«En cette période d’inflation, les étudiants se trouvent dans des situations financières de plus en plus précaires. La fédération qui les représente, la FEN, lance un appel aux dons.»
28 Sep 2022
28 Sep 2022
«En cette période d’inflation, les étudiants se trouvent dans des situations financières de plus en plus précaires. La fédération qui les représente, la FEN, lance un appel aux dons.»
27 Sep 2022
La HES zurichoise ZHAW à Winterthur a récemment présenté un guide linguistique. Celui-ci indique que l’utilisation du masculin générique n’est pas souhaitable «et ne doit pas être imposée par le corps enseignant». A l’inverse, cela signifie que le féminin générique peut être exigé et que le language épicène peut être introduit de manière obligatoire. Si l’enseignant-e le souhaite, l’usage inclusif de la langue épicène peut être pris en compte dans l’évaluation.
Selon la consultante en langage épicène Aspha Ospelt-Riederer ce guide est «un des meilleurs» qu’elle n’ait jamais vu. Elle salue le fait qu’il ne comprend pas seulement le sexe, c’est-à-dire les femmes et les personnes non binaires, mais aussi d’autres dimensions de la diversité comme la race, l’âge ou les handicaps. En outre, il déconseille l’utilisation de termes minimisant ou exagérés tels que «drame familial» ou «vague de réfugiés». Le guide englobe tout ce qui constitue une bonne et juste communication. Il laisse aussi la place à d’autres points de vue. (Der Landbote du 22.09.2022)
Felix Uhlmann, Professeur en droit public et administratif à l’Université de Zurich est d’avis qu’il n’est pas admissible que l’écriture inclusive ou exclusive influence les notes «si le langage est par ailleurs correct et qu’il s’agit d’une matière qui n’a rien à voir avec le langage inclusif». Certes, la ZHAW est autonome dans ses recommandations, «Mais juridiquement, elle franchit une ligne rouge si elle érige des critères étrangers à la discipline en matière d’examen.». Il doute que la ZHAW dispose d’une base juridique suffisante. Un certain usage de la langue serait imposé de force. Ce faisant, des droits fondamentaux des étudiants, comme la liberté d’expression, ne sont pas suffisamment pris en compte. (Landbote du 24.09.2022)
26 Sep 2022
«Environ 5% de la population étudiante suisse jongle entre couches et révisions. Il existe de plus en plus de possibilités d’aménager son cursus mais être parent reste un exercice funambulesque qui réduit la probabilité d’obtenir le diplôme poursuivi. […] «On constate que le fait d’être parent réduit, globalement, de 22% la probabilité d’obtenir le diplôme poursuivi», analyse Jean-François Stassen, responsable scientifique de l’Observatoire de la vie étudiante à l’Unige.»
13 Sep 2022
Ursula Keller, professeure en physique de EPFZ, a gagné «le prix scientifique le plus important de Suisse». Sa nomination est venue comme une surprise pour elle:«Je suis presque certainement la seule lauréate du prix Marcel Benoist à avoir reçu un rappel à l’ordre de l’EPF – en raison de mes activités en faveur de la promotion des femmes. Pour moi, ce prix scientifique est avant tout un signe de mes collègues qui me soutiennent aussi dans ce sens et qui reconnaissent mes performances scientifiques.»
Dans un entretien en 2019, en réaction à un licenciement d’une professeure qui était sa collègue, elle avait parlé du sexisme et de la corruption au sein de son institution . «On dit au public que je fais du tort à l’EPFZ. Mais je réfute cette affirmation et je pense que le style de direction actuel de l’École polytechnique est intimidant et qu’il a un effet néfaste sur la recherche. Je n’étais pas d’accord avec la manière dont ma collègue et professeure Marcella Carollo a été licenciée et j’ai partagé cette opinion publiquement. Une université doit être ouverte à la critique, mais l’EPFZ ne l’était pas dans ce contexte. Les progrès en matière d’égalité sont insuffisants à l’EPFZ, comme dans le reste de la Suisse.»
«J’ai vite compris qu’il y avait un manque de transparence et une discrimination à l’EPF : J’avais moins de fonds de démarrage que mes collègues masculins, et j’ai rencontré des difficultés injustifiées lors de ma promotion à un poste de professeure à part entière. Cela n’était pas dû à mes performances scientifiques, mais au fait que je suis tombée enceinte en 1996. Ma promotion à un poste de professeure à part entière a été interrompue et de violents conflits ont éclaté au sein du département de physique. Même dans les années qui ont suivi, on m’a mis des bâtons dans les roues. Par exemple, les décisions étaient toujours prises à la majorité. En tant que femme, je n’avais aucune chance d’imposer mon point de vue. De même, je n’ai jamais été élue à un poste de direction au sein du département au cours des dix dernières années, bien que j’aie à chaque fois posé ma candidature. Selon moi, les intérêts des minorités doivent être pris en compte pour qu’une démocratie puisse fonctionner durablement et qu’un changement culturel inclusif puisse se produire. Ce n’était définitivement pas le cas dans le département de physique.
13 Sep 2022
L’Université de Bâle a présenté comme projet-pilote la création d’un petit nombre des toilettes non-genrées sur les trois sites de l’université. La HES de Suisse nord-occidentale FHNW a déjà introduit de telles toilettes, tout en gardant une majorité des W.C.s genrés.
25 Août 2022
«Le président américain Joe Biden a annoncé mercredi un effacement partiel des emprunts étudiants. La question suscite un vif débat dans un pays où une année à l’université peut coûter plusieurs dizaines de milliers de dollars.»
15 Août 2022
Pour lutter contre la pénurie de médecins, la Société de médecine de Bâle propose de remplacer le numerus clausus par un «stage social» de six mois, par exemple en soins hospitaliers, en soins aux personnes âgées ou dans d’autres institutions médicales. Cette proposition, avancée par Felix Eymann, vise à éliminer le «goulot d’étranglement» dans les soins de base.
21 Juil 2022
Dans un article d’opinion paru dans la Neue Zürcher Zeitung (NZZ), le bloggeur Giorgio Scherrer critique la bureaucratie qui freine l’égalité des chances dans les hautes écoles. Faisant référence aux longs délais auxquels doivent actuellement faire face les étudiant·es et apprenti·es à Zurich pour une bourse (onze mois en moyenne), il affirme que la dernière réforme des bourses n’a ait qu’alourdir le processus bureaucratique.
Mais le véritable problème se trouve pour Giorgio Scherrer dans l’attribution des bourses en soi. Celle-ci est renouvelée chaque année, bien que la plupart des formations durent plus d’un an. De plus, on demande des candidat·es des informations inutilement détaillées sur leur vie. «Le service des bourses se comporte comme s’il s’agissait d’une autorité sociale – et non d’une partie du système éducatif dont la philosophie de base est tout autre. Les bourses ne sont en effet pas une aumône. Elles sont des investissements dans l’avenir des jeunes qui ont toutes les qualités requises pour suivre une formation – sauf celle d’être issus de la bonne famille.», écrit-il.
Pour ces raisons, les bourses devraient être versées rapidement et pour toute la durée de la formation, argue-t-il.
21 Juil 2022
«À l’ère de la numérisation, les personnes exerçant des métiers techniques ont d’excellentes perspectives de carrière. Pourtant, la proportion de femmes dans les métiers dits «MINT» est faible. «Les raisons en sont multiples et complexes», explique Marisa Tschopp.»
20 Juil 2022
Actuellement, le délai d’attente pour la décision d’octroi d’une bourse est de onze mois dans le canton de Zurich. Ces longs délais mettent les boursier·ères dans une grande détresse. Plusieurs d’entre eux et elles se sont endettés entre-temps, d’autres ont décidé d’arrêter leur formation. Les étudiant·es ne sont pas les seuls concerné·es : la plupart des bourses sont attribuées à des personnes en formation professionnelle et, que dans une moindre mesure, à des personnes inscrites dans des hautes écoles ou des gymnases.
Février de l’année passée déjà, la direction de l’éducation avait promis une amélioration : d’ici fin 2022, toutes les demandes seront traitées dans les délais. Cependant, cinq mois après l’annonce, 6800 demandes sont en suspens auprès de la direction de l’éducation.
Une situation intenable, selon la conseillère cantonale Sibylle Marti (PS), qui a déposé la semaine dernière une question au parlement cantonal qui exige une action immédiate. Elle demande plus de personnel et une gestion moins bureaucratique des demandes.
Selon le canton, la raison principale du retard actuel est une double réforme des bourses d’études : une modification de la loi est entrée en vigueur début 2021 et un nouveau système informatique a été mis en service en même temps.
11 Juil 2022
Dans les universités suisses, seules 25 % des chaires sont occupées par des femmes, bien que les étudiantes soient majoritaires depuis quelques années.
Pour contrer cette tendance, une association de juristes, du nom de StrukturElle remet en question le financement des universités qui ne s’engagent pas assez dans les questions d’égalité. Car la loi fédérale sur l’encouragement et la coordination des hautes écoles (LEHE) stipule que ces dernières doivent garantir que «les missions sont accomplies de manière à promouvoir l’égalité des chances et l’égalité effective entre hommes et femmes». C’est la condition pour que les hautes écoles soient accréditées, et par là reçoivent de l’argent de la Confédération.
Cependant, il n’existe actuellement pas de critères ou standards auxquels les universités doivent adhérer. L’objectif de StrukturElle est d’établir des critères concrets pour l’égalité au niveau de la loi. Les juristes ont confronté le Conseil d’accréditation avec cette revendication, sans résultat concret. Les activistes examinent la possibilité d’une plainte.
Le Conseiller national Matthias Aebischer (PS, BE) estime par exemple qu’il est urgent d’agir. «Soit on renforce la loi, on y ajoute une clause de 40%, comme cela a été fait par exemple dans le sport, soit on réduit les paiements aux hautes écoles. C’est bien sûr l’ultima ratio, mais la situation actuelle ne peut pas durer».
5 Juil 2022
La députée du Grand Conseil, Janine Vannaz (Le Centre) a déposée une motion auprès du gouvernement pour la création d’au moins 72 places d’études supplémentaires en médecine humaine à l’Université de Zurich (UZH). Le Grand Conseil a soutenu cette demande à une large majorité. La motion critique que la Suisse ne forme pas assez de médecins, mais se contente de les faire venir de l’étranger et par là d’économiser les coûts de formation.
Selon les calculs de la directrice de l’éducation, Silvia Steiner (le Centre), 72 places d’études supplémentaires en médecine coûteraient 15 millions de francs bruts par an ; après déduction des contributions supplémentaires de la Confédération et des cantons, les coûts supplémentaires s’élèveraient à 9,5 millions de francs. A cela s’ajouteraient les coûts des chaires supplémentaires qui seraient nécessaires pour une telle extension de l’offre. De plus, les locaux de Zurich ne suffiraient pas, ce qui mettrait en péril la qualité de la formation, qui, en médecine, se déroule souvent en petits groupes.
27 Juin 2022
Dans la Neue Zürcher Zeitung (NZZ), Andrea Franc avait lancé un débat sur les diplômé-es en sciences humaines, qui, selon elle, travaillent trop souvent en temps partiel et ne rendent donc pas assez à la société qui a investi dans leur formation.
C’est dans le même journal que le journaliste Alain Zucker plaide pour des taxes d’études à «juste prix». Le dernier regrette que les universitaires paient que peu de frais d’études, tandis que les apprenti·es financent leur formation eux-mêmes en travaillant à bas salaire, cotisant très tôt aux assurances sociales et ne recevant que peu de soutien pour la formation continue qui s’ensuit.
Pour Alain Zucker, la solution consiste à considérer les études non pas comme un bien de consommation à «prix discount», mais comme un investissement dans la vie. Il estime que si les taxes d’études seraient plus élevés, le corps étudiant serait plus attentif au choix d’études, à leur durée, «et en même temps, les désavantages dont souffrent les personnes ayant terminé leur apprentissage ou les personnes non qualifiées disparaîtront. […] Il y a de nombreux arguments en faveur d’une augmentation des frais d’inscription, non pas pour atteindre le niveau faramineux de couverture des coûts comme dans les universités privées américaines, mais comme moyens supplémentaires pour les hautes écoles, qui pourraient ainsi améliorer la qualité de l’enseignement et financer des bourses pour les étudiants à très faibles revenus. Le tout est amorti socialement par des prêts sans intérêts ou, mieux encore, par un remboursement a posteriori qui dépend du revenu futur.»
24 Juin 2022
«Les députés fribourgeois ont voté un postulat demandant au Conseil d’Etat d’analyser un éventuel biais du test d’admission pour les études de médecine à l’Université de Fribourg. Celui-ci pourrait pénaliser les candidats francophones par rapport aux germanophones.»
23 Juin 2022
Une étude publiée dans Nature suggère que les femmes scientifiques ont moins de chances que leurs homologues masculins de recevoir des crédits d’auteur ou d’être nommées sur des brevets liés à leurs travaux, y compris dans des domaines tels que les soins de santé, où les femmes dominent.
L’étude révèle qu’en moyenne, tous postes et domaines confondus, les hommes avaient environ deux fois plus de chances que les femmes d’être cités dans un article scientifique ou un brevet par leur équipe de recherche. Et bien que cette recherche se soit concentrée sur les femmes aux Etats-Unis, les auteurs disent avoir observé des tendances similaires pour les personnes appartenant à d’autres groupes qui sont marginalisés dans le domaine scientifique.
L’enquête avait, entre autres, demandé aux répondants ce qu’ils avaient fait pour obtenir la qualité d’auteur d’un article récent, sur la base d’une liste de contributions. Il a été constaté qu’en moyenne, les femmes devaient travailler plus dur que les hommes pour obtenir le titre d’auteur. Les femmes ont fait beaucoup plus que les hommes en ce qui concerne la conceptualisation de la recherche, la collecte des données, la rédaction, la révision et l’édition. La seule catégorie dans laquelle les hommes ont déclaré une plus grande contribution que les femmes est le développement de logiciels.
15 Juin 2022
L’Université de Berne a lancé en 2020 l’initiative Better Science qui vise à créer une culture scientifique qui donne la chance à tout membre de la communauté scientifique de travailler de manière «excellente». Un élément clé de cette initiative sont ses dix appels à l’action . Dans une récente table ronde, une des questions traitées était comment les responsables académiques et les universités peuvent y contribuer.
7 Juin 2022
«Les grands scientifiques ayant marqué l’Histoire ne sont-ils que des hommes? Pourquoi si peu de femmes de sciences sont-elles passées à la postérité?» Le podcast Micro sciences transforme l’absence de femmes scientifiques en grandes réponses historique et agnotologique.
2 Juin 2022
Pour retenir les talents académiques, l’Université de Zurich (UZH) a lancé un nouveau programme de soutien en début d’année. Vingt diplômé·es de bachelor ayant obtenu d' »excellents résultats » recevront 10 000 francs par semestre en master sans contrepartie.
Les recherches du journal die Wochenzeitung (WOZ) dévoilent que ces bourses sont majoritairement données à des hommes sans soucis financiers. La WOZ documente que sur les 38 dossiers de candidature admis, seuls 13 émanaient de femmes. Dans la faculté de médecine vétérinaire, aucune femme n’a posé sa candidature, alors que les femmes y représentent 83% du corps étudiant. Également aucune femme n’a candidaté dans la faculté d’économie. L’UZH indique elle-même que la faible proportion de boursières s’explique par la réticence des femmes à postuler.
La WOZ cherche l’explication dans les conditions d’admission à la bourse : uniquement les 10% des meilleurs étudiant·es étaient autorisé·es à participer. «Le terme ‘excellence’ ne s’adresse qu’aux personnes qui sont orientées vers la carrière. Il semble que ce soit surtout des hommes », explique Sascha Deboni, représentant des étudiants au sein du groupe d’accompagnement de la bourse d’excellence. Or, l’excellence ne s’exprime pour lui pas seulement par des notes. Il propose alors d’assouplir les conditions d’admission à vingt ou trente pour cent des meilleurs étudiant·es.
De plus, une évaluation des dossiers de candidature pour la bourse de l’UZH montre que seule une minorité a vraiment besoin de cet argent. Seuls 5 des 38 candidat·es ont indiqué devoir travailler à côté pour financer leurs études. La grande majorité des candidat·es n’ont pas d’emploi fixe ou seulement des emplois qui ne dépassent pas un minimum de travail à l’université.
31 Mai 2022
Malgré une majorité d’étudiantes, les professeurs masculins sont en majorité dans les universités. Pour connaître les raisons de ce phénomène, il serait, selon le rédacteur en chef du SonntagsBlick, intéressant de savoir si les professeurs ont plus souvent un plus grand nombre d’enfants que leurs homologues féminins. Si cela serait le cas, il faudrait prendre des mesures, par exemple lors de la procédure d’appel ou bien en améliorant l’encadrement dans les crèches ou leur prix.
Malheureusement, les Universités de Bâle, Berne, Genève et Zurich n’ont pas pu fournir des statistiques sur le statut familial des professeur-es. «Ce qui ressort ici, c’est une lacune dans les données, comme on le trouve dans les manuels. Et c’est une raison importante pourquoi en 2022 les femmes ont toujours plus de mal que les hommes. Tant que quelque chose d’aussi vital que les enfants, la conciliation entre vie familiale et vie professionnelle n’intéressent pas les instances responsables, il n’y aura pas d’égalité des chances. «Personne ne doit donc s’étonner que la science et la recherche, et en fin de compte notre quotidien à tous, soient marqués par l’empreinte masculine. Puisque les hommes sont majoritaires dans la recherche, les hommes sont la norme dans la recherche.» L’auteur prend comme exemple comme le TDAH ou les crises cardiaques qui sont beaucoup moins souvent détectés chez le genre féminin par manque de recherches.
31 Mai 2022
En avril, des centaines d’étudiantes ukrainiennes ont déposé leur candidature pour une place d’études à l’Université de Bâle. S’agissant d’étudiantes invitées («Gaststudierende»), l’admission est limitée à trois semestres et elles ne sont pas autorisées à obtenir des diplômes universitaires de l’Université de Bâle.
Malgré un afflux initial de demandes, seules deux étudiantes ukrainiennes ont été admises. Michel Geering, porte-parole de l’université explique le faible taux d’admission, entre-autres, par le manque de connaissances en allemand. Alors qu’il n’est pas nécessaire d’apporter la preuve de ces connaissances pour être admis, les examens et travaux écrits sont tout de même en allemand, ce qui constitue un obstacle majeur pour la majorité des étudiantes venant d’Ukraine.
De plus, certaines connaissances spécialisées qui sont nécessaires pour étudier en Suisse manquent à de nombreuses étudiantes ukrainiennes. La raison étant qu’en Suisse, la durée de formation pour obtenir la maturité est de deux ans de plus qu’en Ukraine. « Ces deux années de formation manquent à certaines étudiantes et devraient être rattrapées avant qu’elles puissent étudier à l’université », explique Geering. Selon ce dernier, la grande partie des requérantes seraient mieux placées dans une haute école spécialisée qu’à l’université.