Avec 11% de ses étudiant·e·s provenant du Tessin, l’Université de Fribourg détient la réputation de pôle tessinois en Romandie.
1 Mai 2017
1 Mai 2017
Avec 11% de ses étudiant·e·s provenant du Tessin, l’Université de Fribourg détient la réputation de pôle tessinois en Romandie.
28 Avr 2017
Inauguré jeudi, un incubateur situé dans l’Innovation Park de l’EPFL accueillera une trentaine de start-up actives dans les nouvelles technologies de l’éducation. Les plates-formes d’éducation digitale constituent un marché en pleine croissance, dont les investissements devraient dépasser les 250 milliards de francs dans le monde en 2020.
28 Avr 2017
La Suisse ne devrait pas réintégrer Erasmus+ avant 2021. Une pétition a été lancée par des organisations étudiantes et les jeunesses de partis pour tenter de préserver le programme de mobilité. Martina Weiss, la secrétaire générale de swissuniversities, a déclaré que la Suisse devait impérativement être pleinement réassociée en 2021 au plus tard, quand le programme succédant à Erasmus+ entrera en vigueur. Dans l’éditorial du St.Galler Tagblatt, on regrette que le Conseil fédéral n’ait pas essayé de trouver un compromis avec l’Union européenne sur le montant du financement nécessaire, la participation à Erasmus, telle celle à Horizon 2020, contribuant à ce que la place de formation suisse reste connectée au réseau européen.
27 Avr 2017
« La Suisse ne devrait pas réintégrer le programme européen d’encouragement de la mobilité des étudiants Erasmus+ avant 2021. Le Conseil fédéral propose au Parlement d’en rester à la solution nationale. »
27 Avr 2017
Mauro Dell’Ambrogio, Secrétaire d’Etat à la formation, remet en question les 530 millions de francs que les Universités de Bâle, Berne, Lausanne et Zurich versent aux hôpitaux universitaires cantonaux respectifs (180 millions pour le CHUV) comme compensations pour la formation de base que ces derniers fournissent aux futurs médecins. Ces 530 millions correspondent à 85% des contributions annuelles de la Confédération aux universités et sont absorbés par les hôpitaux cantonaux pour 700 diplômes délivrés annuellement – seulement 4% de tous les diplômes universitaires. Cas particulier dans le système de formation, les coûts de la formation pratique des médecins sont donc assumés par les universités (les tribunaux n’exigeant par exemple pas d’être remboursés pour les stages des futur·e·s juristes). Alors que la formation pour la médecine humaine est extrêmement onéreuse et les places d’études limitées, Mauro Dell’Ambrogio espère que le nouveau programme de financement fédéral pour la médecine pourra changer la situation actuelle, puisque la formation de certains cursus sera désormais étalée sur plusieurs cantons.
27 Avr 2017
L’Association féministe de l’Université de Lausanne (AFU) est scandalisée par le thème « Masaï Mara » du Bal HEC, qu’elle juge raciste.
27 Avr 2017
Konrad Paul Liessmann, professeur de philosophie et d’éthique à l’Université de Vienne, discute de la Marche pour la Science : s’il est nécessaire de défendre la science contre les attaques de Trump ou d’Orbán, la liberté dans la recherche est compromise depuis bien longtemps et pour des raisons plus essentielles. Liessmann dénonce l’importance croissante des fonds tiers dans la recherche sous contrat, le jugement de l’excellence à partir des indicateurs bibliométriques, l’alignement de la recherche sur le marché américain de la science, les conditions de travail précaires de la relève académique, le « corset enchaînant » du système de Bologne, qui étouffe tout esprit de liberté dans la recherche ou l’enseignement, ou encore l’avènement du discours du politiquement correct qui règnerait dans les sciences sociales et humaines.
Le manque de confiance envers la science ne serait ainsi pas seulement le produit d’un manque d’éducation des amateurs·rices des théories du complot, mais la conséquence de la perception que la science peut être malléable dans certains domaines sensibles de la politique et de l’économie. Selon lui, regagner la confiance ne peut passer que par une pratique scientifique capable de débattre de controverses ouvertes de manière indépendante et incorruptible.
27 Avr 2017
La Commission européenne a lancé une procédure d’infraction, qui pourrait se terminer devant la Cour de justice de l’UE et se solder par de lourdes sanctions financières, contre la nouvelle loi hongroise sur les universités Cette dernière compromettrait l’existence de la Central European University, liée aux Etats-Unis, en exigeant d’elle une série de conditions à remplir sous menace de retirer sa licence d’exploitation. Son recteur, Michael Ignatieff, critique vivement cette loi, qu’il considère comme « une stratégie visant à fermer une institution libre ».
26 Avr 2017
La solution transitoire pour le programme Erasmus+ pourrait être prolongée jusqu’à 2020, le Conseiller fédéral à la formation Johann Schneider Ammann estimant qu’elle répond presque aux mêmes exigences tout en représentant près de la moitié des coûts de la pleine participation à Erasmus. Les étudiant·e·s suisses n’ont cependant plus accès à certaines universités prestigieuses, comme Cambridge ou Madrid. Pour Yves Flückiger, recteur de l’Université de Genève, la prolongation du statu quo peut être problématique : « Sans une coopération avec les universités d’élite européennes, les hautes écoles suisses perdent peu à peu en visibilité ».
Martin Fischer, le porte-parole du Secrétariat d’Etat à la formation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI), nuance la situation : « Toute une série d’indicateurs démontre que l’intérêt international est toujours aussi grand qu’auparavant pour nos institutions et leurs prestations dans l’enseignement et la recherche. »
26 Avr 2017
Dans un courrier des lecteurs, Jean-François Emmenegger [de l’Université de Fribourg] défend la discrétion lors du financement de chaires professorales par des fonds tiers. Selon lui, les industries qui financent ces postes attestent la qualité de recherche et d’enseignement d’une université. Il ne serait pas nécessaire d’en assurer la transparence, l’économie n’ayant pas de mauvaise influence sur la bonne marche de l’université.
26 Avr 2017
Le magazine Science a analysé les articles de presse au sujet du « March for science ». Les médias en ont beaucoup parlé aux Etats-Unis, où il y avait le plus grand nombre de participants. La plupart des échos étaient positifs, mais Fox News et CNN ont donné la parole à un climatosceptique de l’Université de Princeton, qui a critiqué le fait que la manifestation se focalisait entre autres sur le changement climatique. « Well, most of the don’t know any science. It’s sort of a religious belief for them. » Ces émissions ont été critiquées ensuite pour avoir donné la parole à un sceptique du changement climatique et non aux « 97 ou 98 » scientifiques qui estiment que ce phénomène est réel. En Grande-Bretagne, la BBC reporte une « celebration of science amid fears research is under threat from a ‘post-truth’ age and Brexit ». Certains articles ont également repris une affaire de l’année passée, où un politicien a attaqué les économistes pendant la campagne pro-Brexit : « People have had enough of experts ». En France, les médias étaient occupés par des sujets d’actualité plus pressante, mais le Monde a couvert ce sujet avec deux articles. L’article de Science conclut que la marche a été un succès grâce aux pancartes qui reflètent la créativité et l’humour des participants, antidotes à la peur des sciences.
26 Avr 2017
Des parlementaires britanniques ont mis en garde contre une potentielle émigration de scientifiques européen·ne·s hautement qualifié·e·s en raison du Brexit.
25 Avr 2017
La plateforme de financement participatif « we made it » contient maintenant un site appelé « science booster », qui permet de chercher du financement de projets de recherches. Ceci serait surtout avantageux pour des chercheurs encore peu connus, qui n’auraient que peu de chances d’obtenir des fonds du FNS, « trop bureaucratique et peu innovateur ». En moyenne, les projets de recherches génèrent environ 4000 Dollars sur de tels sites de crowdfunding. Les fonds de recherche du FNS sont normalement plus importants, mais demandent également une évaluation par des pairs et d’autres mécanismes de contrôle.
25 Avr 2017
A l’occasion de la décision du Tribunal administratif de Zurich de permettre l’expérimentation sur des singes rhésus, l’auteur Tages-Anzeiger demande une meilleure représentation des intérêts des animaux. Actuellement, sept sur onze membres de la Commission pour l’expérimentation animale sont des personnes proposées par les rectorats de l’Université et l’ETH de Zurich. Seuls trois membres sont de la protection animale et ces derniers ne peuvent pas représenter les droits des animaux en question au niveau fédéral. L’auteur propose notamment trois solutions. La première est la plus radicale : L’interdiction de toute expérimentation stressante sur des primates. Une motion de ce sens est en cours, le Conseil fédéral avait cependant recommandé son refus. La deuxième suggestion esi une composition « plus correcte » de la Commission pour l’expérimentation animale. La troisième solution serait le droit de recours des organisations de protection animale au niveau national.
24 Avr 2017
Dans la compétition internationale pour les étudiants les plus talentueux et les professeurs le plus renommés, les universités investissent de plus en plus de moyens dans le marketing. L’ETH de Zurich et l’Université de Saint-Gall (HSG) estiment que pour rester compétitif, il est nécessaire d’être présent dans les médias internationaux.
Pour Jürg Roggenbauch, porte parole de la HSG, une bonne visibilité est garantie quand il y a des bons experts qui sont attractifs pour les journalistes à la recherche de sujets pertinents. Le HSG mandate alors depuis des années une agence PR avec des sièges à Londres, Vienne et Francfort. Cette agence met les experts en contact avec des médias germanophones « culturellement proches », mais également avec des médias anglophones. L’ETH et la HSG forment les conférenciers dans le passage à la radio ou à la télévision. La HSG a même mis en place un studio de télévision, qui permet des interviews télévisés en direct.
L’ETH organise plutôt des événements à l’étranger à des endroits stratégiques, comme sur les côtes des Etats-Unis ou en Asie, en invitant la presse. L’EPFL n’a pas engagée une agence PR, mais entretient toutefois un bon réseau. Elle travaille étroitement avec Swissnex, ce qui facilite la mise en contact entre journalistes et chercheur·e·s.
24 Avr 2017
Une section suisse de l’organisation Scholars at Risk, qui défend les chercheurs·euses menacé·e·s dans le monde, a été créée. Ses fonds proviennent de dons, la Confédération ne participant pas au projet. Olivier Vincent, responsable des relations internationales de l’Université de Genève et membre de Scholars at Risk, veut créer des chaires professorales spécifiquement pour les scientifiques persécuté·e·s dans leur pays d’origine. Engim Sustam, qui a fui la Turquie et est désormais chercheur à l’UNIGE, appelle à la création d’un fonds pour les scientifiques, non seulement de Turquie, mais du monde entier, devant fuir leur pays pour des raisons politiques.
24 Avr 2017
Presque un·e athlète suisse sur deux qui a participé aux Jeux olympiques de Londres en 2012 était immatriculé·e dans une haute école. La coordination du sport de haut niveau et des études est un défi. « Les sportifs d’élite devraient pouvoir suivre un cursus normal. Cependant, ils ont parfois besoin d’aménagements spéciaux, par exemple la possibilité de repousser des examens ou de prolonger la durée des études », explique la cheffe des sports universitaires à l’Université de Bâle. Cette alma mater exprime sa reconnaissance envers les sports avec un prix annuel pour le ou la meilleur·e athlète de l’année, décerné pendant le dies academicus.
24 Avr 2017
Envisager une pleine association au programme Erasmus+ avant 2020 n’est pas réaliste, affirme le secrétaire d’Etat à la formation Mauro Dell’Ambrogio. Le parlement devrait non seulement voter un nouveau crédit, mais toutes les structures existant précédemment devraient également être reconstruites. Le Conseiller fédéral à l’économie et la formation Johann Schneider-Ammann estime que les exigences financières de l’Union européenne sont trop élevées et que la Suisse a actuellement un programme de substitution quasiment équivalent.
Pour Matthias Aebischer, conseiller national PS et membre de la commission à la formation, une prolongation de l’exclusion comporte cependant des risques à long terme, en particulier que les hautes écoles perdent de l’influence et que les étudiant·e·s suisses soient désavantagé·e·s. Le programme qui fera suite à Erasmus+ en 2021 reste la dernière option, pour laquelle des parlementaires se mobiliseront si la Confédération devait encore ajourner la pleine réassociation de la Suisse à Erasmus.
24 Avr 2017
Le conseiller aux Etats Didier Berberat, jusqu’ici vice-président, est le nouveau président du conseil de l’Université de Neuchâtel. Plus resserré – neuf membres au lieu de 19 précédemment, tou·te·s nouveaux·elles venu·e·s à l’exception de Didier Berberat –, celui-ci se voit attribuer de nouvelles compétences avec la loi entrée en vigueur le 1er janvier dernier, qui donne plus d’autonomie à l’université.
24 Avr 2017
De nombreuses marches pour la science ont eu lieu dans plus de 500 villes du monde samedi ; à Genève, 600 personnes se sont réunies. Les initiateurs du mouvement né sur Internet entendaient célébrer le rôle de la science dans la société et rappeler les fondements de la démarche scientifique. En Suisse, les organisateurs n’ont pas insisté sur les récentes coupes budgétaires aux États-Unis ou les freins à la mobilité scientifique, afin que la marche ne soit pas perçue comme une manifestation partisane.
Soutenant le principe de la mobilisation, Nouria Hernandez, rectrice de l’Unil, affirme que « certains faits sont largement établis ; les nier, c’est remettre en cause le principe même d’une poursuite de la vérité. Et quand cela provient du dirigeant d’une des principales puissances mondiales, c’est grave ». Pour d’autres, « la marche est une mauvaise idée. Elle menace de discréditer la nature objective de la recherche scientifique, qui est si cruciale à son identité », écrit ainsi Arthur W. Lambert, un chercheur américain.