La Haute Ecole de santé Fribourg propose des soins pour les étudiants, appliqués par des étudiants.
L’Université de Lucerne proposera à partir d’automne un bachelor en psychologie et prévoit d’ouvrir un cabinet de psychologie.
29 Mai 2024
La Haute Ecole de santé Fribourg propose des soins pour les étudiants, appliqués par des étudiants.
L’Université de Lucerne proposera à partir d’automne un bachelor en psychologie et prévoit d’ouvrir un cabinet de psychologie.
29 Mai 2024
«Les Advanced Grants du Conseil européen de la recherche (European Research Council, ERC) sont mis au concours jusqu’au 29 août 2024. Pour la première fois depuis trois ans, les chercheurs en Suisse peuvent à nouveau postuler pour ces subventions.»
28 Mai 2024
«A force d’assister, impuissants, aux conséquences du dérèglement climatique, de plus en plus de scientifiques choisissent de s’engager : prises de parole sur les réseaux sociaux, soutiens à des actions en justice, désobéissance civile… Tous se questionnent aussi sur l’avenir de la science. […] Pour beaucoup, le système de recherche actuel basé sur la compétition entre scientifiques ne semble pas compatible avec la réduction des émissions de gaz à effet de serre.»
28 Mai 2024
Patrizia Nanz, Présidente du Euorpean University Institute de Florence, s’exprime sur la question des manifestations pro-palestiniennes dans les universités du monde entier. Madame Nanz pense que «les gens comme [elle] devraient soutenir le droit des étudiants à protester contre Gaza». Selon Madame Nanz «[l]a répression brutale des manifestations étudiantes, d’Amsterdam à Los Angeles, met en lumière les défaillances au cœur de nos universités [et le fait que] la plupart des institutions universitaires se [soient] éloignées de leur principale clientèle».
Selon Madame Nanz, en outre, les étudiant·es «ont raison de prendre les administrateurs à partie lorsqu’ils demandent la transparence sur les liens financiers et corporatifs de leur université. Il devrait s’agir d’une pratique courante et non d’une discussion suscitée par une crise. [Elle est] frappée de constater qu’il n’y a pratiquement pas de débat lorsque les universités européennes acceptent un financement de la part d’un donateur extérieur, contrairement à l’agitation qui règne lorsque les étudiants demandent sa suspension. Il est également dans l’intérêt des établissements universitaires d’avoir une vision globale de leur «économie politique». Le mouvement étudiant nous donne également l’occasion de surmonter les tensions entre la liberté académique et les politiques de diversité, d’égalité et d’inclusion (DEI). Ironiquement, les universités ont exigé un «espace sûr» pour justifier la répression des manifestations des étudiants à Gaza et pour restreindre leur liberté d’expression [ …] [mais] lorsque nous disons que les universités doivent être un «espace sûr», cela n’est pas seulement vrai en termes d’intégrité physique et émotionnelle (qui sont primordiales), mais également en termes d’intégrité intellectuelle : une université est un espace dans lequel on peut, et doit, être remis en question en toute sécurité, plutôt que d’être conforté dans ses convictions.»
28 Mai 2024
28 Mai 2024
Une partie du personnel de surveillance des examens des universités flamandes de Gand, Anvers, Louvain et Bruxelles «ne dénoncera pas les étudiants pris en flagrant délit de triche […] en signe de protestation contre la violence à Gaza.» Une vingtaine de doctorant·es ont affirmé : «Tant que nos recteurs se désintéresseront des violations du droit international par les institutions israéliennes, nous ferons de même lorsque les étudiants enfreindront les règles».
27 Mai 2024
«La police cantonale bâloise a évacué tôt lundi l’Institut de sociologie occupé par des sympathisants pro-palestiniens. L’Université de Bâle avait déposé vendredi une plainte pénale. Vingt personnes ont été contrôlées et interdites d’accès.» (RTS)
Dans la Basler Zeitung, la rectrice de l’Université de Bâle prend position sur les manifestations. Elle quelle certains propos des manifestant-es à Bâle comme «antisémites». Elle dit: «J’aurais aimé retirer ces affiches moi-même.»
24 Mai 2024
Un groupe de professeur-es d’universités suisses a publié une lettre ouverte en faveur de la neutralité académique, pour trois raisons:
«La neutralité de l’institution n’interdit nullement aux enseignants et chercheurs de prendre position. […] Contrairement à la neutralité de l’institution, qui est une neutralité d’abstention, la neutralité scientifique est une neutralité d’équilibre entre des points de vue opposés. […] Plutôt que de prendre des positions politiques, les universités doivent cultiver le goût du débat et l’aversion pour l’absence de contradiction. La diversité idéologique est notre meilleur garde-fou contre le conformisme intellectuel, le dogmatisme et l’esprit partisan.»
24 Mai 2024
Un groupe de doctorant·es, post-doctorant·es, assistants-doctorant·es ou maîtres-assistant·es à l’Université de Genève a signé une lettre ouverte sur le rôle de l’Université. Ces scientifiques qualifient la neutralité de «fiction»: « il est parfaitement impossible de déraciner la science des conditions sociales de sa production. […] Se déclarer neutre, c’est prendre position en faveur du statu quo. […] Alors qu’on ne semble s’inquiéter que de la carrière et du malaise de nos collègues israélien·nes, nous assistons à la destruction totale du système éducatif et de la production de savoir à Gaza.»
24 Mai 2024
«A l’EPFL, des étudiants tentant d’amorcer un dialogue avec les pro-palestiniens ont reçu des messages haineux et même des menaces de mort. De son côté, l’institution affirme «oeuvrer pour rétablir et maintenir un climat de travail et d’étude serein sur le campus».
24 Mai 2024
Le président de l’EPFL, Martin Vetterli, écrit: «Il est […] important que l’université reste un lieu neutre. Le débat doit être mené selon les règles scientifiques, sur un plan intellectuel et non émotionnel. Chaque argument doit pouvoir être analysé et réfuté. L’éclairage de l’une ou l’autre situation doit être validé strictement selon des critères scientifiques – même si cela est souvent difficile. […] il n’est pas possible de définir qui a raison politiquement à l’aide de critères de falsifiabilité. […] Il serait […] envisageable de créer un véritable « speakers’ corner » [à l’EPFL], où les opinions pourraient également être représentées. De telles réflexions sont en cours. Une condition est toutefois que de tels espaces de débat ne soient pas assimilés au monde académique, car ils contredisent son principe de neutralité.» (Neue Zürcher Zeitung)
24 Mai 2024
Un nombre croissant d’universités européennes mettent fin à leurs liens avec Israël en raison de la guerre à Gaza, y compris dans le cadre des projets Horizon Europe existants, ce qui a incité le ministre israélien de la science à organiser des discussions d’urgence avec les responsables de la recherche du pays sur la manière de maintenir les liens scientifiques avec l’Europe.
Gila Gamliel, ministre israélienne pour la science et la technologie, a déclaré qu’Israël envisageait de nouvelles mesures incitatives pour encourager les universitaires à venir en Israël et a signé la semaine dernière un accord de coopération avec le Guatemala pour tenter de renforcer les liens scientifiques extérieurs du pays face aux boycotts européens.
Un rapport identifie la Norvège, le Danemark, la Finlande, l’Islande, la Suède, l’Irlande, la Belgique et l’Italie comme les pays européens où les actions de protestation, les pétitions et les boycotts ont été particulièrement prononcés.
24 Mai 2024
23 Mai 2024
En Suisse, le taux de maturité varie selon les cantons, entre 12,9% dans le Canton Schaffhouse et 33,6% à Genève. «Des différences aussi importantes dans le taux de maturité sont tout simplement impossibles à qualité égale», juge le Conseiller d’Etat Jakob Stark (UDC, TG). Le fait que l’EPFZ, par exemple, ait déclaré la première année comme année d’essai en serait une bonne preuve, estime-t-il. Il prose donc l’introduction d’un numérus clausus pour les personnes qui ont fait leur maturité dans un canton avec un taux de maturité qui excède 20% (ce qui correspond à environ la moitié des cantons).
Dans sa réponse à l’intervention de Jakob Stark, le Conseil fédéral reconnaît certes qu’il y a une évolution vers une qualification plus élevée. Mais il n’y avait pas de preuve qu’un taux élevé de maturités se fasse au détriment de la qualité de la formation gymnasiale. L’augmentation du nombre de gymnasiens ne s’accompagnerait pas non plus d’une baisse du taux de réussite des études. Par ailleurs l’éducation est une compétence des cantons. De plus, le Conseil fédéral tient au principe de l’accès sans examen aux universités – des examens d’admission obligatoires seraient en contradiction avec ce principe.
23 Mai 2024
L’accord de coopération entre les universités de Zurich et de Saint-Gall concernant le Master en médecine prendra fin en été 2026 et ne sera pas renouvelé. Selon une évaluation du cursus, la charge de collaboration était trop importante et les possibilités de conception trop limitées. Les universités soulignent que les étudiants actuels n’ont pas à craindre d’être désavantagés par cette décision.
A partir d’automne 2026, l’école de médecine saint-galloise souhaite se focalise sur un programme de master autonome avec le même nombre de places d’études, se concentrant sur des méthodes d’enseignement innovantes, une numérisation renforcée et un développment de la formation par simulation. Pour l’instant, on ne sait pas encore si les ressources financières seront suffisantes pour ce cursus.
23 Mai 2024
23 Mai 2024
«Les universités suisses entretiennent de multiples coopérations avec des institutions israéliennes. Elles ne s’engagent guère pour les chercheurs de la bande de Gaza, où toutes les hautes écoles ont été détruites.» Le journaliste de la Wochenzeitung Jan Jirat épingle un projet de recherche de l’Université de Saint-Gall avec la plus grande entreprise israélienne d’armément Elbit Systems.
Roland Dittli travaille à l’institut Swisspeace, qui est associée à l’Université de Bâle. Il est chargé de la coordination de la coopération avec les universités palestiniennes. Pour lui, il est jusqu’à présent trop peu discuté ce que les universités suisses pourraient faire concrètement face à la situation extrêmement précaire sur place. [Malgré la déstruction des universités et écoles techniques], «les serveurs sont encore partiellement intacts. Mais ils ne peuvent pas être récupérés parce que la situation est trop incertaine », explique-t-il. Selon lui, tout le passé et le présent des universités sont stockés sur ces serveurs : Budgets, bases de données d’adresses, travaux de recherche, etc. «Pour la suite du travail, il est extrêmement important de sauver ces serveurs». Il préconise par ailleurs le soutien accru du réseau Scholars at Risk pour soutenir les étudiant-es et enseignant-es réfugié-es.
23 Mai 2024
«L’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) met fin à la suspension de l’association féministe Polyquity, indique-t-elle mercredi sur son site internet. Celle-ci avait été suspendue au début du mois de mai à la suite d’une conférence jugée partisane par la direction de l’EPFL sur le conflit israélo-palestinien.»
23 Mai 2024
Selon le rapport annuel de Movetia, «L’intérêt pour les échanges et la mobilité est resté fort en 2023. La demande a dépassé l’offre dans quasiment tous les secteurs de formation, ce qui réjouit l’agence nationale Movetia, qui publie son rapport annuel et ses statistiques de mobilité et de coopération. Les chiffres montrent une progression de la demande qui est toutefois freinée par des moyens financiers limités. L’année 2024 aura un impact déterminant sur le futur des échanges et mobilités, avec l’adoption par le Parlement du Message FRI et culture 2025-2028 et le début des négociations sur l’association de la Suisse à Erasmus+.»
23 Mai 2024
Les scientifiques sont de plus en plus souvent victimes de harcèlement en raison de leur travail, et les institutions peinent à les soutenir efficacement. Les attaques peuvent aller de la diffamation en ligne aux menaces physiques, et ciblent de nombreux domaines scientifiques, souvent à travers les réseaux sociaux et par le biais de la publication de messages privés. Ce phénomène n’est pas nouveau, mais la pandémie de COVID-19 a intensifié et multiplié les attaques contre les scientifiques, y compris des chercheur·es moins médiatisé·es. Malgré l’augmentation de ces épisodes, les institutions de recherche et les universités peinent à offrir une aide adéquate aux scientifiques : par exemple, la microbiologiste Siouxsie Wiles a poursuivi son employeur en justice (l’Université d’Auckland) pour manque à la protection contre le harcèlement.
Certaines institutions, comme l’Ecole de santé publique Johns Hopkins Bloomberg de Baltimore (Maryland), ont mis en place des stratégies pour mieux soutenir leurs chercheur·es. Ces mesures consistent en la création de groupes de travail, de guichets électroniques centralisés pour signaler les abus, et en la réaction rapide des équipes de sécurité créées par les institutions. Cependant, une certaine réticence à signaler les incidents par peur des répercussions professionnelles ou personnelles demeure, particulièrement pour les femmes qui ne souhaitent pas être définies comme des «pleurnichardes ». En outre, les attaques peuvent provenir de divers niveaux, y compris de la communauté académique elle-même et du milieu politique, ce qui complique encore une réponse efficace des institutions, qui cherchent à rester neutres.