Dans un entretien avec Nouria Hernandez (UNIL) et Martin Vetterli (EPFL), on apprend notamment que l’UNIL souhaite davantage s’ouvrir au secteur privé afin que les étudiant·e·s puissent tisser des réseaux. « Pour y arriver, nous aimerions développer des cours dans lesquels on leur donnerait quelques bases sur l’entreprenariat. S’agissant du financement par le privé, il serait dommage de l’exclure. […] Si l’indépendance de la recherche est garantie, ça ne pose pas de problème. »
Quant au campus qui sera bientôt habité grâce au futur bâtiment Vortex, l’université se prépare déjà aux changement, qui va demander des adaptations des infrastructures. Martin Vetterli ajoute que c’est « A nous d’éviter de n’être que des geeks enfermés dans leurs labos, comme dans les « cloches de verre » que l’on voit sur certains campus américains.»