Le gouvernement du canton de St-Gall avait ordonné en février 2019 une révision de la loi sur l’université, afin de régler la relation entre l’Université de Saint-Gall (HSG) et ses instituts. Une première version du texte de loi rédigée sous la direction du Chef de la Formation, Stefan Kölliker (UDC), est ici présenté. Les principaux changements seraient les suivants :
- Les membres du Conseil de l’Université ne seront plus élu·e·s en fonction de leur appartenance politique, mais en fonction de critères professionnels;
- Afin de revaloriser le poste de recteur·rice, la place sera mise au concours international et la détention d’un titre de professeur·e ne sera plus obligatoire;
- Les instituts seront sous la surveillance du rectorat et leur service de comptabilité contrôlé par un service interne de vérification, afin d’éviter d’autres cas de mauvaise gestion des finances ;
- Le corps intermédiaire et les étudiant·e·s auront un poids plus important au Sénat;
- Sur la demande du chef des finances, le système des salaires de professeur·e·s a été vérifié : un·e professeur·e ne pourra plus gagner plus de 480’000 francs, revenus accessoires compris. 20 à 30% des professeur·e·s seraient touché·e·s.
Le statut juridique de la formation continue (Executive School), qui fait la renommée de l’Université, n’a pas encore été revue.
Le projet doit encore être accepté par les toutes les commissions universitaires, dont le corps intermédiaire, les étudiant·e·s et l’association des Alumni, avant de revenir dans les mains du comité de rédaction. Le changement de loi entrera en vigueur en 2023. Le Parti Socialiste saint-gallois regrette l’exclusion des critères politiques dans le choix des membres du Conseil de l’Université et demande un véritable changement culturel.