Un rapport du Conseil fédéral sur les chances et les risques de la numérisation publié hier (8.11.2017) annonce qu’aucun métier ne sera épargné par l’automatisation, car elle génère de l’incertitude. A contrario, plus de travail sera attendu qu’aujourd’hui.
Il n’est pas prévisible de savoir combien de métiers la numérisation détruira ou génèrera. C’est pourquoi les économistes de la Confédération analysent les effets de l’automatisation durant ces 20 dernières années et partent du principe qu’elle va se poursuivre ainsi. 350 000 emplois ont déjà été perdus à cause de ce tournant et 860 000 ont été générés.
Le plus grand risque de chômage reste menaçant pour toute personne qui ne se forme pas suffisamment pour s’adapter à la demande. C’est pourquoi les spécialistes demandent plus d’efforts de l’Etat pour la formation en général et la formation continue en permanence.
Par ailleurs, les membres du Parti socialiste (PS) s’inquiètent, qu’à présent les politicien·ne·s et les associations économiques utiliseraient de manière abusive «la numérisation en tant qu’alibi pour toutes formes de dégradation du droit du travail».