Poussé·e·s par leur carrière scientifiques, les chercheur·euse·s prennent en moyenne 72% plus souvent l’avion que le reste de la population afin de se rendre à des conférences ou sur leurs terrains d’études. Alors que plusieurs universités suisses s’engagent pour la durabilité, aucune d’entre elles n’a encore obtenu la note « très bien » selon l’indice du WWF.
Si la pratique des vidéoconférences est de plus en plus fréquente, la mise en réseaux des scientifiques se fait toujours très majoritairement de vive voix. Dans le cas de l’EPFZ, les voyages scientifiques représentent plus de la moitié des émissions de gaz à effet de serre de l’école, dont 93% sont produits par les vols aériens.
Plusieurs initiatives pour lutter contre cette culture scientifique du voyage existent, telles que la plateforme « No Fly Climate Sci » qui réunit des scientifiques qui ont fait le pas de réduire la fréquence et la distance de leur déplacements professionnels.