«Freeman Dyson a été un pionnier de l’électrodynamique quantique. Il a montré pourquoi la matière est stable et a développé des idées révolutionnaires sur l’espace et l’avenir de la vie. Pendant plus de six décennies, il a été professeur de physique à Princeton – et n’a jamais obtenu de doctorat. Dyson détestait le système de promotion. Il le qualifiait de perte de temps et d’obstacle à la carrière des femmes dans le domaine scientifique.» L’auteur de l’article partage son opinion. Il s’agirait d’un diplôme pour la recherche, mais la plupart des PhD travailleraient ensuite dans des métiers qui n’ont rien à avoir avec la recherche. «Malgré cela, les universités continuent à augmenter le nombre de doctorant-e-s […] et grâce à des fonds public, la promotion gagne en attractivité – environ un tiers des étudiant-e-s dans les universités suisses font un doctorat. En revanche, il n’existe que peu de postes de recherche à durée indéterminée dans les universités […].»
Par ailleurs, l’auteur estime que la formation de doctorant-e-s n’enseigne pas des compétences transversales, la culture générale et du bon sens. Il propose de réduire le nombre de doctorant-e-s ou de réformer le système pour enseigner aux doctorant-e-s des capacités transférables comme la communication et des connaissances interdisciplinaires, au profit des doctorant-e-s et de leurs futurs employeurs.