Dans un effort de rendre l’opération de l’université plus durable, la cafétéria de l’Université de Lucerne offre dorénavant exclusivement des menus végans ou végétariens, une première en Suisse. Pour l’instant, la protestation estudiantine s’est montrée «plutôt tiède». Selon le SV Groupe, la demande d’offres végétariens et végans est devenue «beaucoup plus grande» ces dernières années.
L’Union suisse des paysans et l’Association suisse de la viande, en revanche, sont consternées et ont adressé une lettre au rectorat demandant: «Est-il digne d’une université si des denrées alimentaires, telles que la viande et le poisson, sont bannies des assiettes des cafétérias universitaires de manière aussi indifférenciée, principalement pour des raisons de durabilité et suivant le principe du noir et blanc?»
Par ailleurs, une partie des étudiant·e·s se sentent traités avec condescendance («bevormundet»). Un étudiant juge que «Ce n’est pas le rôle de l’université de soumettre ses étudiants à des expériences comme celles sur les rats.» Un autre estime, au contraire, que l’université a une obligation en tant que «bastion intellectuelle de la société».
En comparaison, les universités de Bâle de Zurich prévoient d’augmenter prochainement le prix des plats contenant de la viande.