«Pour réponde à la double urgence écologique et sociale, l’Université de Lausanne compte sur les propositions des membres de sa communauté.»
28 Sep 2022
28 Sep 2022
«Pour réponde à la double urgence écologique et sociale, l’Université de Lausanne compte sur les propositions des membres de sa communauté.»
22 Sep 2022
«La crise énergétique et l’augmentation des tarifs de l’électricité qui l’accompagne n’épargnent pas les hautes écoles et les universités. L’EPFL, par exemple, est confrontée à une hausse de sa facture d’électricité qui va bondir de 10 à 45 millions de francs, lit-on dans une interview de son président Martin Vetterli, publiée dans 24 heures.»
Par ailleurs, «lors de sa séance des 21 et 22 septembre 2022, le Conseil des EPF a décidé de consacrer 10 mio CHF à des mesures supplémentaires de protection du climat dans le Domaine des EPF dans le but de réduire encore la consommation d’énergie ainsi que les émissions de CO2.»
8 Sep 2022
«L’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) inaugure jeudi sa nouvelle centrale thermique, après trois ans de travaux. Celle-ci doit lui fournir plus de la moitié de l’énergie nécessaire à son fonctionnement, avec un bien meilleur bilan carbone.»
8 Sep 2022
L’explosion du coût de l’électricité en Europe touche fortement les instituts de recherche. Les instituts qui exploitent des superordinateurs, des accélérateurs et des lignes de faisceaux laser gourmands en énergie sont particulièrement en difficulté et, selon l’auteur de l’article, «ils pourraient être les canaris des mines de charbon pour le reste de la science.» Si les prix continuent de grimper en flèche cet automne et cet hiver, l’impact sur la science sera significatif », déclare Martin Freer, un physicien nucléaire qui dirige l’Institut de l’énergie de l’Université de Birmingham. « Ce sera une période difficile à traverser », dit-il. « Cela peut signifier, comme pour le COVID, qu’il y aura une interruption des programmes scientifiques ».
6 Sep 2022
Les régions allemandes (Länder) ont fixé des objectifs en termes d’économies d’énergie pour les universités qui sont «en partie ambitieux». Qu’est-ce qui se passe s’ils n’arrivent pas à atteindre leurs objectifs ? Quelles mesures seraient à prendre si les prix montent encore dû à la guerre en Ukraine? Plusieurs universités considèrent la possibilité de prolonger les vacances de fin d’année. L’Université de Francfort-sur-Main peut s’imaginer de fermer l’université pendant plusieurs jours ou semaines, une option que les autres universités interrogées n’excluent pas non plus, comme «ultima ratio». Deux régions évoquent même la possibilité de retourner à l’enseignement en ligne.
5 Sep 2022
Pour faire des économies en énergie, l’EPFZ prévoit de réduire les chauffages en hiver et de renoncer autant que possible à l’eau chaude. Par ailleurs, l’école polytechnique se prépare au scénario ou, «en situation de forte pénurie ou sur ordre de la Confédération», les bâtiment qui ne contiennent que des unités administratives seraient fermés. «Dans une telle situation, l’entretien de l’infrastructure d’enseignement et de recherche aurait la priorité absolue ». Par ailleurs, l’EPFZ compte avec une facture d’électricité qui doublerait en 2023.
19 Août 2022
L’article nomme les différents efforts de l’EPFZ en faveur du climat, comme par exemple l’introduction d’une taxe CO2 interne [sur les voyages en avion]. «Le programme est accompagné de messages d’espoir : le professeur de l’EPF Anthony Patt, du département des sciences des systèmes environnementaux, fait par exemple croire sur le blog de l’avenir de l’EPF que le changement climatique peut être endigué sans CO2 grâce à l’énergie éolienne et solaire. […] En attendant, il y a suffisamment de climatologues qui prédisent la fin du monde. […] La peur du changement climatique semble prospérer sur ce terreau EPF des sensibilités et du désespoir.»
Le Service de conseil psychologique de l’Université de Zurich s’est vu confier la tâche de soigner les étudiants de l’EPFZ touchés par l’éco-anxiété. L’intérêt pour ces nouveaux ateliers est toutefois faible: seulement six étudiant-es y ont participé. L’auteur de l’article critique le coût supposé des ateliers.
8 Juil 2022
Un étudiant en mode a récemment envoyé une lettre ouverte à l’école d’art genevoise HEAD pour alerter sur les enjeux écologiques de sa filière. Un responsable durabilité prendra justement ses fonctions à la prochaine rentrée.
7 Juil 2022
Le réseau de recherche «Sustainable Future» encourage le dialogue entre chercheurs et chercheuses de l’Université de Bâle qui s’intéressent aux thèmes de la durabilité et les soutient dans des projets transdisciplinaires et interdisciplinaires. Il coordonne également des «living labs», dans lesquels les chercheurs en durabilité travaillent en étroite collaboration avec les autorités, le secteur privé et la population.
Les groupes de recherche participant au réseau «Sustainable Future» se concentrent actuellement sur trois ensembles de thèmes : «Energie et climat», «GéoBio-Diversité» et «Sustainable Digital World».
14 Juin 2022
Warren Bebbington, professorial fellow à l’Université de Melbourne, estime que le soutien universitaire aux objectifs de développement durable 2030 ne suffit pas face au changement climatique actuel. Il se réfère au plan GIEC, qui conclut qu’il ne nous reste plus que trois ans pour inverser la tendance à la hausse des émissions de gaz à effet de serre afin de préserver tout espoir de maintenir le réchauffement de la Terre au niveau de référence de 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels.
«Le cycle de planification universitaire génère généralement des plans stratégiques d’une durée de cinq à sept ans. Il est évident que cette durée est tout à fait inadéquate pour élaborer une réponse efficace au plus grand des grands défis. Un horizon temporel significatif pour la planification de l’action climatique doit s’articuler autour des dates clés de 2025, 2030 et 2050, chacune d’entre elles représentant une étape importante dans le calendrier nécessaire de réduction des émissions de carbone, de l’inversion de la hausse des émissions à la neutralité carbone, puis au carbone zéro. Il convient également de se pencher sur la question de 2100, compte tenu des développements dévastateurs que les scientifiques prévoient pour le siècle prochain si le réchauffement planétaire de 1,5 °C est largement dépassé après 2050. Cela nécessiterait des objectifs d’émissions négatives en carbone encore plus sévères pour la seconde moitié du siècle. Un plan d’action climatique à long terme, sur 30 ans, pour l’ensemble de l’université, devrait être mandaté par le conseil d’administration et le vice-chancelier. Il devrait inclure des objectifs convenus conjointement avec des partenaires externes du gouvernement et des entreprises et contrôlés par un groupe de travail composé de représentants de tous les niveaux de l’université, des responsables académiques aux étudiants. Il doit également prévoir une interaction avec les institutions internationales partenaires de l’université, car un problème mondial exige une recherche et un enseignement dispensés par un réseau mondial. Il devrait prescrire des examens majeurs des progrès réalisés tous les 10 ans. […]»
14 Juin 2022
«Elaboré avec la participation des hautes écoles, institutions de recherche et écoles hôtelières privées en Valais, le septième rapport cantonal sur les hautes écoles est intitulé «développement durable – exemples de bonnes pratiques». Le thème de la durabilité y est traité au travers de pratiques exemplaires en cours dans les institutions valaisannes. Riches d’enseignements, elles illustrent le rôle important joué par le domaine des hautes écoles dans la mise en œuvre de l’Agenda 2030 en Valais.»
13 Juin 2022
«Campus Express, un projet-pilote de livraison de repas lancé il y a deux semaines par l’EPFL, est sous le feu des critiques. Une association étudiante monte au créneau.»
2 Mai 2022
Frédéric Herman, recteur de l’Université de Lausanne, écrit sur la crise climatique: «Il est […] aujourd’hui crucial que les chercheuses et chercheurs s’engagent davantage en ne se contentant pas de publier, mais en participant au débat public pour instaurer un vrai lien de confiance avec le pouvoir décisionnel et rendre possible une telle circulation des faits et des idées. Expliquer le travail de toute une vie n’est cependant pas chose facile. Cela s’apprend. Pour cette raison, les universités doivent impérativement inscrire dans leur plan d’intention la nécessité de rendre accessible la démarche scientifique à travers la médiation scientifique et culturelle, de renforcer les compétences et le savoir-faire de sa communauté en termes de médiation, d’insister sur la formation continue des entreprises et enseignant·e·s en termes d’enjeux climatiques, et de s’engager en faveur d’une recherche ancrée dans son territoire mais ouverte au monde, qui contribue à soutenir et stimuler la transition écologique. […] Nous avons peu de temps pour plafonner nos émissions de gaz à effet de serre. Mais c’est à notre portée, si les universités, et leurs chercheuses et chercheurs, deviennent des interlocutrices incontournables du paysage politique.»
22 Avr 2022
L’Université d’Oxford a lancé une ambitieuse stratégie de durabilité environnementale en mars 2021. Ses deux principaux objectifs sont d’atteindre un gain net de biodiversité et un bilan carbone nul, tous deux d’ici 2035.
Pour comprendre dans quelle mesure ces objectifs peuvent être difficiles à atteindre, les impacts environnementaux des différentes activités de l’université ont été évalués. Il s’agit de toutes les activités liées à la recherche, à l’enseignement et au fonctionnement pendant une année universitaire pour le personnel et les étudiants (voir « Effets en amont »). Cela inclue la flotte de transport de l’université, la consommation de nourriture et de services publics («utilities»), l’élimination des déchets et la chaîne d’approvisionnement opérationnelle, y compris pour le papier.
Le résultat: La taille absolue de l’empreinte des gaz à effet de serre de l’université est étonnamment élevée. «Le résultat le plus frappant de notre évaluation des impacts spécifiques sur la biodiversité est peut-être que la plupart des dommages sont liés à des activités de l’université qui ne sont pas sous son contrôle direct. […] En bref, les fournitures d’équipements de laboratoire ont un impact bien plus important sur la biodiversité en général que les vols internationaux, la consommation d’électricité de l’université ou son utilisation de matériaux de construction.»
L’Université a développé deux stratégies pour améliorer la situation, une option de prévention et une pour compenser l’impact négatif de ses activés et opérations sur la planète.
1 Avr 2022
L’Université de Lausanne souhaite réduire sa dépendance au gaz russe. Les bâtiments seront
tempérés à 20°C, deux de moins que d’habitude.
29 Mar 2022
Pour mesurer la responsabilité des sciences face au changement climatique, un collectif de scientifiques a développé un outil de calcul des émissions de CO destiné aux laboratoires. En outre, le collectif « Labos 1point5 », qui réunit du personnel de plus de 300 laboratoires français, revendique que la communauté scientifique intègre le concept d’éthique environnementale dans sa pratique scientifique. «Il relève de la responsabilité individuelle et collective des scientifiques d’évaluer les impacts potentiels sur l’environnement de leurs propres travaux et de placer la limite entre des sujets à traiter et d’autres à laisser de côté en raison de leur impact négatif», propose-t-il dans une tribune publié dans le Monde.
Un point qui suscite beaucoup de débats entre scientifiques est la question de la réduction des activités de recherche fortement émettrices de carbone. Jürgen Knödlseder, directeur de recherche à l’Institut français de recherche en astrophysique et planétologie (IRAP) affirme que «Pour atteindre le zéro net d’émission carbone en 2050, on a estimé qu’il fallait réduire d’un facteur 20 les émissions de la recherche spatiale. On ne pourra pas atteindre cet objectif si on continue au même rythme. Cela aura donc des conséquences sur nos activités. On doit ralentir les nouvelles constructions pour mettre en place des solutions énergétiques plus intelligentes.»
11 Mar 2022
«L’Université veut mettre un accent particulier sur la qualité des aliments que les étudiants trouveront dans leur assiette. Un menu sans viande est au menu.»
28 Fév 2022
Le rectorat de l’Université de Bâle soutien une demande de l’association étudiante Skuba, qui demande que les menus avec viande soient vendus plus chers que les menus végétariens. Aujourd’hui il n’y a pas de différence de prix, les deux coutent CHF 7,50. L’association faitière des bouchers critique cette intervention et avance que les produits végétariens ne sont pas forcément plus écologiques.
16 Déc 2021
Selon une étude de l’Association des universités européennes sur 305 institutions européennes, la barrière principale pour implémenter des mesures écologiques à l’université est le manque de fonds. Les personnes interrogés notent également «seul un petit nombre de collaborateur-rices s’engage» et que les activités n’étaient «pas suffisamment stratégiques».
10 Déc 2021
La Lgue européenne des universités de recherche (LERU) estime que les universités ont leur rôle à jouer dans la transition écologique, notamment moyennant des fondes de pension et des achats de biens et de services plus durables et socialement responsables.