Le président français Emmanuel Macron a déclaré que d’ici l’année 2024, l’Europe devrait avoir «au moins 20» de ce qu’il appelle «universités européennes», offrant aux étudiant·e·s la chance d’«étudier à l’étranger et suivre les cours en deux langues différentes au moins». Elles sont censées aider à «créer un sentiment d’appartenance» qui sera «le ciment le plus solide pour l’Europe», soutien un communiqué de presse apparu plus tard.
Il s’agit d’un «réseau d’universités existantes, mais qui «auront à introduire des changements importants pour travailler mieux ensemble», et permettre aux étudiant·e·s un «changement de pays et d’université chaque année, au sein du réseau, avec un curriculum commun. […] Malgré le Brexit, l’anglais pourrait toujours être une des langues d’enseignement».
Ces propositions n’ont «rien de nouveau», défend Kurt Deketelaere, Secrétaire général de la Ligue européenne des Universités de recherche (LERU). «Nous faisons tout cela, des échanges d’étudiant·e·s, de doctorant·e·s, de personnel […]. Nous avons des cours dans tous les types de langues». Ces idées auraient simplement été lancées pour que le Président Macron paraisse «pro-européen».