Suite au scandale d’harcèlement moral de doctorant·e·s à l’ETH Zurich, relaté dans la presse allemande, la question maintenant est de savoir comment les hautes écoles peuvent prévenir un tel abus de pouvoir par des professeur·e·s. L’ETH admet qu’il était peu opportun d’engager le couple de professeurs au sein du même institut : «Aujourd’hui, de telles configurations ne seraient plus possibles.»
Michael Hengartner, Président de Swissuniversities et Recteur de l’Université de Zurich, préconise à toutes les hautes écoles d’introduire un système de co-supervision des doctorant·e·s. «Dans le monde anglo-saxon, il est coutume d’avoir trois à quatre responsables.» L’Université de Berne pense également introduire un système généralisé de double-supervision.
D’ailleurs, l’Université de Zurich souhaite créer un nouveau service à contacter en cas de conflit, géré par des spécialistes indépendant·e·s. L’Université a déjà recours à un médiateur [pour ce genre de cas].