Les acteurs de la science et de l’industrie déplorent dans une résolution l’exclusion de la Suisse au programme de recherche Horizon Europe de l’Union européenne (UE). La proposition du parti socialiste «d’acheter» l’adhésion à l’aide du milliard de cohésion sera discutée ce lundi 31 janvier dans la Commission de politique extérieure (CPE). Si elle trouve une majorité, le Parlement pourrait alors se prononcer rapidement sur cette proposition.
Dans un interview avec le Bund, Martina Hirayama, la plus haute responsable de l’éducation et de la recherche de la Confédération, plaide également pour une solution pragmatique qui implique que la Suisse fasse des concessions à l’UE sur les questions institutionnelles pour assurer l’adhésion au programme de recherche. Tout de même, elle rappelle que c’est l’UE qui a lié la coopération en matière de recherche et les questions institutionnelles, alors que ce lien n’existe ni sur le plan juridique ni sur le plan matériel. Elle appelle donc à l’UE de «laisser tomber de tels liens politiques».
Pour la phase actuelle, elle rappelle que les fonds à la recherche sont alloués par la Confédération. La Suisse compterait également renforcer la coopération en matière de recherche avec des États au sein et en dehors de l’Europe, par le biais d’accords bilatéraux.