«Les nouveaux usages linguistiques, tels que le pronom «iel», sont en cours d’adoption sur les campus français.»
17 Fév 2022
17 Fév 2022
«Les nouveaux usages linguistiques, tels que le pronom «iel», sont en cours d’adoption sur les campus français.»
15 Fév 2022
«Les femmes ne représentent que 24% des professeur-e-s au sein des 12 universités suisses, selon le dernier rapport «She Figures» de la Commission européenne. Un chiffre en deçà de la moyenne des 27 membres de l’UE (26%). Mais l’écart entre les sexes affecte tous les pays et touche toutes les disciplines. Il s’explique avant tout par le phénomène dit du «tuyau percé».» L’article met en lumière les avantages et inconvénients du subside PRIMA du FNS, lancé en 2017, qui vise à soutenir les femmes démontrant un potentiel évident pour devenir professeures.
Dans une lettre ouverte, la professeure de physique à l’EPFZ Ursula Keller réfléchit «sur les raisons pour lesquelles la culture universitaire actuelle et le manque de gouvernance peuvent être à l’origine des problèmes de genre dans les STEM.» Elle réclame un renforcement des mesures de contrôle et une transparence sur l’allocation des ressources et les processus décisionnels. «La culture actuelle, avec ses réseaux de pouvoirs informels, essentiellement dominés par les hommes, ses préjugés sexistes intrinsèques, une responsabilisation et une transparence limitées dans la prise de décision et la répartition des ressources, tout cela affecte les femmes et décourage la jeune génération à assumer des positions de leadership.»,
15 Fév 2022
La semaine passée (08.02), le conseiller cantonal Gaudenz Zemp (PLR) a déposé une demande au Grand Conseil lucernois selon laquelle les universitaires aux revenus modestes devraient rembourser leurs frais de formation à l’Etat. La Luzerner Zeitung a récolté les réactions politiques à ce sujet :
11 Fév 2022
L’auteur de l’article s’offusque à l’idée que le phénomène des personnes «woke» prenne de l’ampleur, aussi en Suisse. Il prend comme exemple l’installation de toilettes non-genrées.
17 Jan 2022
Depuis l’entrée en vigueur du Brexit, le nombre d’étudiant·e·s de provenance européenne a plongé au Royaume-Uni de 56% par rapport à l’année précédente. Les raisons sont multiples : augmentation des frais universitaires, frais supplémentaires des demandes de visas et l’incertitude liée au statut du permis de séjour.
Selon une étude réalisée pour le Département de l’éducation, les institutions moins prestigieuses qui visaient les étudiant·e·s européen·ne·s ont été particulièrement touchées. En revanche, la part d’étudiant·e·s en provenance du reste du monde a fortement augmenté.
Les effets se font également sentir du côté du corps académique. Craignant que le Brexit affaiblisse la place de la recherche britannique, plusieurs chercheurs·euses ont quitté leur poste pour des universités situées dans l’Union européenne. Aussi, de moins en moins de scientifiques postulent pour un poste au Royaume-Unis.
5 Jan 2022
Les étudiant·e·s à la faculté des sciences économiques de l’Université de Zurich (UZH) qui doivent s’isoler ou se mettre en quarantaine juste avant les examens à venir ne pourront retenter leur chance que l’année prochaine. Jasmin Rippstein, responsable de la communication de la faculté des sciences économiques, déclare : «L’offre d’examens de rattrapage supplémentaires s’accompagne d’un effort que la faculté ne peut pas fournir».
Cette décision a pour conséquence de prolonger artificiellement les études pour les étudiant·e·s en question. Pour cette raison, l’Union des Etudiant-e-s de Suisse (UNES) demande que les étudiant·e·s en question puissent pouvoir passer rapidement les examens de rattrapage.
22 Déc 2021
Jocelyn Bell Burnell, selon la NZZ «l’astronome la plus connue de notre temps», est interviewée sur son parcours. Elle dit que la situation s’est améliorée pour les femmes. A son avis, l’engagement pour l’égalité des chances et une plus grande diversité doit venir des institutions qui distribuent des fonds de recherche. «Il est donc important d’observer attentivement combien sont présentes dans un domaine donné et si elles sont promues, combien de personnes de couleur sont présentes et si elles sont promues. Tant que les mesures ne sont que volontaires, cela ne fonctionnera pas. Mais dès que l’argent y est attaché, la diversité est prise au sérieux.»
7 Déc 2021
L’Université de Bâle s’engage de manière stratégique et durable pour une orientation favorable à la famille. Elle est la première université suisse à avoir obtenu le certificat de l’audit «haute école favorable aux familles». Les représentant-e-s de l’université considèrent ce certificat comme une étape importante – mais il reste encore du chemin à parcourir.
« Nous espérons que nous serons désormais perçus comme un employeur encore plus attractif, et pas seulement en Suisse », ajoute Reto Jeker, responsable des ressources humaines.
29 Nov 2021
«Nara, 24 ans, a obtenu de l’école que son master reçu en octobre n’utilise pas de formule au masculin ou au féminin. Récit d’une croisade qui a démarré à fin 2020.»
26 Nov 2021
«La Déclaration de Ljubljana portera ses fruits dans le nouvel Espace européen de la recherche [EER] revitalisé, sous la forme d’une action de l’agenda politique de l’EER visant à promouvoir l’égalité des sexes et à favoriser l’inclusion, mise en œuvre au cours des trois prochaines années», a déclaré Simona Kustec, ministre slovène des sciences. Parmi ses objectifs, la déclaration s’engage à garantir des parcours professionnels équitables, ouverts, inclusifs et égalitaires entre les sexes dans la recherche, à utiliser les plans d’égalité des sexes pour promouvoir un changement institutionnel systémique et supprimer les obstacles institutionnels, et à renforcer les réalisations en matière d’égalité des sexes au sein de l’Espace européen de la recherche.
Dans le cadre d’une autre initiative visant à promouvoir l’égalité, la Commission exige de tous les candidats à ses subventions Horizon Europe qu’ils démontrent que leur institution a mis en place un plan d’égalité des sexes.
Le sommet du Conseil européen de l’innovation (EIC) a coïncidé avec la publication de She Figures 2021, qui souligne l’ampleur de l’écart entre les sexes, avec seulement 26% des postes de professeurs titulaires dans les états-membres de l’UE occupés par des femmes.
22 Nov 2021
Dans les universités britanniques, de nouveaux débats autour des luttes identitaires remettent en cause l’ordre établi de ces anciennes institutions. Selon l’auteur, il s’agit de «luttes identitaires, venues des États-Unis.
A l’Université de Cambridge le débat concerne une plaque commémorative en l’honneur d’un commerçant du XVIIe siècle qui a notamment participé à la traite des esclaves. Un collectif représentant des minorités ethniques et religieuse a alors convaincu l’institut de la retirer, citant le malaise que sa présence pouvait engendrer parmi les étudiant·e·s.
Puis, des débats liés aux questions d’identités sexuelles et de genres ont culminé jusqu’à la démission d’une professeure de philosophie à l’Université du Sussex. Kathleen Stock avait été accusée de transphobie dans ses écrits et interviews depuis 2018. De nombreuses manifestations étudiantes ont alors demandé sa démission.
22 Nov 2021
«Le campus universitaire de l’EPFL et de l’Université de Lausanne sera doté de toilettes non genrées dès l’an prochain. Des travaux ont commencé sur les deux sites.»
16 Nov 2021
«Après deux semaines à occuper jour et nuit la cafétéria d’Uni Mail, l’association faîtière estudiantine CUAE a annoncé lundi lever le camp. Elle réclamait notamment le retour «immédiat et pour toutes et tous» des repas à 3 francs. L’ont-ils obtenu? Non, mais l’Université pourrait déjà proposer d’ici à moins d’un mois la formule de plats subventionnés à 5 francs qu’elle avait annoncée pour la rentrée d’août 2022 «Si les autorités politiques donnaient leur accord à cette subvention, opérationnellement, l’UNIGE peut être prête à partir du 6 décembre», annonce la vice-rectrice, Micheline Louis-Courvoisier.»
5 Nov 2021
Des étudiants membres de l’association faîtière et syndicat des étudiant-e-s de l’Université de Genève (CUAE) occupent depuis quelques jours la cafétéria d’Uni Mail (de l’Université de Genève) pour sauver les repas à 3 francs. D’ancien·nes membres de la CUAE apportent également leur soutien, avec une lettre ouverte publiée dans le Courrier.
A l’occasion de l’occupation de la cafétéria d’Unimail, l’émission Forum a organisé un débat entre Aline Chappuis, étudiante à l’Université de Genève, membre de la CUAE (association faîtière et syndicat des étudiant·e·s de l’Université de Genève), Micheline Louis-Courvoisier, vice-rectrice de l’Université de Genève, Cédric Rychen, chef du services des affaires sociales de l’Unil et Luciana Vaccaro, rectrice de la HES-SO et présidente de la Chambre des Hautes Écoles de swissuniversities.
2 Nov 2021
200 « parlementaires », élues par 10’000 femmes, ont investi vendredi le Palais fédéral pour une session spéciale de deux jours. L’événement doit permettre de voir la politique sous une perspective féminine.
«Les participantes ont d’abord siégé dans huit commissions pour préparer des propositions concrètes. Ces dernières touchent à des domaines aussi divers que le travail payé ou non payé, les violences, la médecine, la numérisation, les droits populaires ou encore l’agriculture et la science.»
Plusieurs pétitions ont été développées et votées, par exemple:
1 Nov 2021
Plusieurs étudiant·e·s de l’Université de Berne dénoncent le style de direction du professeur et biologiste Raphäel Arlettaz. Le Matin Dimanche a récolté trois témoignages qui détaillent les propos déplacés et sexistes de la part du professeur et de son maître de conférence.
Selon l’auteur de l’article, cette affaire illustre le problème du rapport de dépendance marqué que les doctorant-e-s ont à l’égard des superviseurs de thèse, ainsi que celui du sexisme «encore largement répandu» dans les universités suisses.
28 Oct 2021
Plusieurs conseillers nationaux réagissent aux premiers résultats qui chiffrent l’impact du certificat Covid sur l’abandon des études à Lucerne. En tout, moins de 20 des quelque 8000 étudiant·e·s de la Haute école spécialisée de Lucerne avaient abandonnée leurs études à cause du certificat Covid. A la Haute école pédagogique de Lucerne, il s’agit une dizaine de personnes sur plus de 2300 étudiant·e·s.
28 Oct 2021
Les universités suisses attirent les talents du monde entier. Cependant, après avoir obtenu leur diplôme, les ressortissant·e·s des «pays-tiers» (non membres de l’UE ou de l’AELE) doivent à nouveau quitter le pays. Il s’agit de quotas stricts afin de limiter l’immigration. En même temps, une pénurie de travailleur·euse·s qualifié·e·s pèse sur la Suisse, et cela depuis des années.
Un projet de loi veut corriger ce déséquilibre en créant les conditions pour «permettre aux ressortissant·e·s d’Etats tiers diplômés d’un master ou d’un doctorat d’une haute école suisse de rester en Suisse sans formalités excessives pour y exercer une activité lucrative». Entre 200 à 300 personnes pourraient profiter de cette exemption. Toutefois, le projet concerne uniquement les personnes exerçant dans un domaine souffrant d’une pénurie de personnel qualifié.
Le Conseil fédéral a mis en consultation ce projet de loi ce mercredi 27.10.2021. Les cantons, partis et associations auront jusqu’au 10.2.2022 pour trancher sur la question.
27 Oct 2021
«Mardi, le syndicat de l’Université de Genève (UNIGE), la CUAE, organisait une «bouffe prix libre» devant le bâtiment d’Uni Mail. […]Le but de l’opération? Protester contre la fin des repas à 3 francs proposés dans les cafétérias de l’Université pendant deux mois au printemps passé. Ils étaient financés par l’UNIGE en partenariat avec des fondations privées. Aujourd’hui, par manque de fonds, l’offre s’est tarie.»
La CUAE exige du Conseil d’Etat qu’il avance sur la mise en place de solutions sur le long-terme pour aider les étudiant·e·s précarisé·e·s. De son côté, le Conseil d’Etat remet la responsabilité à l’UNIGE, qu’il avait chargé de proposer une solution temporaire en attendant des repas à 5 francs dès 2022. «Nous travaillons actuellement sur plusieurs pistes que nous communiquerons au Département de l’instruction publique dans les semaines à venir» – a annoncé l’UNIGE en réponse.
27 Oct 2021
L’exigence du certificat Covid à l’université et dans les hautes écoles suscite des débats et des plaintes de la part d’étudiant·e·s et politicien·ne·s :
A Fribourg, les jeunes du Centre ont demandé au Conseil d’Etat et à la direction de l’Université de Fribourg de reconsidérer l’obligation du certificat Covid pour les cours en présentiel. Le parti juge cette mesure discriminatoire en termes de droit à l’éducation et met en avant la souffrance, solitude et insécurité économique des étudiant·e·s concerné·e·s. Compte tenu de l’amélioration de la situation sanitaire et d’une couverture vaccinale de près de 70% pour la tranche d’âge des étudiant·e·s, elle demande alors de revoir le plan de protection.
A l’Université des sciences appliquées du Nord-Ouest de la Suisse (FHNW), une enseignante et une étudiante critiquent également la direction pour avoir adopté le certificat Covid. Soutenu par le Réseau des enseignants suisses, elles ont déposé une plainte contre le dispositif de protection. Selon l’auteure de la plainte, l’avocate Silja V. Meyer, le recours a un effet suspensif. Le concept de protection serait alors complètement suspendu jusqu’à nouvel ordre et les contrôles immédiatement rendu illégaux. De plus, elle considère que la FHNW collecte illégalement des données médicales.
Selon Dominik Lehmann, porte-parole de la FHNW, la direction a confirmé mardi le maintien de la validité du concept de protection. Il contredit également les accusations selon laquelle les données seraient collectées illégalement : «Les étudiants et les employés qui se font tester ici donnent leur accord pour que leurs données d’enregistrement soient enregistrées à la FHNW». Il souligne que les résultats médicaux des tests ne sont envoyés qu’à la personne testée ; la FHNW ne les reçoit pas.