Les universités romandes s’attaquent au prochain casse-tête: l’organisation de la session d’examens du semestre de printemps, qui doit se dérouler entre fin mai et mi-juillet en fonction des établissements. Heidi.news a fait un tour d’horizon des pratiques de l’UNIL, de l’Université de Genève et de l’EPFL.
La Liberté cite le responsable de la communication de l’Université de Fribourg, Marius Widmer: «Nous avons pour ambition de terminer le semestre normalement et souhaitons que les examens puissent se dérouler selon le calendrier en vigueur. Selon l’évolution de la situation sanitaire, il faudra éventuellement revoir la forme de certains tests ou former de petits groupes d’étudiants pour le passage d’examens écrits traditionnels.»
La décision (par exemple à Genève), de maintenir les examens n’arrange pas à tous les étudiant-e-s, comme le rapporte la RTS : «Mobilisé-e-s, brutalement licencié-e-s ou bien privé-e de garde d’enfant». Le recteur Yves Flückiger justifie sa décision dans la RTS: «Il est important de garder en tête la qualités des diplômes.» L’université communiquera d’autres mesures financières pour soutenir ses étudiant-e-s.
Par ailleurs, selon un communiqué de presse, «L’UNES exige véhément que les hautes écoles prennent les associations étudiant.e.s au sérieux et entament un dialogue avec celles-ci afin de trouver une solution mutuellement acceptable.»