L’Agence spatiale européenne (ESA) a inauguré hier en Argovie l’European Space Deep-Tech Innovation Centre (ESDI). «Financée par le Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche (3 millions de francs entre 2023 et 2025), l’ESA (6,4 millions de francs d’apport de départ) et les EPF suisses (7 millions sur quatre ans), la structure souhaite «accélérer l’adoption commerciale et la disponibilité des technologies de pointe (deep-tech) au profit de l’ESA, de ses Etats membres et du secteur spatial européen». Membre fondatrice, la Suisse verse chaque année 190 millions de francs à l’agence.» (Le Temps)
«La deep-tech est complexe, risquée et chère. Mais elle est nécessaire. Dans le domaine spatial, mais aussi pour renforcer les capacités industrielles et l’indépendance technologique du continent», explique Josef Aschbacher, directeur général de l’ESA (Le Temps) Johann Richard, directeur de l’ESDI, explique que le centre dédié aux technologies de pointe aura une double utilité, faisant le lien entre science pure et applications concrètes, et bénéficiant aussi bien aux astronautes qu’«à monsieur et madame Tout-le-Monde sur Terre». «Cette double utilité rend une technologie particulièrement pertinente sur le plan économique», explique-t-il.(La Liberté)
«La situation américaine est un appel à l’action sur le continent, affirme Josef Aschbacher, directeur général de l’ESA. Les coupes annoncées auront un impact partout. Également au Japon, au Canada. C’est le moment pour notre continent de se positionner. Nous avons aussi l’excellence académique, mais nous manquons de volonté de diriger. Pourtant, l’Europe est capable de grandes choses. Nous devons avoir le courage et l’ambition de voir grand.» (Le Temps)