Yves Flückiger se positionne en tant de Recteur de l’Université contre l’initiative «No Billag». Il nomme des nombreux points communs entre universités publiques et le journalisme public (notamment la SSR).
12 Fév 2018
12 Fév 2018
Yves Flückiger se positionne en tant de Recteur de l’Université contre l’initiative «No Billag». Il nomme des nombreux points communs entre universités publiques et le journalisme public (notamment la SSR).
31 Jan 2018
Jürg Stöcklin (BS, Les Verts), membre du Grand Conseil bâlois, a invité le gouvernement de Bâle-Ville à créer «un fonds de promotion pour l’excellence et le financement exceptionnel de chaires à l’Université de Bâle», afin de compenser les 40 millions de francs suisses que désire épargner Bâle-Campagne. Concrètement, Jürg Stöcklin souhaite que le canton Bâle-Ville génère un fonds qui serait alimenté de dix millions francs suisses durant 10 ans. 19 membres du Grand Conseil soutiennent cette proposition. Patricia von Falkenstein (BS, Parti libéral-démocrate (LDP)), estime qu’un fonds universitaire serait également une épée à double tranchant, car les citoyen·ne·s de Bâle-Campagne pourraient argumenter que l’on pourrait à présent grâce à ce fonds épargner encore plus.
29 Jan 2018
Mardi (23.01.2018), l’EPF Zurich a lancé « l’initiative de mobilité de l’EPFZ » qui doit contribuer à préparer la Suisse aux futurs défis. Pour les 10 prochaines années, le projet est doté d’environ 100 millions de francs suisses. La moitié sera financé par l’école polytechnique, l’autre moitié sera couverte par des partenaires de promotion comme les CFF, mais aussi par d’autres entreprises, organisations, fondations et personnes privées. Effectivement, la CFF a plaidé de soutenir l’initiative avec 1 millions de francs par an. Puisque cette dernière est également fortement subventionnée par des fonds publics, cela pose problème pour deux conseillers nationaux.
25 Jan 2018
Dans le cadre de la participation de l’Université de Bâle au Campus européen avec 5 universités du Rhin-supérieur, Paul Wenger (UDC, BL), membre de la commission du Conseil d’Etat pour l’éducation, la culture et le sport estime que «la question est de savoir si dans ce contexte [du potentiel financement européen de certains projets de recherche], les cantons contributeurs seront déchargés. Ce serait naturellement souhaitable.» Monica Gschwind (PLR, BL), Cheffe de la direction de Bâle-Campagne pour l’éducation, la culture et le sport, est persuadée que le Campus européen réduira la dépendance des cantons contributeurs et augmentera leur autonomie financière : «Au regard des grands défis dans le domaine du financement universitaire, il est absolument souhaitable de forcer ce genre d’orientation générale.» Conradin Cramer (BS, Parti libéral-démocratique), son homologue de Bâle-Ville, voit les choses différemment : il [Paul Wenger] veut s’assurer avec les contributions des donateur·rices·s «que l’Université reste un partenaire de coopération attractif au sein du pays comme à l’extérieur.» Elle n’obtiendrait ce genre de contributions financières que si elle contribue elle-même avec des moyens complémentaires.
25 Jan 2018
Trois auteur·e·s issu·e·s de l’EPFZ, de l’Université de Zurich et de la Haute École d’économie de Copenhague ont publié une revue de la littérature pour le compte des autorités danoises, dans laquelle ils relatent les effets du financement des activités de recherche et développement par des entreprises. La revue prend également en compte la nouvelle version de la réforme des impôts pour les entreprises proposée par le Conseil fédéral qui contient l’option cantonale d’exonération fiscale des efforts de recherche des entreprises.
21 Déc 2017
L’Université de Bâle doit continuer à freiner ses dépenses, budget publié hier (20.12.2017) avec en toile de fond l’objectif d’économie pour l’année 2021. Dans les domaines de l’enseignement et de la recherche, 11,2 millions de francs suisses doivent être économisés. Cette mesure est actuellement discutée au sein d’une étroite collaboration entre le Rectorat, les Facultés et le secteur des services centraux. Certaines questions ont été soulevées dans les débats au Grand Conseil bâlois et notamment celles venant de Sibylle Benz (PS, BS). Selon elle, «nous devons réfléchir, si nous voulons encore d’un parrainage universitaire commun avec Bâle-Campagne.» Ce même jour (20.12.2017), Michael Koechlin (Parti libéral-démocrate, BS) demandait si «le nouvel accord universitaire est encore une affaire de partenariat?».
20 Déc 2017
Plus de deux cents employé·e·s de l’Université de Fribourg ont signé hier (19.12.2017) un appel pour faire part de leurs préoccupations quant au développement de l’université. Ils s’inquiètent, dans un communiqué, de l’insuffisance du financement octroyé à l’institution par le canton. Une question qui, estiment-ils, dépasse le débat sur la hausse des taxes qui secoue l’université depuis novembre. Les signataires déplorent que les étudiant·e·s et doctorant·e·s soient appelé·e·s à «pallier le manque de financement de l’université». Ils demandent au Rectorat «d’engager des discussions fermes avec les autorités fribourgeoises pour obtenir les moyens de financer l’offre d’étude et le développement de la recherche». De plus, 253 doctorant·e·s de l’Alma mater se sont également adressé·e·s hier au Conseil d’Etat dans une lettre ouverte. Ils demandent, que le gouvernement cantonal repense à nouveau sa décision sur l’augmentation des taxes d’études. Cette dernière serait «scandaleuse» vis-à-vis de la situation souvent déjà précaires des doctorant·e·s.
19 Déc 2017
L’UDC du canton Zurich lance une attaque contre le financement public de deux HES, de la Haute Ecole de sciences appliquées (ZHAW) et la Haute Ecole d’art (ZHDK). Hans-Peter Amrein (UDC, ZH) fustige la «prétendue énorme croissance» de la gestion des écoles. Celles-ci devraient se concentrer sur l’essentiel et obtenir de l’argent de sponsors privés au lieu de se rapporter uniquement à la «manne étatique». La croissance des dépenses ainsi critiquée est liée à la croissance du nombre d’étudiant·e·s. Matthias Hauser (UDC, ZH) estime qu’aujourd’hui des gens étudient dans des hautes écoles dans lesquelles ils n’auraient pas réussi il y a 20 ans. C’est pourquoi il y aurait aujourd’hui des académicien·ne·s sans emploi. Markus Bischoff (La Gauche, ZH) a riposté que la Suisse forme trop peu de spécialistes, puisque beaucoup de médecins devaient être «importés» d’Allemagne, où le taux de réussite de la maturité est de 50%. Le Conseil d’Etat zurichois a finalement refusé la requête de l’UDC de couper le budget des HES.
19 Déc 2017
Le Directeur de l’éducation de Soleure, Remo Ankli (PLR, SO), exclut dans une interview donnée à la «Basellandschaftliche Zeitung», que Soleure devienne un contributeur de l’Université de Bâle. «J’attache beaucoup d’importance à ce que nous ayons des universités fortes en Suisse. […] Si nous contribuons, des demandes venant des cantons de Berne et Zurich arriveraient immédiatement, car beaucoup plus de Soleurois·es fréquentent ces deux universités que l’Université de Bâle.» Remo Ankli ajoute une plus forte participation financière de la Confédération serait souhaitable, ainsi qu’une grande ouverture de l’Alma mater à des fonds tiers.
13 Déc 2017
Les résultats du Public Funding Observatory sont maintenant disponibles sur le site de l’Association des universités européennes (AUE). L’étude, alimentée par les données des membres de l’UEA, est présentée dans un rapport et un outil en ligne. Elle capture la toute dernière tendance de financement en Europe et offre les informations sur 34 différents systèmes de haute éducation.
L’analyse révèle que depuis la crise financière de 2008, le fossé entre les systèmes de haute éducation qui accroît le financement public et ceux qui le réduisent est devenu plus grand. Le rapport montre également que suite à 2012, l’année la plus difficile en termes de coupes [budgétaires], le redressement qui a pu être détecté est lent et fragile. «Une fois que le financement d’une université est coupé, cela prend beaucoup de temps pour rattraper le retard. Les réductions peuvent toucher tous les domaines d’activité, y compris l’enseignement, la recherche, les infrastructures et le personnel», explique Thomas Estermann, Directeur de la gouvernance, du financement et du développement de politique publique à l’EUA. «Si l’Europe voit plus de croissance économique, il faut saisir l’opportunité d’investir dans la haute éducation et préparer la voie à une tendance de financement durable à long terme.»
13 Déc 2017
L’Université de Bâle (UNIBAS) doit économiser et a sacrifié une première chaire. Avant tout, les sciences humaines («Geisteswissenschaften») sont mises sous pression. Selon Urs Hafner, historien et journaliste pour la NZZ, écrit que déjà aujourd’hui, la main d’œuvre nécessaire et la relève scientifique manquantes sont importées de l’étranger sur le marché du travail. «Sur la durée, cela ne peut constituer une solution. Si la Suisse souhaite conserver sa position de pointe en tant que «place d’innovation», elle ne doit pas rétrograder ses hautes écoles, mais doit plutôt penser à un développement.» En regardant les discussions dans d’autres cantons tels que Lucerne, Fribourg et Zurich, il était à craindre que l’exemple de Bâle fasse école. Certains voix traiteraient volontiers l’université comme un genre d’entreprise, qui doit gérer son budget de manière autonomie, et demandent la suppression des branches «inutiles» de sciences humaines et sociales. Il s’agirait d’une ingérence dans l’autonomie de l’université et dans sa liberté de scientifique.
6 Déc 2017
Le Conseil national s’est montré moins généreux que le Conseil des États pour la formation et la recherche. Dans le budget 2018 de la Confédération, il a refusé lundi (04.12.2017) d’augmenter le montant pour les Écoles polytechniques fédérales (EPF). Les sénateur·trice·s l’avaient accru de 53 millions. Les socialistes ont rejeté ce coup de pouce car ils n’admettent pas la hausse des taxes d’études annoncée par les EPF, actuellement en consultation. La Chambre du peuple a en revanche accepté, comme les États, d’ajouter 16 millions pour les institutions de promotion de la recherche. Le National a également suivi les sénateurs en acceptant d’augmenter les contributions de base aux universités (+6 millions) et aux Hautes Écoles spécialisées (+11,3 millions).
6 Déc 2017
Le Conseiller fédéral, Ueli Maurer, a répété ce mardi (05.12.2017) que «tout le domaine des EPF a grandi ces dernières années de manière supérieure à la moyenne.» C’est pourquoi un ralentissement de la croissance des dépenses a du sens. Cependant, le Conseil des États est resté présent pour le deuxième tour du débat sur le budget, pour lequel les EPF seraient soutenues avec 53 millions de francs suisses en plus de ce qu’avaient proposé le Conseil national et le Conseil fédéral. En observant dans le passé, on constate que les hautes écoles, y compris les EPF, purent profiter de la plus haute croissance de l’argent public depuis 2000 (plus de 71%). La Suisse dépense ainsi le plus d’argent par élève ou étudiant·e après le Luxembourg et avant les États-Unis. Une année de formation coûte en moyenne 17’436 dollars américains par personne en termes d’argent public helvétique, selon les chiffres les plus récents de l’OCDE.
29 Nov 2017
Le Conseil fédéral avait proposé de dépenser 7,7 milliards de francs suisses dans l’éducation et la recherche pour 2018. Ceci correspond à une augmentation de 0,2% en comparaison à 2017, mais cela reste inférieur à ce que le Parlement avait prévu lorsqu’il fixa le calendrier des paiements pour la recherche, l’éducation et l’innovation pour les années 2017-2020. La Chambre basse s’est opposée hier (28.11.2017) à la réduction des subventions pour les EPF et s’est prononcé pour 53 millions de francs supplémentaires. La majorité a suivi l’argument, que la facture doit être rapporté à l’augmentation du nombre d’étudiant·e·s et aux défis de la numérisation. Une minorité autour de Philipp Müller (PLR, AG) doute que plus d’argent implique automatiquement plus d’éducation, de recherche et d’innovation. Le ministre des finances, Ueli Maurer, considère également une réduction comme réaliste: «L’EPF peut aussi être plus efficace». La commission du Conseil national se prononce pour une subvention de 37 millions de francs suisses au lieu des 87 millions à présent décidés pour l’éducation. Pour l’agriculture par contre, la chambre basse désire économiser plus que le Conseil fédéral: Le crédit pour les améliorations des structures agricoles doit être réduit de 18 millions de francs suisses.
27 Nov 2017
Au travers de ses 30 amendements, l’UDC et Thomas Aeschi (UDC, ZG) réclament des coupes supplémentaires de 554 millions de francs. Elles visent principalement la caisse de pension fédérale Publica (150 millions), le personnel fédéral, les dépenses de matériel et mandats externes, le programme SuisseEnergie, la culture, la prévention et les universités. Ces économies s’ajoutent à celles qui ont déjà été acceptées par la Commissions des Finances (CdF) du Conseil national, en particulier 100 millions dans l’aide au développement.
La CdF Conseil des Etats, où l’UDC n’a que deux représentant·e·s, travaille dans un climat plus calme. En revanche, elle veut privilégier les dépenses consacrées à la formation, à la recherche et à l’innovation. Les écoles polytechniques fédérales (EPF) devraient selon elle recevoir 53 millions de plus, les universités et les hautes écoles spécialisées 17 millions. Ces mesures ramèneraient l’excédent du budget à 33 millions.
20 Nov 2017
Selon le Blick, il ne pouvait être question de parler de frénésie de l’épargne pour l’éducation. En 2015, la Confédération, les cantons et les communes ont dépensé 36,7 milliard de francs pour l’enseignement et la recherche. Cela correspond à 800 millions de plus qu’une année auparavant (2014). L’augmentation des dépenses dans l’éducation serait liée aux coûts de formation par personne qui ne cessent d’augmenter.
10 Nov 2017
8 Nov 2017
La Commission des finances du Conseil des Etats désire investir plus d’argent dans l’éducation pour l’année 2018. Elle demande à son Conseil d’augmenter les contributions financières dans le domaine des EPF d’environ 53 millions de francs par le biais d’un devis pour 2018. Aussi, pour les contributions de base pour les universités et les HES, elle se montre plus généreuse que le Conseil fédéral.
19 Oct 2017
L’Etat de Fribourg consacrera 25 millions de francs à la construction du bâtiment expérimental du Smart Living Lab (SLL) de Bluefactory. Soit cinq de plus que prévu par la convention passée en 2014 avec l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Cette augmentation s’explique par le remaniement du projet initial, « [nécessaire] afin de ne pas entraver à moyen et long termes la dynamique » du SLL, expose le Conseil d’Etat dans un communiqué.
16 Oct 2017
L’Administration des finances fédérales a écrit dans un communiqué que la formation et la recherche devaient requérir moins d’attention à d’autres obligations telles que l’Armée et la construction des routes auraient en ce moment une plus grande priorité au Parlement. Selon Ueli Maurer, Ministre fédéral des finances, « [les EPF] vont obtenir plus que l’année passée, juste un peu moins que ce qui été prévu. La Confédération doit épargner au total un milliard de francs suisses. Les EPF ont crû fortement. Je pense qu’un recentrage est nécessaire. On peut aussi, dans un monde qui change si vite, soumettre un programme, qui a commencé il y a dix ou quinze ans, à une révision et remettre en question son maintien». Fritz Schiesser, Président du Conseil des EPF a moins de compréhension pour les propositions d’Ueli Maurer: «En 2016, la Confédération nous a promis plus de moyens, pour que nous puissions investir dans les domaines de la recherche, qui sont importants pour l’avenir de la Suisse. Ceci nous l’avons fait. A présent, si la Confédération fait volte-face, cela complique fortement un financement durable des nouveaux domaines de recherche.» Avec ces arguments, Fritz Schiesser se rendra ce mercredi (18.10.2017) à Berne, afin de convaincre les membres de la Commission des finances d’annuler le régime d’épargne du Conseil fédéral. Il a un objectif minimal: le budget des EPF pour 2018 doit être au moins aussi élevé que celui de l’année 2017. Les membres de la Commission des finances ont déjà reçu une lettre avec une proposition de compromis. En outre, Fritz Schiesser a obtenu le soutien du Parti libéral-radical (PLR).