Favoriser l’interruption d’études universitaires après le premier diplôme profiterait à l’économie et à la collectivité, selon une analyse d’Avenir Suisse parue jeudi, à l’occasion des 25 ans du système de Bologne. «Selon les sociétés consultées, davantage d’interruptions entre le bachelor et le master seraient possibles et, dans la plupart des cas, souhaitées. «Cela permettrait d’acquérir une expérience supplémentaire et de faire un choix d’études plus spécifique sur cette base». Les entreprises pourraient ainsi influencer la prochaine étape de la formation du collaborateur, ce qui réduirait la surqualification des diplômés universitaires estimée à 15% l’année de leur entrée dans le monde professionnel.» Avenir Suisse suggère deux réformes: des taxes d’études plus élevées pour le Master, estimant que l’utilité privée augmente plus avec le degré que l’utilité sociale, et une modification des programmes d’études: Le Bachelor devrait davantage être axé sur l’employabilité et le Master sur les possibilités de spécialisation.