En conséquence des scandales auxquels a fait face l’Université de St-Gall dernièrement, celle-ci a promis davantage de transparence et de contrôles. Or, les critères de contrôle des activités accessoires des professeur·es ne sont pas encore clairement définis. Certaines questions sont encore en suspend: Combien d’engagements externes sont acceptables pour pouvoir travailler à l’Université de St-Gall? Quelles activités extérieures concurrencent voire mettent en danger la capacité d’enseigner? Une commission a été créée au sein de l’Université afin de répondre à ces questions et de trouver des critères appropriés.
Depuis le mois d’août, une plateforme en ligne permet de déclarer les activités accessoires. Ce registre démontre que les professeur·es participent aussi bien à de simples conférences qu’elles·ils font partie de conseil d’administration d’entreprises parfois cotées en bourse (cf. graphiques). Du côté des doctorant·es, elles·ils n’ont droit qu’à un jour d’activité accessoire en plus d’un travail à temps plein. Face aux différentes natures de ces activités accessoires, l’Université préfère travailler au cas par cas.
Une question reste obscure: Une partie des revenus accessoires excédentaires doit-elle être taxée (« rendue »)? Les Universités de Zurich et de Neuchâtel ont déjà répondu à la question: dans la première, les revenus accessoires de plus de 50’000 francs sont taxés à un taux de 10%, alors qu’à Neuchâtel les revenus accessoires de plus de 60’000 francs sont taxés à un taux de 20%. Concernant l’Université de St-Gall, c’est le gouvernement cantonal qui décidera. La nouvelle loi devrait entrer en vigueur en 2023.