Le 6 novembre, le Conseil fédéral a discuté de l’état des négociations avec l’Union européenne (UE) et des travaux de mise en œuvre interne du paquet. Pour la plupart des dossiers, les négociations sont bien avancées. Le Conseil fédéral a également «pris une décision de principe concernant l’association de la Suisse au programme de l’UE Erasmus+ : il vise une association à ce programme à partir de 2027 et soumettra la décision de financement au Parlement dans le cadre du message sur le paquet global. Parallèlement, un système national de mise en œuvre doit être mis en place et les acteurs de l’éducation sont encouragés à se préparer.»
Dans un post sur X, le Fonds National Suisse (FNS) «salue l’avancée des négociations avec l’UE » et «espère que la Suisse bénéficiera bientôt à nouveau d’une association complète au programme de recherche HorizonEurope».
Le Tages-Anzeiger révèle quant à lui que le Conseil fédéral aurait discuté mercredi également d’une éventuelle « concessions croisées » (c.-à-d. issues de deux domaines différents) concernant les taxes d’études et l’immigration. La Suisse baisserait les taxes d’études des étudiant·es de l’UE au même prix que celles des autochtones, dans le but d’obtenir de l’UE des concessions sur la libre circulation des personnes, une sorte de « clause de sauvegarde » en matière d’immigration. Le média révèle que les cantons universitaires suisses se montreraient sceptiques face à cette proposition. En plus d’annuler la décision du Parlement en septembre dernier sur le triplement des taxes d’études des EPF elle impliquerait un manque d’argent aux universités et cantons, et empêcherait une régulation du nombre croissant d’étudiant·es étranger·ères.