«Après des années de doute, la recherche est l’un des rares domaines où le statu quo l’a emporté. Le Royaume-Uni reste dans Horizon Europe, le principal programme de financement européen, doté de 95 milliards d’euros de 2021 à 2027.»
21 Jan 2021
«Après des années de doute, la recherche est l’un des rares domaines où le statu quo l’a emporté. Le Royaume-Uni reste dans Horizon Europe, le principal programme de financement européen, doté de 95 milliards d’euros de 2021 à 2027.»
21 Jan 2021
Selon une étude du KOF, l’institut de recherche de l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich, publiée dans le revue Nature, les candidats étrangers seraient plus fortement discriminés lorsque leurs dossiers sont évalués avant midi ou en fin d’après-midi. Même tendance sur les stéréotypes liés au genre.
A qualifications égales, les Suisses restent privilégiés sur le marché du travail suisse. Les postulants d’origine étrangère sont contactés 6,5% moins fréquemment que les Helvètes, une discrimination plus marquée envers les candidats originaires d’Asie, d’Afrique ou des Balkans.»
21 Jan 2021
Pendant la crise sanitaire actuelle, la demande pour la formation continue dans les universités et HES suisses ne cesse de croître. Erik Nagel, responsable de la formation continue à la Haute école spécialisée de Lucerne (HSLU) confirme que les cours sur la gestion de crises connaissent actuellement une demande supérieure à la moyenne. Par ailleurs, le phénomène de la formation continue «à la carte» s’établit de plus en plus, où des cours sont spécifiquement conçus pour les entreprises ou institutions.
21 Jan 2021
L’Université de Berne a créé un «Centre de recherche pluridisciplinaire sur les maladies infectieuses». Ce dernier a pour objectif d’étudier l’apparition des maladies infectieuses ainsi que leurs conséquences sur la santé, la société et l’économie. Implanté à Bienne, il sera financé pendant dix ans par la Fondation Vinetum à hauteur de 30 millions de francs.
21 Jan 2021
«En octobre, le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a procédé à une série de nominations importantes. Il a chargé 15 scientifiques du monde entier de fournir aux décideurs politiques des preuves, ainsi que leurs réflexions, sur les objectifs du développement durable. […] Pour les conseillers scientifiques des Nations unies, c’est une énorme responsabilité. Chacun doit être prêt à travailler avec eux et à les aider à réussir.»
20 Jan 2021
Ulrich Weidmann, Vice-Président de l’infrastructure de l’EPFZ, et Susann Görlinger, cheffe du « Air travel project » de l’EPFZ, parlent de leurs efforts pour diminuer le nombre de voyages en avion. Selon cette dernière, la crise sanitaire a favorisé collaboration virtuelle, avec des conséquences bénéfiques sur l’environnement, sur les budgets et sur la vie de famille. Par ailleurs, la participation aux conférences serait devenue plus inclusive (car moins chère), ce qui les rend « socialement responsable ».
19 Jan 2021
La NZZ am Sonntag a publié un dossier sur l’emprise de la Chine sur la Suisse. Il parle des rachats d’entreprises (e.g. Syngenta), de clubs de football (Grasshopper Club), de l’ingérence politique, mais aussi de l’espionnage dans la recherche.
Le Service de renseignement de la Confédération prévient dans un rapport des dangers de l’espionnage chinois dans les institutions de recherche suisse. Le Professeur Raplph Weber de l’Université de Bâle ajoute: «Des instituts comme le PSI devraient être particulièrement préparé à ce cas de figure». Il a rédigé une analyse du réseau du partie communiste en Suisse. Dans cette analyse, un professeur chinois en physique nucléaire au PSI serait une des personnes clés. «Les acteurs doivent être conscients que les collaborations de recherche fonctionnent différemment avec les régimes autoritaires.»
Selon une loi chinoise de 2017, les étudiant-e-s chinois sont obligés de collaborer, sous demande, avec le service secret. Il y a 993 étudiant-e-s chinois-e-s à l’EPFZ (2019), et 440 à l’Université de Zurich (2021).
L’ambassade chinoise rejette les accusations d’une prise d’influence dans l’université.
19 Jan 2021
«Alors que la communauté estudiantine mondiale suit des cours en ligne à cause des mesures de lutte contre la pandémie du Covid-19, une étude dirigée par l’Université de Genève (UNIGE), réalisée sur des données collectées en 2016-2017, avant les mesures de confinement anti Covid-19, dévoile que la diffusion de cours en ligne accroît de 5 % les inégalités entre les étudiant-es doué-es et les moins doué-es. Les résultats de cette étude, publiée dans la revue Journal of the European Economic Association, indiquent que ce fossé d’apprentissage entre les différents profils d’étudiant-e est principalement imputable à leur comportement et leur motivation. L’étude propose des pistes concrètes, entre autres à travers des programmes d’enseignement mixte, aux établissements d’enseignement supérieur du monde entier, que ce soit pour faire face au confinement ou au manque chronique de place en auditoire.»
19 Jan 2021
La Faculté de médecine de l’Université de Fribourg a remis des épreuves en présentiel. Les examens qui étaient prévus en février auront alors lieu en juin. Cela signifie une double charge de travail pour près de 500 étudiant-e-s en médecine et en biomédicine, qui vont devoir se préparer à deux sessions simultanément. Les étudiant-e-s en question, qui viennent de passer des semaines à réviser pour ces examens, se sont organisés pour intervenir auprès de leur Faculté.
Raphaël Bonvin, vice-président de la section de médecine et responsable des programmes et des examens, annonce que certains examens de bachelor de médecine et des sciences biomédicales ne peuvent pas être organisés en ligne. A la critique de la double charge, il répond qu’ils seront «prêts à élargir la session d’examens de juin et à faire preuve de flexibilité».
18 Jan 2021
Des journalistes du Temps et du Wochenzeitung (WOZ) réagissent aux tensions palpables entre certain-e-s politicien-ne-s et des membres de la task force scientifique de la Confédération. Christian Althaus avait notamment quitté la task force, irrité que la science ne puisse pas «discuter sur un pied d’égalité» avec le pouvoir politique. Le journaliste du Temps estime: «Les tensions entre experts et pouvoir politique ne sont pas pour déplaire. Et seraient même saines. […] Même si leurs décisions peuvent faire mal, prions d’avoir des politiques qui décident et des experts qui ne décident pas à leur place.»
Le journaliste du Wochenzeitung regrette que le Conseil fédéral n’écoute pas suffisamment les conseils des scientifiques: «Au lieu d’écouter, il [le Conseil fédéral] a justifié ses décisions par des affirmations parfois insoutenables.»
18 Jan 2021
«La Suisse s’interroge sur le plan S, cette initiative européenne qui, depuis le 1er janvier, veut rendre immédiatement accessible et sans frais pour les lecteurs la recherche scientifique financée par ses organisations.»
18 Jan 2021
En 2020, les universités de Lausanne et de Genève et les HES de Genève ont constaté une hausse significative de demandes de soutien financier aux études dues à la crise sanitaire. A l’Université de Fribourg, le nombre de demandes est «curieusement» resté «très stable».
18 Jan 2021
Sur demande de la Confédération, le centre de recherche bernois, Sitem-Insel, ainsi que le nouveaux Swiss Center for Design and Health (SCDH), ont été évalués par le Conseil suisse de la science (CSS). Ce dernier conclut que les objectifs du SCDH sont encore trop peu clairs et que le projet doit être précisé. Le gouvernement fédéral, qui partage ces critiques, a donc finalement décidé de ne pas accorder le fond de démarrage de 15 millions de francs. En ce qui concerne le Sitem-Insel, le CSS le considère comme une «entreprise immobilière». Le CSS n’était également pas convaincu sur la façon dont Sitem-Insel allait réaliser ses objectifs, à savoir «générer des innovations supplémentaires et améliorer le transfert technologique dans toute la Suisse». Néanmoins, le gouvernement fédéral a décidé de soutenir le projet en lui accordant 5,6 millions de francs, et le canton financera d’une part égale.
18 Jan 2021
En raison de la situation actuelle concernant la propagation du coronavirus et du durcissement des mesures par le Conseil fédéral, la Haute école spécialisée des arts appliqués de Zurich (ZHAW) a décidé le passage aux examens à distance. Lors d’une réunion extraordinaire, la direction a décidé que dès ce lundi 18.01.2021, tous les examens se dérouleront en ligne. Certains examens ont été remis d’un mois et demi, au mécontentement des étudiant-e-s.
Les universités de Zurich et de Saint-Gall et l’École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) maintiennent des examens en présentiel. Le porte-parole de l’EPFZ, Leo Herrmann, déclare que pour les examens écrits, la présence physique est essentielle pour progresser dans les études.
Malgré une restriction rigoureuse concernant les rassemblements dans les lieux publics, les universités bénéficient d’une exemption. Jusqu’à 50 personnes sont autorisées à se rassembler dans une salle d’examen, sous réserve d’un plan de protection.
18 Jan 2021
L’Institut fédéral des hautes études en formation professionnelle (IFFP) sera bientôt une institution publique. Avec son siège à Zollikofen, et des campus à Lausanne et à Lugano, l’institut faisait partie de l’administration fédérale jusqu’en 2007, et a été externalisé en tant qu’organisation experte par la suite. En août 2021, elle deviendra la seule haute école appartenant au gouvernement fédéral accréditée en tant que haute école de formation des enseignant-e-s. Elle sera rattaché au Département fédéral de l’économie, de l’éducation et le la recherche (DFE).
L’IFFP veut travailler dans le domaine de la numérisation de l’enseignement pour créer un centre de compétences national. Les nouvelles formes d’enseignement numérisées seront développées dans un hub avec les universités du site de Berne et avec l’École polytechnique fédérale de Lausanne.
15 Jan 2021
Après deux semestres passés majoritairement en ligne, et des examens qui se terminent actuellement à distance, la tentation de tout laisser tomber semble augmenter chez les étudiant-e-s. Heidi news interroge des spécialistes dans les universités romandes sur la situation et les mesures de soutien.
15 Jan 2021
A l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), la moitié des examens de la session actuelle se déroule sur place. Alors que des mesures strictes sont déployés pour assurer le bon déroulement dans les salles d’examens, des rassemblement de «centaines» étudiant-e-s se forment à l’extérieur avant et après les examens.
««Le cadre légal concernant les examens n’a pas été modifié par les mesures fédérales annoncées mercredi, lance d’emblée la porte-parole de l’EPFL. Il y a effectivement eu quelques
attroupements. Si nous comprenons que les étudiants ont envie d’échanger après plusieurs heures d’examens, nous les prions de le faire en respectant les distances et en portant un masque.» Un e-mail de rappel a été envoyé en ce sens aux élèves concernés.»
15 Jan 2021
La Présidente du Conseil suisse de la science, Sabine Süsstrunk, s’inquiète d’une potentielle exclusion de la Suisse des programmes de recherche européens. Elle juge que la recherche suisse perdrait de son importance sans participation à des projets internationaux.
En réaction, l’auteur de l’article Weltwoche daily met en avant les arguments contre une adhésion aux programme Horizon Europe. Selon l’auteur, les fonds de recherche entraînent une charge bureaucratique beaucoup trop importante. Les scientifiques passeraient d’innombrables heures à rédiger des propositions de recherche qui conviennent aux exigences de l’UE. En revanche, les résultats réels de la recherche ne sont presque jamais examinés. Les meilleures universités en Europe se trouveraient au Royaume-Uni et en suisse et l’argent serait donc mieux investi dans une collaboration de recherche entre ces deux pays.
15 Jan 2021
Le Weltwoche interroge Jane Owen, ambassadrice britannique en Suisse, qui est optimiste par rapport au Brexit. Pour elle, les critiques quant à la sortie de la Grande-Bretagne du programme Erasmus+ sont pas justifié. Le but du nouveau programme Turing serait d’attirer plus d’étudiant-e-s d’échange, et du monde entier. Par ailleurs, les dipômé-e-s étrangers-ères auront le droit de rester et travailler au Royaume-Uni pendant deux ans, «une offre attractive et généreuse» en comparaison avec d’autres pays, comme la Suisse.
14 Jan 2021
Selon l’auteur de la NZZ, les établissements d’enseignement ne seront pas concernés par les nouvelles mesures de confinement. Les examens auront lieu en différents formats.
A l’Université de Genève, les étudiant-e-s en économie seront photographié via webcam pendant leurs examens. Pour plusieurs raisons, les EPF n’auront pas recours à la vidéosurveillance des examens écrits. Le Professeur en technologie d’enseignement, Pierre Dillenbourg (EPFL), estime «Le meilleur remède contre la tricherie, ce sont les tâches complexes qui exigent des réponses qu’on ne peut pas mémoriser.»
A l’EPFL, les étudiant-e-s qui échouent leurs examens ne seront pas pénalisés et pourront suivre le même cours le semestre suivant. Dans les universités de Genève et de Zurich, ce règlement spécial du semestre de printemps n’est plus en cours. L’Université de Saint-Gall n’a jamais accordé ce droit. Cependant, à Saint-Gall les examens auront lieu en présentiel, comme l’ont souhaité 87% des étudiant-e-s – (pour autant que le canton n’en décide pas autrement). L’effort pour organiser ces examens en présentiel aurait été «considérable», selon l’auteur.