L’EPFL a entreprise la stratégie «EPFL 20-30», qui vise une restauration plus saine et durable. Elle a démarré dans le sillage de la signature par la Suisse des Accords de Paris. Partant du principe que l’alimentation représente une large part des émissions de dioxyde de carbone, l’EPFL a cartographié l’intégralité de ses dépenses dans les 34 points de vente que compte le campus.
En trois ans, l’empreinte carbone des achats alimentaires a déjà été réduit de 23%. L’objectif fixé pour 2030 se situe à 2,5kg d’équivalent CO2 par kilo de nourriture, actuellement il est encore à 4,7kg. Les stratégies: La promotion des plats ovo-lacto-végétariens, la réduction des portions, l’origine, le CO2 produit et l’indice de biodiversité.
Un récents projet, nommés MegaBites, est en cours avec le Data Science Lab, avec lequel toutes les données de la restauration à l’EPFL sont analysées. «Notre objectif est de réduire encore l’empreinte carbone de l’alimentation de l’EPFL de 25% à 33% d’ici à deux ans.», lance le responsable de la restauration à l’EPFL Bruno Rossignol. Par ailleurs, «En optimisant le régime alimentaire de chacun, on pourrait améliorer les performances cognitives de chaque client à L’EPFL.» Ce projet d’étude va démarrer concrètement l’an prochain, en collaboration avec Nestlé.