Dans la «fièvre du climat», la Présidente ad intérim du Conseil des EPF, Beth Rasna, a décidé de former un «super-institut» pour l’environnement et la durabilité en fusionnant les instituts Eawag et Wsl. L’auteur de la Weltwoche, Beat Gigy, s’étonne que la courte période intérim a été utilisée pour prendre une décision d’une telle ampleur sans impliquer le futur Président du Conseil, Michael Hengartner. Par ailleurs, il critique le fait que les Présidents des EPF siègent dans le Conseil des EPF qui est censé les surveiller et évaluer. En outre, les trois romands Joel Mesot (EPFZ), Martin Vetterli (EPFL) et Gian-Luca Bona (PSI) seraient mieux informés que les autres membres du Conseil et auraient donc une (trop) grande influence. «Dans la composition et la répartition des compétences d’aujourd’hui, [le] travail de leadership [du Conseil des EPF] n’était pas convaincant. La révision de la loi sur les EPF donne l’occasion de définir plus clairement les responsabilités afin que le nouveau président puisse exercer sérieusement ses fonctions au plus haut niveau de la direction.»
21 Nov 2019