Suite à l’adoptation finale du Parlement européen du programme de recherche Horizon Europe en avril, la Commission vient d’adopter à son tour les documents finaux détaillant les appels, les budgets ainsi que les délais de candidatures pour les deux prochaines années. Selon la négociatrice en chef de la Commission européenne pour l’association internationale, Signe Ratsko, il n’était pas possible d’entamer les négociations avec les pays tiers sur la participation au programme de recherche avant que la base juridique soit définie. Cependant, elle encourage les pays avec lesquels des négociations d’association sont en cours ou dont l’association est imminente à se joindre aux appels de fonds à titre de solution provisoire jusqu’à ce que les accords d’association commencent à produire des effets juridiques.
Alors qu’Israël, le Royaume Uni ainsi que 16 autres pays figurent sur cette liste, la Suisse y est notamment absente en raison des désaccords politiques suite à l’échec de l’accord cadre avec l’Union européenne.
Le gouvernement britannique de son côté, encourage ces chercheur·euse·s à demander des subventions d’Horizon Europe malgré l’absence d’un accord formel d’association. Néanmoins, il est probable que le Royaume-Uni devienne pleinement associé.