«Katrin Milzow et Thomas Werder Schläpfer ont pris les rênes du FNS le 1er avril. Tous deux sont convaincu·es que le FNS est bien armé pour relever les défis à venir grâce à l’engagement de ses collaborateurs·trices.» Leur vision du FNS? «Une organisation d’expert·es, qui continue d’être agile, innovante et efficace, travaillant en partenariat avec le Conseil de la recherche.»
Katrin Milzow explique que l’adaptation historique du FNS est notamment possible «grâce au système de milice». «Nos principes de soutien éprouvés, tels que la compétitivité, la qualité et l’indépendance, restent inchangés. Nous encourageons ainsi la créativité et la flexibilité des chercheuses et des chercheurs. […] Notre objectif est de mettre en place des mécanismes de financement simples, qui s’inspirent de notre conception élargie de l’excellence et favorisent une culture de recherche performante. Cela renforce en effet la résilience de la recherche et, partant, la capacité de notre société à assurer son avenir. L’échange avec des partenaires tels que les hautes écoles, les académies, Innosuisse et le Secrétariat d’État à la formation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI) joue ici un rôle central. Notre Assemblée des délégué·es constitue également une base solide à cet égard», déclare Katrin Milzow.
Thomas Werder Schläpfer dénonce de son côté le risque actuel de dépendance de l’étranger de notre pays face aux coupes budgétaires proposées par le Conseil fédéral.
Finalement, la nouvelle co-direction souligne que «dans la situation géopolitique actuelle, il est en outre particulièrement important d’anticiper et d’intensifier de manière ciblée la coopération internationale». (snf.ch)
Alors que la base de données du Fonds national suisse (FNS) indique près de 900 projets de recherche liés aux États-Unis, Torsten Schwede, président du Conseil de la recherche du FNS, affirme que tous «se poursuivront sans restriction» du côté suisse. Cela est possible car «l’argent est séparé, même pour les projets communs. Aucun franc suisse de recherche ne traverse l’Atlantique». Si de l’argent venait à manquer du côté américain, le FNS s’assurerait ainsi que la partie suisse d’un projet soit garantie, car sinon les investissements du FNS seraient perdus. Des plans précis de refinancements ne sont toutefois pas encore précisés. «Pour l’instant, il s’agit plutôt de limiter les dégâts que d’avoir vraiment le sentiment que nous pourrions influencer massivement les choses», explique Torsten Schwede. «Attendre de voir ce qui se passe, et réagir si quelque chose se passe.» (SRF)
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