impôt sur le revenu ne suffirait pas à couvrir les frais d’écolage. Cette revendication serait une réaction au fait que les personnes bien formées en Suisse travaillent de plus en plus à temps partiel. Elles gagnent ainsi moins d’argent qu’auparavant et paient donc moins d’impôts, impôts censés financer indirectement leurs études supérieures. En plus d’économiser de l’argent public, cette proposition réparerait une inégalité vis-à-vis des apprenti·es qui, dès leurs 18 ans, financent des formations dont ils·elles ne bénéficieront pas (Forum).
Pour Jonas Lüthy, président des Jeunes PLR, cette proposition n’empêcherait pas les personnes ayant des moyens modestes d’entreprendre des études, «au contraire, étant donné que les paiements rétroactifs n’interviennent qu’après». Cette proposition renforcerait pourtant les inégalités sociales, affirment des chercheur·euses en sociologie de l’éducation, car «les femmes souffriraient de manière disproportionnée d’une telle obligation de remboursement, car elles s’occupent plus souvent de la garde des enfants et travaillent donc plutôt à temps partiel» (24 heures).
De plus, il ne suffirait pas de «considérer les investissements dans la formation uniquement sous l’angle des recettes fiscales» (24 heures) mais de voir le remboursement également dans les bénéfices sociétaux du travail qu’effectuent les gens à la fin de leurs études (Forum).
Selon Matthias Aebischer, conseiller national socialiste, «les crèches sont si chères en Suisse que cela conduit à davantage de travail à temps partiel. C’est plutôt là qu’il faudrait agir.» (24 heures)
Cette proposition de remboursement s’inscrit parmi dix revendications du parti sur la formation. La manière dont cette proposition sera amenée dans l’arène politique n’a pas encore été définie. Des discussions sont en cours dans le parti.
6 Jan 2025
Le pays revient dans le programme européen de recherche Horizon Europe dès le 1er janvier 2025. (Frapp)
«L’arrangement transitoire [entre la Suisse et l’Union européenne] dans le domaine de la recherche et de l’innovation permettra aux acteurs en Suisse dès janvier 2025 «d’accéder à presque tous les appels d’offres d’Horizon Europe, du programme Euratom et du programme Digital Europe». […] Quant à la réintégration à Erasmus+, l’instrument de l’UE dédié à la mobilité des étudiants et des enseignants, elle serait envisageable à partir du 1er janvier 2027, à condition que les moyens financiers nécessaires soient alloués par le parlement.» (Le Temps)
6 Jan 2025
«À l’heure du bilan, Martin Vetterli […] parle de son arrivée à la présidence, de la période de confinement, de l’IA et de l’augmentation de la taxe universitaire pour certains étudiants.»
6 Jan 2025
La start-up Illumove SA basée sur le parc d’innovation de l’EPFL, aurait, selon la justice américaine, permis à un ingénieur iranien de contourner des restrictions à l’exportation ainsi que des sanctions américaines concernant le transfert de technologies et de biens. Du matériel utilisé pour la construction de drones à des fins militaires est concerné. Selon Emmanuel Barraud, porte-parole de l’EPFL, l’ingénieur iranien a travaillé comme chercheur postdoctoral à la haute école et a créé son entreprise en 2019. L’EPFL l’a ensuite aidé à établir son entreprise sur le parc d’innovation, avant que l’Iranien ne quitte l’EPFL en 2022. Illumove est aujourd’hui pourtant toujours active selon le registre du commerce et son adresse se trouve dans le parc d’innovation. Le porte-parole de l’EPFL déclare toutefois qu’à sa connaissance, le parc d’innovation avait résilié le contrat de location avec l’entreprise ou était sur le point de le faire, et il n’y a pas de raison pour que l’EPFL surveille ou contrôle Illumove, puisqu’elle n’a pas conclu de partenariat avec l’entreprise.
Les conséquences de cette affaire sont la modification et le renforcement de la procédure de participation au parc d’innovation, ainsi que la révision des conditions d’admission des étudiant·es et des chercheur·euses. Cela se fera de la même manière qu’à l’ETHZ, qui a intensifié son contrôle des chercheur·euses en octobre dernier, avec quelques particularités.
20 Déc 2024
Le parlement a voté le budget fédéral 2025 pour un total de plus de 85 milliards de francs. Dans les domaines des hautes écoles et de la recherche, les détails des suppléments s’établissent ainsi : écoles polytechniques fédérales (+12,5 millions), universités (+8 millions), hautes écoles spécialisées (+6 millions) et institutions pour la recherche (+3 millions).
Les principaux autres domaines bénéficiant d’augmentations budgétaires sont l’armée et le monde agricole. Les groupes essuyant les plus grandes pertes budgétaires sont l’asile, la coopération internationale et l’administration fédérale.
20 Déc 2024
Lundi 16 décembre, une centaine d’étudiant·es de la Haute Ecole de travail social (HETS) ont manifesté dans le hall de leur établissement, en faisant grève durant des heures de cours. Ils·elles protestaient contre l’augmentation de leur taxe semestrielle (de 500 à 700 francs, jusqu’à 1050 francs pour les étranger·ères). La direction de l’établissement s’est montrée encline à discuter avec les étudiant·es, quand bien même la décision a été prise au niveau global des hautes écoles romandes.
«La hausse des taxes universitaires reflète un désengagement croissant des autorités publiques, et pas un investissement sur l’enseignement», affirme une représentante des étudiant·es. Proportionnellement au budget des institutions, la plus-value que dégagerait une telle mesure reste minime, ont avancé plusieurs soutiens ayant fait le déplacement lundi (Le Courrier).
«Le secteur est déjà sujet aux arrêts maladie et aux burn- out. Alors si les étudiants doivent travailler encore plus à côté de leurs études pour les financer, ils arriveront déjà stressés et épuisés sur le marché du travail. Le calcul n’est pas bon.» pointe Benoît Besnard, coprésident de l’association des étudiants de la HETS, l’ADES (Tribune de Genève).
Les étudiant·es envisagent de poursuivre leur mouvement après les Fêtes (Tribune de Genève).
20 Déc 2024
La rectrice de l’Université de Fribourg, Katharina Fromm, a déclaré ouvertement dans les colonnes de La Liberté et des Freiburger Nachrichten son opposition au projet de doublement des frais de scolarité afin d’alléger le budget fédéral (rapport Gaillard, actuellement en discussion à Berne).
«Des frais de scolarité plus élevés représenteraient un fardeau financier considérable pour un nombre croissant d’étudiants et pour leurs familles. […] [Ils] accentue[nt] les inégalités sociales et la polarisation de la société, ce qui mènerait à moins de mixité sociale dans les universités et pourrait simplement rendre plus difficile l’accès des groupes défavorisés à l’enseignement supérieur. […] Le fait que moins de personnes aient accès à l’enseignement supérieur peut avoir un impact négatif sur l’économie, car une main-d’œuvre bien formée et diversifiée est essentielle à l’innovation et à la croissance économique, deux facteurs clés pour le succès de la Suisse.»
18 Déc 2024
Lundi (16.12.) à l’Université de Zurich, une table ronde sur le sujet «Quand une critique d’Israël est-elle antisémite ?» a été interrompue par cinq activistes activistes pro-palestiniens et pro-palestiniennes pendant plusieurs minutes. Selon le journal juif Tachles, il s’agissait de propos «anti-israéliens» notamment pendant les interventions de Ralph Friedländer, président de la Fédération suisse des communautés israélites (FSCI). Le modérateur de la conférence et le personnel de sécurité sont intervenus pour mettre fin à la perturbation. Les déclarations ont d’abord continué et une vingtaine de personnes ont quitté l’amphithéâtre. La table ronde a ensuite pu se poursuivre conformément au programme.
«Cet incident est un nouvel exemple inquiétant des perturbations et des protestations qui ont lieu depuis un an dans les universités suisses autour des thèmes d’Israël, de la Palestine, de Gaza et du Proche-Orient», a déclaré la FSCI, appelant aux universités de bannir ces formes de protestation «déconstructives, radicales et menaçantes» de l’espace académique.
Lundi après-midi également, un cours à l’université de Lucerne a dû être terminé plus tôt, à titre préventif, et le professeur a dû être accompagné vers la sortie. «Ceci en relation avec la présence de quelques membres du groupe ‘Students for Palestine’ sur le site et des activités en ligne de leur côté», indique l’université de Lucerne.
18 Déc 2024
«Les négociations bilatérales avec l’Union européenne avancent à grands pas. Selon plusieurs sources recoupées par SRF, le Conseil fédéral a décidé vendredi de découper le paquet d’accords bilatéraux à venir en quatre « tranches ». Le peuple pourrait donc être amené à se prononcer quatre fois.»
18 Déc 2024
Parmi les deux candidatures retenues à l’Université de Neuchâtel figure celle d’un ancien politicien. Cela suscite la question générale : «Faut-il une solide expérience académique pour diriger une université?» Le Forum a invité pour ce débat entre Anne Donou, directrice régionale du cabinet de conseil Von Rundstedt, et Astrid Epiney, ancienne rectrice de l’Université de Fribourg.
Cette dernière insiste sur le caractère spécifique d’une université, dans laquelle la liberté académique joue un rôle important. Anne Donou, de son côté, juge que l’université est une institution comme une autre et que le choix dépend de la situation, qu’il s’agisse de rechercher la continuité ou le changement.
17 Déc 2024
«A-t-on le droit, lorsqu’on est scientifique, de s’engager dans le débat public ? A cette question devenue cruciale pour un nombre croissant de chercheurs, Sortir des labos pour défendre le vivant (Seuil, 72 pages, 4,90 euros), rédigé par une dizaine de membres du collectif Scientifiques en rébellion, apporte une réponse engagée, mais aussi argumentée. L’organisation, qui regroupe quelque 500 chercheurs de divers disciplines, alerte depuis 2020 sur l’urgence à lutter contre le réchauffement climatique et l’effondrement de la biodiversité.»
17 Déc 2024
«En 2024, deux enquêtes ont été menées à l’EPFL pour en savoir plus sur l’usage de logiciels d’intelligence artificielle générative (IAG) dans le cadre de l’éducation et des études. Côté enseignant, 61,5% des répondantes et répondants font usage de l’IAG, contre 79% côté étudiant. Si l’IAG est appréciée, il y a aussi un besoin de renforcer les compétences [pour] l’utiliser de manière plus efficiente dans le cadre éducatif.»
17 Déc 2024
Grâce à un soutien de deux millions de francs de la société coopérative la Mobilière, l’Université de Berne ouvre une nouvelle chaire de recherche alliant médecine préventive et sciences climatiques. Cette chaire, financée pour une durée initiale de 5 ans, s’interrogera sur les conséquences climatiques et la santé publique dans les espaces habités. Son but sera de définir de nouvelles stratégies de prévention et d’adaptation. «Grâce à l’approche interdisciplinaire à l’interface de la médecine préventive et des sciences climatiques, cette recherche est unique en Suisse», annonce la rectrice de l’Université de Berne Virginia Richter.
17 Déc 2024
Il y a un peu plus d’un mois, un reportage de la SRF rapportait que deux professeurs accusés d’agressions sexuelles en 2018 et 2019 auraient été protégés par l’Université de Bâle. Il y a quelques jours, des activistes du groupe Revolutionäres Antipatriarchales Bündnis Basel (RAB) ont accroché des affiches avec les noms et les visages des professeurs concernés. Ils·elles manifestent ainsi leur désaccord avec la politique de l’Université, qui a laissé en poste les deux professeurs, moyennant un avertissement et une menace de licenciement.
En tant qu’«institution de droit public», l’université n’a pas de liberté de licenciement comme dans le secteur privé, explique la vice-rectrice de l’université Nadja Braun-Binder (Basler Zeitung). La vice-rectrice ajoute «de mon point de vue, dans les deux cas, l’université n’avait pas du tout la possibilité juridique de licencier les professeurs».
Les identités des professeurs étant désormais connues de nombreux·ses étudiant·es suite à l’action d’affichage, leurs cours sont dorénavant parfois boycottés.
16 Déc 2024
Sous l’impulsion de la présidente Isabel Díaz Ayuso, le financement public des 5 universités publiques de la région de Madrid a très fortement été réduit. «Depuis quinze ans, le financement des universités publiques a chuté de 35%» dénonce Juan Ignacio Varela, professeur à la Complutense, université prestigieuse de Madrid, et député de Mas Madrid. Contrainte de réduire ses dépenses, son université paie, par exemple, nombre de ses «professeurs associés» moins de 1000 euros par mois. Les 5 recteurs ont appelé à l’aide pour la «survie» de leurs universités. La région de Madrid leur a alors accordé une augmentation budgétaire de 47 millions d’euros, un montant qu’ils jugent toutefois «insuffisant», réclamant 200 millions d’euros. «La dynamique est idéologique. On désinvestit dans le public pour favoriser le privé», dénonce la professeure de sociologie de l’éducation Maria Fernández Mellizo Soto. Comme justification, la présidente de Madrid déclare qu’elle ne peut pas «défendre les universités publiques qui sont un lieu d’endoctrinement du gauchisme».
13 Déc 2024
Dans la sélection du futur recteur·rice de l’Université de Neuchâtel, il ne reste plus que le dossier de l’ancien conseiller d’Etat socialiste Laurent Kurth, sans expérience dans le monde académique, et celui du vice-recteur Martin Hilpert sur la table du conseil de l’Université, présidé par l’ancien conseiller aux Etats socialiste Didier Berberat, qui s’est récusé. Le président cantonal du parti Vert’libéral, Maxime Auchlin, a réagi jeudi sur Facebook en évoquant «un pur scandale bien typique de la République des copains dans le canton de Neuchâtel». Contacté, il s’étonne qu’une personnalité dont le CV ne correspond «pas du tout aux critères attendus» se retrouve à ce niveau de la procédure. Il continue: «Dans un rapport rendu l’an dernier en commission sur l’université, nous soulevions aussi un manque de gouvernance dans l’institution et des questions sur son autonomie vis-à-vis du politique. L’éventualité de la nomination à un tel poste d’un conseiller d’Etat tout juste «retraité» est profondément problématique!»