Jan Söffner, Professeur en théorie et analyse de la culture à l’Université Zeppelin de Friedrichshafen en Allemagne, estime que les sciences humaines et sociales («Geist- und Kulturwissenschaften») ont désappris l’importance de la narration. Au lieu de cela, ces deux branches laisseraient leur pensée être «menée par le bout du nez» par des méthodes analytiques étroites, des états de recherche sans fin et d’autres preuves de compétence. Cette aversion pour la narration serait plus grande que dans les sciences naturelles, qui aménagent leurs œuvres en les vulgarisant. Par ailleurs, les sciences humaines auraient perdu en pertinence non pas à cause de leur manque de méthodes exactes, mais plutôt à cause d’une «obéissance pressante» et au prix de formes de pensée narratives.
27 Août 2018