Des parlementaires britanniques ont mis en garde contre une potentielle émigration de scientifiques européen·ne·s hautement qualifié·e·s en raison du Brexit.
26 Avr 2017
26 Avr 2017
Des parlementaires britanniques ont mis en garde contre une potentielle émigration de scientifiques européen·ne·s hautement qualifié·e·s en raison du Brexit.
25 Avr 2017
La plateforme de financement participatif « we made it » contient maintenant un site appelé « science booster », qui permet de chercher du financement de projets de recherches. Ceci serait surtout avantageux pour des chercheurs encore peu connus, qui n’auraient que peu de chances d’obtenir des fonds du FNS, « trop bureaucratique et peu innovateur ». En moyenne, les projets de recherches génèrent environ 4000 Dollars sur de tels sites de crowdfunding. Les fonds de recherche du FNS sont normalement plus importants, mais demandent également une évaluation par des pairs et d’autres mécanismes de contrôle.
25 Avr 2017
A l’occasion de la décision du Tribunal administratif de Zurich de permettre l’expérimentation sur des singes rhésus, l’auteur Tages-Anzeiger demande une meilleure représentation des intérêts des animaux. Actuellement, sept sur onze membres de la Commission pour l’expérimentation animale sont des personnes proposées par les rectorats de l’Université et l’ETH de Zurich. Seuls trois membres sont de la protection animale et ces derniers ne peuvent pas représenter les droits des animaux en question au niveau fédéral. L’auteur propose notamment trois solutions. La première est la plus radicale : L’interdiction de toute expérimentation stressante sur des primates. Une motion de ce sens est en cours, le Conseil fédéral avait cependant recommandé son refus. La deuxième suggestion esi une composition « plus correcte » de la Commission pour l’expérimentation animale. La troisième solution serait le droit de recours des organisations de protection animale au niveau national.
24 Avr 2017
Dans la compétition internationale pour les étudiants les plus talentueux et les professeurs le plus renommés, les universités investissent de plus en plus de moyens dans le marketing. L’ETH de Zurich et l’Université de Saint-Gall (HSG) estiment que pour rester compétitif, il est nécessaire d’être présent dans les médias internationaux.
Pour Jürg Roggenbauch, porte parole de la HSG, une bonne visibilité est garantie quand il y a des bons experts qui sont attractifs pour les journalistes à la recherche de sujets pertinents. Le HSG mandate alors depuis des années une agence PR avec des sièges à Londres, Vienne et Francfort. Cette agence met les experts en contact avec des médias germanophones « culturellement proches », mais également avec des médias anglophones. L’ETH et la HSG forment les conférenciers dans le passage à la radio ou à la télévision. La HSG a même mis en place un studio de télévision, qui permet des interviews télévisés en direct.
L’ETH organise plutôt des événements à l’étranger à des endroits stratégiques, comme sur les côtes des Etats-Unis ou en Asie, en invitant la presse. L’EPFL n’a pas engagée une agence PR, mais entretient toutefois un bon réseau. Elle travaille étroitement avec Swissnex, ce qui facilite la mise en contact entre journalistes et chercheur·e·s.
24 Avr 2017
Une section suisse de l’organisation Scholars at Risk, qui défend les chercheurs·euses menacé·e·s dans le monde, a été créée. Ses fonds proviennent de dons, la Confédération ne participant pas au projet. Olivier Vincent, responsable des relations internationales de l’Université de Genève et membre de Scholars at Risk, veut créer des chaires professorales spécifiquement pour les scientifiques persécuté·e·s dans leur pays d’origine. Engim Sustam, qui a fui la Turquie et est désormais chercheur à l’UNIGE, appelle à la création d’un fonds pour les scientifiques, non seulement de Turquie, mais du monde entier, devant fuir leur pays pour des raisons politiques.
24 Avr 2017
Presque un·e athlète suisse sur deux qui a participé aux Jeux olympiques de Londres en 2012 était immatriculé·e dans une haute école. La coordination du sport de haut niveau et des études est un défi. « Les sportifs d’élite devraient pouvoir suivre un cursus normal. Cependant, ils ont parfois besoin d’aménagements spéciaux, par exemple la possibilité de repousser des examens ou de prolonger la durée des études », explique la cheffe des sports universitaires à l’Université de Bâle. Cette alma mater exprime sa reconnaissance envers les sports avec un prix annuel pour le ou la meilleur·e athlète de l’année, décerné pendant le dies academicus.
24 Avr 2017
Envisager une pleine association au programme Erasmus+ avant 2020 n’est pas réaliste, affirme le secrétaire d’Etat à la formation Mauro Dell’Ambrogio. Le parlement devrait non seulement voter un nouveau crédit, mais toutes les structures existant précédemment devraient également être reconstruites. Le Conseiller fédéral à l’économie et la formation Johann Schneider-Ammann estime que les exigences financières de l’Union européenne sont trop élevées et que la Suisse a actuellement un programme de substitution quasiment équivalent.
Pour Matthias Aebischer, conseiller national PS et membre de la commission à la formation, une prolongation de l’exclusion comporte cependant des risques à long terme, en particulier que les hautes écoles perdent de l’influence et que les étudiant·e·s suisses soient désavantagé·e·s. Le programme qui fera suite à Erasmus+ en 2021 reste la dernière option, pour laquelle des parlementaires se mobiliseront si la Confédération devait encore ajourner la pleine réassociation de la Suisse à Erasmus.
24 Avr 2017
Le conseiller aux Etats Didier Berberat, jusqu’ici vice-président, est le nouveau président du conseil de l’Université de Neuchâtel. Plus resserré – neuf membres au lieu de 19 précédemment, tou·te·s nouveaux·elles venu·e·s à l’exception de Didier Berberat –, celui-ci se voit attribuer de nouvelles compétences avec la loi entrée en vigueur le 1er janvier dernier, qui donne plus d’autonomie à l’université.
24 Avr 2017
De nombreuses marches pour la science ont eu lieu dans plus de 500 villes du monde samedi ; à Genève, 600 personnes se sont réunies. Les initiateurs du mouvement né sur Internet entendaient célébrer le rôle de la science dans la société et rappeler les fondements de la démarche scientifique. En Suisse, les organisateurs n’ont pas insisté sur les récentes coupes budgétaires aux États-Unis ou les freins à la mobilité scientifique, afin que la marche ne soit pas perçue comme une manifestation partisane.
Soutenant le principe de la mobilisation, Nouria Hernandez, rectrice de l’Unil, affirme que « certains faits sont largement établis ; les nier, c’est remettre en cause le principe même d’une poursuite de la vérité. Et quand cela provient du dirigeant d’une des principales puissances mondiales, c’est grave ». Pour d’autres, « la marche est une mauvaise idée. Elle menace de discréditer la nature objective de la recherche scientifique, qui est si cruciale à son identité », écrit ainsi Arthur W. Lambert, un chercheur américain.
21 Avr 2017
Le Tribunal administratif du canton de Zurich a avalisé les expérimentations sur deux singes dans le cadre d’une recherche en neurosciences à l’Université de Zurich et à l’EPFZ. La Commission cantonale sur les expérimentations animales avait déjà autorisé en 2014 ces expérimentations, mais les défenseurs·euses des animaux avaient fait recours. Ces derniers estiment par ailleurs qu’étant peu nombreux au sein de la Commission, ils sont désavantagés.
21 Avr 2017
Une marche pour la science aura lieu demain à Genève et dans plus de 500 villes du monde. Le mouvement est parti des États-Unis avec l’objectif de protester contre plusieurs décisions de la nouvelle administration, mais c’est désormais plus généralement pour rappeler le rôle primordial de la science et contester sa décrédibilisation à des fins politiques que des scientifiques et des citoyen·ne·s du monde entier y participeront.
Pour Jean-Jacques Aubert, professeur à Neuchâtel et président de l’Académie suisse des sciences humaines et sociales, la tendance du monde politique à ignorer certains faits scientifiques existe déjà en Suisse, par exemple concernant la persistance, malgré des études statistiques, de l’idée selon laquelle les titulaires d’un diplôme en sciences sociales ou humaines se retrouvent au chômage après leurs études.
20 Avr 2017
Depuis fin 2015, l’Université de Fribourg bloque l’accès à des sites web « de certaines catégories » (pornographie, malware, téléchargements « peer-to-peer », phishing, contenu appelant à la violence et sites webs permettant de surfer anonymement). Si la rectrice parle de mesure de sécurité, un étudiant en droit estime qu’il s’agit de censure : « Ce n’est pas la mission de l’université de tenir ses étudiants et collaborateurs en tutelle ». L’EPFL a également restreint l’’accès à certains sites web, mais seulement ceux au « contenu dangereux », contenant par exemple des virus.
20 Avr 2017
Le manque de personnel soignant peut, selon l’article, être combattu par des mesures propres à la profession. Un tiers du personnel infirmier en dessous de 35 ans et 56% des plus de 50 ans n’exercent plus leur profession. La fidélisation est un problème ainsi que le niveau des salaires. Selon un sondage de l’Observatoire suisse de la santé, le niveau de satisfaction des infirmières est le plus faible à propos du salaire, de la charge de travail, de la flexibilité des horaires, des possibilités d’évolution dans l’institution et de la participation aux décisions.
L’Association suisses des infirmiers·ères a lancé une initiative populaire qui demande que le personne soignant ait davantage de responsabilités. Elle demande de distinguer les prestations de soins fournies par les infirmières de celles que doivent prescrire les médecins. Ceci rendrait le système « plus efficace ».
20 Avr 2017
La « politique basée sur l’évidence » est censée rendre l’action des pouvoirs politiques plus efficace et performante. Les faits scientifiquement obtenus complètent la politique et améliorent la qualité des discours politiques. Ils rendent les discours non seulement plus informatifs, mais également meilleurs, car les participants reviennent plus souvent aux arguments de leurs opposants et appuient plus leur argumentation sur le bien commun. Les positions ne sont donc pas formulées par intérêt personnel mais s’orientent plutôt aux défavorisés et au bénéfice du plus grand nombre de personnes.
Les scientifiques ont le potentiel d’amener des connaissances aux débats, de partager leurs résultats avec les citoyens et ainsi de créer un débat de bonne qualité. Ce potentiel est, selon les auteur·e·s, en grande partie inutilisé, les scientifiques étant fortement sous-représentés dans les débats politiques. La « March for Science » à Genève aurait comme objectif d’attirer l’attention sur l’importance de l’accès public à des connaissances pour la liberté et prospérité des gens. Alors que les faits alternatifs se répandent aux États-Unis et que la meilleure université hongroise est fermé à cause de son indépendance vis-à-vis du gouvernement, une manifestation est nécessaire.
19 Avr 2017
Le bilan de 2014 de la Commission pour la technologie et l’Innovation (CTI) était mitigé : Un rapport liste notamment des conflits d’intérêts dans la distribution d’argent, des conflits entre personnes, des limites floues entre les compétences de la présidence et de la direction, des coûts administratifs relativement élevés et la dépendance à l’égard de certains spécialistes. Le Conseil fédéral a réagi avec une réorganisation de la CTI dans une institution publique nommée à partir de 2018 Innosuisse, qui aura une délimitation plus claire entre des tâches stratégiques et opératives du parlement. Une étude récente se base entre autres sur un sondage de 1500 entreprises et partenaires de recherches et estime que l’effet d’aubaine (donc les moyens publics sans effet) s’élève de 40% à 60%.
19 Avr 2017
À l’occasion de la March for Science, il est important que l’autorité scientifique ne soit pas perçue comme une autre forme d’élitisme de gauche. L’auteur de l’article estime que des scientifiques pourraient, au lieu de sermonner, communiquer différemment avec le grand public. Plutôt que se contenter d’expliquer pourquoi certaines théories populaires sur la vaccination ou le réchauffement climatique sont fausses, la communication scientifique devrait appeler aux émotions et aux valeurs du public, expliquer pourquoi la recherche est importante pour l’auteur·e personnellement et essayer de gagner ainsi la confiance du public. Des compétences rhétoriques sont essentielles, et moins celles de conférencier·ère.
18 Avr 2017
Peter Strohschneider, Historien médiéval et président de la Société allemande de recherche, estime que les sciences doivent se prononcer, « par exemple pendant le « March for Science », pour une société pluraliste, contre les ennemis vulgaires de la recherche et contre le mépris autocrate contre la critique. Cette [science] n’est pas la propriétaire de la vérité, mais l’instance d’une recherche de vérité éclairée, moyennant des méthodes fiables. Et seulement si elle se prend au sérieux de cette façon, elle peut contribuer à ce que les questions de vérité ou mensonge soient traitées comme une question de fait et non une question de pouvoir. »
17 Avr 2017
Il n’y a pas assez de places en pédagogie spécialisée dans les HEP suisses, au regard du nombre de candidat·e·s postulant pour un tel cursus. Les HEP ont fortement augmenté leurs effectifs ces dernières années mais ne répondent toujours pas aux besoins des écoles en enseignant·e·s spécialisé·e·s.
17 Avr 2017
Selon une étude sur les trajectoires de carrière de 73’000 scientifiques aux Etat-Unis, l’âge moyen des chercheur·e·s a augmenté. L’attractivité de la carrière académique pour les jeunes chercheur·e·s talentueux pourrait se dégrader, particulièrement si des grandes coupes budgétaires sont en vue.
15 Avr 2017
Est-ce que la Suisse encourage les enfants surdoués de manière suffisante ? Non, dit Maximilian Drisch (13), qui commencera l’Université de Zurich l’année prochaine. Il avait fait sa maturité en mathématiques à 9 ans avec la note maximale. Il se demande pourquoi il y a deux douzaines de gymnases sportifs et de nombreux gymnases avec une spécialisation en musique, mais pas un seul gymnase avec spécialisation dans les domaines MINT. D’ailleurs, il y a de plus en plus d’étudiants qui étudient les sujets MINT dans les Hautes Ecoles suisses.