Le Plan S pour l’Open Access réunit actuellement seize fonds de treize pays et continue de s’élargir : en décembre, la Chine a exprimé son soutien et ce mois-ci, un fonds national pour la recherche en Afrique devrait se joindre au projet, l’Inde s’étant également montrée intéressée. Cependant, les fonds états-uniens, canadiens et russes ont déclaré ne compter pas changer de modèle.
Or si le plan S échoue à croître davantage, il pourrait devenir un projet divisant le système actuel en ne s’appliquant qu’à un faible pourcentage des articles scientifiques publiés dans le monde. Des pays tels que l’Allemagne ou l’Espagne ont fait part de leurs hésitations. L’application du Plan S dans le programme cadre Horizon Europe pourrait avoir un signal fort pour les pays qui hésitent encore à y adhérer.