Le Conseil fédéral a présenté ses lignes directrices concernant l’IA, affirmant le besoin d’adaptations législatives sectorielles. Des projets de consultations sont attendus pour fin 2026.
14 Fév 2025
14 Fév 2025
Le Conseil fédéral a présenté ses lignes directrices concernant l’IA, affirmant le besoin d’adaptations législatives sectorielles. Des projets de consultations sont attendus pour fin 2026.
14 Fév 2025
L’Union européenne prévoit d’investir 50 milliards d’euros pour soutenir le développement et l’application de l’intelligence artificielle. L’Europe espère ainsi mobiliser un total de 200 milliards d’euros au cours des cinq prochaines années.
La Commission s’était précédemment engagée à créer un Conseil européen de la recherche sur l’IA, sur le modèle du centre de recherche nucléaire du CERN à Genève, afin de mettre en commun les ressources.
14 Fév 2025
Le journal Science alimente depuis le 13.02. un «Trump Tracker» qui traite les sujets liés à la politique du gouvernement américain par rapport aux sciences.
13 Fév 2025
A la place d’un déficit de CHF 2,6 milliards de francs, les comptes de la Confédération en 2024 n’ont finalement qu’une petite insuffisance de CHF 80 millions de francs. La présidente de la Confédération et ministre des Finances Karin Keller-Sutter se dit «soulagée et satisfaite» de cette correction de 1,3%. Ces résultats, meilleurs qu’escomptés, sont principalement dus à une hausse des recettes (produit de l’impôt fédéral direct, de la TVA et de l’impôt anticipé, négociation des sociétés de l’énergie et des matières premières du canton de Genève) ainsi qu’au report de certaines dépenses extraordinaires, comme un versement pour les CFF. Cette nouvelle implique que le budget 2026 ne connaîtra pas de nouvelles coupes. Néanmoins, «un programme d’allègement budgétaire est toujours nécessaire», car les dépenses de deux domaines sont actuellement en augmentation: l’AVS ainsi que l’armée. Des recettes supplémentaires serviront également à la contribution obligatoire au programme Horizon Europe. La planification de coupes dans le domaine de la recherche et de la formation est donc maintenue. Largement critiquées par les acteurs et actrices du paysage académique, ces coupes risquent de mettre en danger la prospérité suisse et d’augmenter notre dépendance vis-à-vis de l’étranger, ce à quoi Karin Keller-Sutter répond: «on ne coupe pas, on freine la croissance» (Forum). La présidente de la Confédération explique que ce domaine a bénéficié d’une croissance durant ces dernières années, et qu’il connaîtra sûrement également une croissance après 2027. Elle ajoute que ces plans d’économies sont nécessaire afin d’éviter des hausses d’impôts.
Chez Les Vert·e·s, le conseiller national Gerhard Andrey (FR) avance que «les coupes massives annoncées sont totalement erronées», et exige du gouvernement qu’il retire «son paquet d’économies pour investir dans l’avenir, soit dans la protection du climat, les crèches, la formation et la coopération internationale» (Le Temps). Du côté du parti libéral-radical, le sénateur Pascal Broulis (PLR, VD) défend le programme d’allègements budgétaires, «peut-être dans une ampleur restreinte par rapport à ce qui a été proposé par le Conseil fédéral» (Le Temps). L’UDC est également favorable aux coupes envisagées, comme le souligne le conseiller national Yvan Pahud (VD): «c’est aujourd’hui qu’il faut prendre des mesures. Demain, ce sera trop tard» (24 heures).
13 Fév 2025
«Le fait que la Confédération et le canton de Fribourg prennent simultanément des mesures d’économie est une constellation difficile pour nous», constate Katharina Fromm, rectrice de l’Université de Fribourg. En effet, sur les 312 millions de francs que l’Université de Fribourg a dépensés au total en 2023, 114 millions ont été apportés par le canton et 44 millions par la Confédération. 63 millions provenaient de la compensation intercantonale.
Les financements provenant du Fonds national suisse (FNS) pourraient être diminués de CHF 3,7 millions de francs prochainement pour l’Université de Fribourg. Pour pallier ces réductions de dépenses pour les hautes écoles, le Conseil fédéral souhaite que les instituts de recherche et les entreprises s’associent. Jusqu’à présent, les entreprises prenaient en charge 40 à 60% des coûts des projets. Désormais, elles devront le faire à hauteur d’au moins 50%. «Si l’économie se porte bien, c’est réalisable, mais si l’économie ne va pas bien, comme c’est le cas actuellement, on peut se demander si cette mesure est vraiment judicieuse», commente Katharina Fromm. Sans compter le fait que ces collaborations nécessitent parfois un temps de lancement relativement long, «pouvant s’écouler jusqu’à deux ans». Le Conseil fédéral exige finalement des étudiant·es qu’ils·elles paient des taxes d’études plus élevées.
Face à la pression des économies de la Confédération et du canton, l’université ne pourra pas éviter de réduire ses dépenses. «Nous devrons certainement passer par les comptes en interne», l’une ou l’autre coupe douloureuse dans les facultés et l’administration centrale ne pourra pas être évitée, affirme la rectrice.
A noter que le producteur de matériaux de construction Holcim et l’assureur La Mobilière ont conclu l’année dernière un partenariat avec l’Université de Fribourg. A la question de savoir si l’université pourra ainsi compenser la perte des fonds fédéraux et cantonaux, la rectrice Katharina Fromm répond: «les fonds de la Confédération et du canton sont affectés aux tâches fondamentales de notre université. Le soutien des entreprises est en revanche complémentaire. Il nous aide à développer nos forces actuelles et à faire avancer des projets de recherche interfacultaires.»
Les mesures d’économie de la Confédération et du canton pourraient également avoir des répercussions importantes sur les quatre hautes écoles spécialisées (HES) fribourgeoises dans les domaines de l’ingénierie et de l’architecture, de l’économie, de la santé et du travail social. «Des turbulences seront inévitables», lâche le directeur général Jacques Genoud. En effet, environ 80% du budget de ces HES provient de fonds publics, «un tiers provient de la Confédération et deux tiers des cantons», explique le directeur. D’une manière générale, il s’attend à ce qu’il devienne plus difficile de financer des projets de recherche. «Le financement disponible par des tiers devrait diminuer et la concurrence entre les universités et les écoles techniques devrait augmenter.» Une compensation complète par le biais d’un soutien supplémentaire du secteur privé est plutôt improbable : «le secteur privé lui-même connaît des difficultés», conclut-il.
13 Fév 2025
Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l’ONU sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniennes occupés depuis 1967, devait s’exprimer à l’Université libre de Berlin (FU). Suite à la demande du maire de Berlin, Kai Wegner (CDU), l’université a décidé d’annuler cet événement «pour des raisons de sécurité». Kai Wegner, lui, parlait d’une «honte», car Francesca Albanese s’était «fait remarquer dans le passé par sa haine d’Israël et sa minimisation de l’organisation terroriste du Hamas».
Un autre événement avait déjà été annulé à l’Université Ludwig Maximilian de Munich (LMU). En réaction, des membres de l’Université de Munich avaient lancés une pétition en faveur de sa venue : «Cette annulation crée un dangereux précédent pour les universités, un précédent dans lequel le fait d’ignorer les avocats internationaux spécialisés dans les droits de l’homme et les représentants des Nations Unies devient une réalité et peut être répété. L’article 5 de la constitution allemande protège la liberté « des arts et des sciences, de la recherche et de l’enseignement » et, en tant qu’université financée par des fonds publics, la LMU, comme toutes les autres universités allemandes, doit respecter le principe de la liberté académique. Les universités doivent rester des bastions de la liberté d’expression et les échanges universitaires ne peuvent être soumis aux caprices d’une administration ou d’une autre. L’intégrité académique de la LMU est en danger.»
Le professeur qui avait invité Francesca Albanese à venir parler à Berlin, le philosophe et chercheur en sciences sociales Robin Celikates, trouve la décision de l’Université libre «très inquiétante» et un danger pour la démocratie.
Pour lui, les reproches adressés à Albanese s’inscrivent dans la lignée d’autres attaques contre l’autonomie des universités et la liberté scientifique ainsi que contre les principes et les institutions du droit international dans le monde entier. «Où, si ce n’est à l’université, une discussion ouverte et critique et un échange scientifique sur les questions fondamentales de l’approche juridique, politique et sociale de la violence guerrière devraient-ils être possibles ?», demande-t-il. Le fait que certaines personnes ne s’indignent pas de la destruction presque complète de Gaza, mais de ceux qui y font allusion, en dit «long sur la conception de la morale et du droit de ceux qui veulent empêcher de telles discussions».
Le Netzwerk für Wissenschaftsfreiheit («Réseau pour la liberté des sciences») critique la raison invoquée par la LMU de Munich pour annuler la conférence de Francesca Albanese. Le fait qu’une conférence soit intégrée dans une conférence scientifique est secondaire pour déterminer s’il s’agit d’une conférence scientifique. Néanmoins, il n’y voit pas une violation de la liberté scientifique.«D’une part, l’université a le droit et l’obligation d’empêcher la commission de délits tels que l’approbation de délits selon l’article 140 du code pénal. D’autre part, il existe de sérieux doutes quant au fait qu’il se serait agi d’une conférence scientifique. Un tel discours se caractérise par le fait qu’il diffuse des connaissances scientifiques et ne se contente pas de prendre parti unilatéralement dans un conflit politique. L’accusation de génocide, en particulier, doit être étayée par des arguments, car l’opinion dominante dans le monde scientifique ne part pas du principe d’un génocide. Chez certains critiques de l’annulation, mais pas tous, l’invocation de la liberté scientifique semble en outre peu crédible, car ils appellent eux-mêmes au boycott d’autres conférences ou nient le phénomène de l’annulation de conférences, ou diffament la discussion à ce sujet en la qualifiant de récit de droite.»
13 Fév 2025
«La HES-SO lançait en 2022 l’appel à projets Recherche transdisciplinaire en durabilité. Ce dispositif de soutien a permis de faire émerger des projets ambitieux, menés par des chercheuses et chercheurs engagés et des équipes pluridisciplinaires. […] Découvrez une sélection de ces projets à fort impact.»
13 Fév 2025
«La loi sur la formation continue (LFCo) est en vigueur depuis bientôt dix ans. Sur proposition de la Conférence suisse de la formation continue (CSFC), le Comité a décidé de faire réaliser un état des lieux sur les effets de cette loi. Le but est avant tout de mettre en évidence les changements survenus dans le domaine de la formation continue des adultes depuis l’entrée en vigueur de la LFCo et la mise en œuvre des mesures.»
13 Fév 2025
Le recteur de l’Université de Zurich Michael Schaepman a été élu comme membre de la direction de la League of European Research Universities (LERU).
13 Fév 2025
France Universités revendique l’inscription de la mission vie étudiante et de campus dans les missions dévolues aux Établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP) et demande qu’une réflexion soit ouverte avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et l’ensemble des parties prenantes pour échanger autour de cinq propositions définies.
12 Fév 2025
Les acteurs et actrices du paysage académique se mobilisent face aux mesures d’économie prévues dans la formation et la recherche scientifique (plus de 460 millions de francs par an dès 2027). Ils et elles demandent au Conseil fédéral de revoir ses plans.
«Les économies dans la recherche et la formation renforcent la pénurie de personnel qualifié. Elles nuisent à l’économie et à la société suisses», affirme Michael Hengartner, président du Conseil des EPF au micro de la SRF. «Sélectionner les talents sur une base économique, je ne pense pas que ce soit le bon plan», affirme Luciana Vaccaro, présidente de swissuniversities dans le 19h30. «C’est un investissement, un franc investi dans la recherche et la formation en rapportera 5 à l’économie», ajoute-t-elle au micro de Forum. «Les taxes d’étudiant·es marqueraient de plus davantage de dépendance à des fonds extérieurs. L’autonomie des universités est une garantie de la qualité de la recherche. Ces investissements participent à notre souveraineté technologique (cybersécurité, IA, médicaments, etc.). On a pris pour acquis les investissements faits ces dernières années dans la recherche, alors que c’est un effort qui doit perdurer», conclut-elle.
Yves Flückiger, président de l’Académie suisse des sciences, fait part de sa «profonde inquiétude» en matière de concurrence internationale et de compétitivité de la Suisse. «On doit davantage dialoguer avec la société et la politique, pour montrer ce que le domaine FRI apporte.» (Le Temps, Arcinfo)
12 Fév 2025
Dans le cadre de ses recherches sur la mobilité, l’Université de Saint-Gall (HSG) reçoit 2,86 millions de francs par an de la part d’importateurs suisses d’automobiles. Les autres sponsors sont Porsche, BMW et Toyota.
«Il n’y a ni restrictions ni conflits d’intérêts», assure le directeur de l’Institut de la mobilité de la HSG, Andreas Herrmann. «Il est important que le professeur soit employé par l’université et non par le sponsor», précise Mathias Finger, professeur émérite de EPFL. «Il serait bon pour de nombreuses universités d’avoir des chaires plus proches de la pratique», ce qui favoriserait la recherche interdisciplinaire, ajoute-t-il.
Selon l’Office fédéral de la statistique (OFS), 8% des fonds des universités proviennent aujourd’hui de fondations ou sont des mandats de recherche privés. Selon l’OFS, la HSG a reçu, en 2023, environ 13,5 millions de francs de la part d’acteurs privés, en plus de l’argent de fondations. Ces financements interviennent dans un contexte de souhait de réduction des fonds publics par la Confédération, alloués aux hautes écoles et aux universités. Il s’agit de 460 millions de francs au total.
En juin 2023, la HSG a retiré à un professeur la direction de l’Institut de gestion de la chaîne d’approvisionnement pour cause de conflit d’intérêts, car les domaines d’activité de son entreprise privée se seraient chevauchés avec le mandat de recherche de l’institut.
12 Fév 2025
«Après avoir consacré une demi-année à la recherche d’une nouvelle rectrice ou d’un nouveau recteur, l’Université de Neuchâtel repart au combat. Elle vient de mettre le poste au concours après que la première procédure a avorté.» L’annonce pour le poste a un peu évolué par rapport à celle qui a paru en juillet 2024, qui stipulait que la personne recherchée devait disposer avant tout d’un excellent profil académique. «Nous avons effectivement un peu élargi l’éventail des compétences requises», indique le président du Conseil. Il ajoute que le profil idéal dispose à la fois d’un profil académique et de compétences managériales.
12 Fév 2025
«Si les Etats-Unis ont souvent été considérés comme plus avancés en matière de politique d’intégrité scientifique, notamment avec la création du Bureau de l’intégrité de la recherche dès 1992, l’Europe ne peut aujourd’hui se permettre de rester spectatrice. La recherche scientifique étant par nature internationale, un démantèlement même temporaire des politiques d’intégrité aux Etats-Unis aurait des répercussions mondiales à plus ou moins longue échéance. Il revient aux organisations et aux sociétés savantes européennes de faire preuve de vigilance et de soutenir activement leurs homologues qui, outre-Atlantique, devront se mobiliser pour l’indépendance de la science.»
11 Fév 2025
Une alliance scientifique entre swissuniversities, le Conseil EPF ,le FNS, les Académies suisses des sciences et Innosuisse, met le Conseil fédéral en garde contre une réduction des moyens alloués à l’éducation et contre une augmentation des taxes d’études, qui «auraient des conséquences drastiques pour l’économie et la société suisses». Elle lui demande de revoir en conséquence le paquet d’allègement budgétaire présenté fin janvier. Ce dernier prévoit des coupes dans la formation, la recherche et l’innovation à hauteur de plus de 460 millions de francs par an. (SRF)
L’Union des Etudiant·es de Suisse (UNES) avait déjà pris position en fin janvier et a lancé une pétition contre l’augmentation des taxes d’études.
11 Fév 2025
Des scientifiques suisses de renom, tels que Reto Knutti (professeur titulaire au département des sciences des systèmes environnementaux, ETHZ), Tanja Stadler (professeure titulaire et directrice adjointe au département des sciences et de l’ingénierie des biosystèmes, ETHZ), ou Matthias Egger (chef de groupe de recherche, VIH, hépatite et tuberculose, Université de Berne) ont signé avec 931 collègues une pétition lancée contre les économies prévues dans le domaine du journalisme scientifique à la SRF.
Les signataires, demandant une réévaluation des économies, argumentent ainsi leur incompréhension et leur inquiétude :
11 Fév 2025
Selon l’Office fédéral de la statistique, la part de dépenses pour la recherche investie dans les instituts privés n’a fait qu’augmenter ces dernières années en Suisse. Elle permet la production d’études de haut niveau défiant ainsi la suprématie des universités. La part de financement de la recherche par l’Etat est actuellement de 27% en Suisse, contre 66% par les entreprises privées. La moyenne européenne se situe à 30% de financement par l’Etat et 57% par le secteur privé.
En 2024, la Fondation Botnar avait notamment annoncé le don d’un milliard de francs sur 15 ans dans l’Institut (privé) de médecine pédiatrique à Bâle. C’est autant d’argent dont dispose l’ensemble de l’EPFZ en six mois.
Un des avantages principaux de la recherche en institut privé est que toutes les ressources de l’institut peuvent être concentrées sur un seul projet, au contraire des universités où la recherche doit rester large en couvrant un domaine plus vaste. Un inconvénient réside cependant dans la plus grande possibilité d’influence pour les investisseur·euses dans le choix des priorités de la recherche.
Le Fonds national suisse (FNS) estime que cette évolution est positive et que «la recherche financée par le public et le privé est nécessaire pour que la Suisse puisse être compétitive au niveau international.» L’organisme s’inquiète néanmoins qu’en raison de la situation financière actuelle difficile de l’Etat, ce dernier ne décide de réaliser des économies dans le domaine de la science. En effet, le rapport des expert·es dirigé par Serge Gaillard proposait de réduire de 10% le budget du FNS financé par la Confédération, ce qui engendrerait une augmentation de la part de financement privé, rapprochant un peu plus la Suisse d’un environnement de recherche tel qu’il est aujourd’hui aux Etats-Unis ou au Japon.
«A condition de garantir une gouvernance propre, la qualité de la recherche et une publication transparente des résultats, les instituts financés par le secteur privé sont bons pour l’activité académique», s’exprime le philosophe René Scheu, directeur de l’Institut de politique économique suisse, financé par le secteur privé.
A noter que le succès des instituts privés en Suisse ne serait pas possible «sans les conditions sociales, juridiques et éducatives des universités publiques», seules responsables de la formation des nouveaux·elles chercheur·euses. Finalement, de nombreux instituts de recherches privés collaborent actuellement avec des universités dans leurs recherches, mais aussi pour leurs financements.
11 Fév 2025
Plusieurs articles ont été publié sur l’égalité des chances à l’occasion de la Journée internationale des femmes et filles en sciences.
11 Fév 2025
«Dans un monde sans expérimentation animale, des centaines de milliers de souris et des dizaines de milliers de rats ne naîtraient pas chaque année rien qu’en Suisse. Mais quelles seraient les conséquences pour l’homme si les produits chimiques et les médicaments n’étaient plus testés sur les animaux? Et comment se développerait la recherche? SRF a posé la question à deux experts.»
11 Fév 2025
Le langage a une influence sur la réalité. Dans le cadre estudiantin universitaire, la pression perçue qu’impliquent des études peut être liée au choix des mots, soit à la manière de décrire les exigences. Nau.ch a entendu de la part d’étudiant·es qu’il est ainsi plus agréable pour eux·elles de parler de «compétences» plutôt que de «performances».
La Société des Etudiants Suisses (SES) ne s’est pas encore penchée sur la question, même si elle semble utiliser plutôt le terme «compétences» à l’interne. Il ne s’agit cependant pas forcément de considérations psychologiques, mais plutôt de la valeur réelle des études, qui réside dans «l’acquisition de compétences».
L’Université de Berne acquiesce aux déclarations des étudiant·es, et partage l’avis selon lequel «la véritable valeur des études réside dans l’acquisition de compétences». Ce sont néanmoins les professeur·es qui restent responsables de la définition des objectifs d’apprentissage. L’Université de Zurich affirme également que «la réussite des études est liée à l’acquisition de compétences», tandis que ce sont les facultés, instituts, enseignant·es ou responsables de modules qui définissent les exigences eux·elles-mêmes.