Lino Guzzella, président de l’ETH Zurich répond aux questions sur la place de l’école polytechnique dans la digitalisation.
21 Août 2017
21 Août 2017
Lino Guzzella, président de l’ETH Zurich répond aux questions sur la place de l’école polytechnique dans la digitalisation.
3 Juil 2017
Patrick Aebischer, ancien président de l’EPFL, estime que la quatrième révolution industrielle contribuera à fournir de nouveaux contenus à analyser pour les sciences humaines, qui ne sont pas condamnées à disparaître sous l’effet de la digitalisation, mais peuvent en être enrichies. Les chercheur·euse·s des sciences humaines digitales pourraient ainsi constituer une importante plus-value pour les employeur·euse·s.
3 Juil 2017
Les mises en garde contre le chômage massif provoqué par la révolution digitale sont alarmistes et cachent des enjeux politiques, estime l’historien des sciences Caspar Hirschi. L’automatisation serait plutôt un « violent programme de création d’emplois ».
21 Juin 2017
En demandant un financement de 150 millions, le ministre de l’Economie Johann Schneider-Ammann souhaite renforcer la formation numérique des jeunes à l’école et dans le cadre de l’apprentissage mais aussi la formation continue des adultes de 20 à 50 ans. Les mesures consisteraient en soutiens pour les hautes écoles et en l’encouragement d’achat d’ordinateurs dans les écoles.
31 Mai 2017
La Genève internationale, qui a souvent été pionnière pour faire évoluer les comportements « du légitime vers le légal », pourrait devenir un centre de la transition numérique si elle réussissait à réunir les nombreux acteurs concernés de la région, estime Xavier Comtesse, mathématicien. Il suggère de créer une plateforme réunissant les compétences de gouvernance internationale, de recherche scientifique, de formation et de développement économique, dans le but de « mettre ensemble les moyens pour faire de l’enjeu numérique une priorité collective. »
12 Mai 2017
La digitalisation exige que les conditions cadres de son utilisation soient renforcées afin de prévenir les risques qu’elle comporte. Alors que l’économie suisse est surtout basée sur la valeur ajoutée du secteur des services, il est nécessaire que l’infrastructure digitale puisse correspondre aux nouveaux enjeux de la digitalisation. Encore ancré dans un monde analogique, le pouvoir politique fait souvent preuve d’incompréhension ou de méconnaissance vis-à-vis de la digitalisation quand il essaye de la réguler.
De nombreuses questions doivent être posées, concernant notamment les transformations du marché du travail, et avec celles du droit du travail et des assurances sociales, mais aussi concernant l’évolution que doit connaitre le système de formation afin que la population active d’aujourd’hui et demain puisse être préparée aux révolutions du monde digital, ou encore la question de la gestion et de la protection des données produites par chacun·e, et celle de la réception par les citoyen·ne·s de ces transformations.
Un dialogue avec la société civile est indispensable afin de réussir ce tournant digital. L’initiative interdisciplinaire Digital Society, mise en place par l’Université de Zurich, a pour but de nourrir un tel dialogue. D’autres organisations, telles que Open Data, Swiss Data Alliance ou Swiss Alliance for Data-intensive Services, ont également pour but de réfléchir à la manière dont les données, ressources précieuses, peuvent être utilisées au bénéfice de la société.
8 Avr 2017
La Suisse manque de programmeurs. Les compétences deviennent rapidement obsolètes et il est difficile de prévoir quelles seront les compétences recherchées par les employeurs. Une grande offre de formations promettent un apprentissage de courte durée, par exemple à l’ETH Zurich.