Selon Stéphane Cook, membre du comité scientifique du test d’aptitude AMS de swissuniversities, le numérus clausus fribourgeois pénalise les francophones par rapport aux alémaniques : «L’année passée, les scores des francophones ont été inférieurs de près de 24% à ceux des germanophones. C’est encore plus marqué chez les femmes. […] Le principal problème, c’est que les alémaniques, contrairement aux romands, ont accès à des cours préparatoires, organisés dans les régions de Zurich et de Bâle». Marius Widmer, porte-parole de l’Université de Fribourg, estime que ces deux populations ne sont pas comparables, car les étudiant-e-s francophones ont la possibilité de commencer leur première année de médecine à l’UNIL sans devoir passer de test d’aptitude.
26 Fév 2021