La directrice et le vice-recteur de la Haute école d’économie de Lucerne Christine Bröckelmann et Erik Nagel ont publié un article sur la loi concernant la formation continue.
Ils posent la question si la formation continue devrait suivre les forces du marché. Les universités couvrent 2,6% de ce marché, les HES 2,9% – «des parts marginaux». Les auteurs estiment que trop souvent, les hautes écoles seraient accusés de fausser l’offre, de faire «des affaires juteuses», tout en étant subventionnés par des fonds publics. Et ils constatent que des voix se lèvent pour une plus forte régulation du marché. L’une des mesures discutées serait l’introduction de quotas pour limiter le nombre de diplômés professionnels qui suivent des formations continues dans des hautes écoles.
Les auteurs estiment que cela irait à l’encontre de «la mission des hautes écoles de mettre à disposition des connaissances, sans réserve». Par ailleurs, cela serait une atteinte à la liberté des chances et affaiblirait le système des hautes écoles suisses, et toucherait tout particulièrement les HES.