La semaine dernière, la Commission a décidé de limiter la participation suisse au programme de recherche Horizon Europe au statut d’état tiers non-associé.
Selon un commentaire paru dans la NZZ, «La situation est sérieuse. […] Jusqu’à présent, il n’existe aucun programme non-européen qui soit comparable, même de loin, à Horizon. La coopération avec les voisins européens est depuis longtemps éprouvée, efficace et réussie, en bref : irremplaçable.»
Le président de swissuniversities, Yves Flückiger, rappelle dans Swissinfo l’importance d’une pleine association suisse. «C’est important pour le monde universitaire, mais aussi pour les entreprises et, au-delà, pour le maintien de la qualité de vie dont jouit la population suisse : en termes de prospérité, de santé, d’éducation et de sécurité. La coopération internationale est une condition préalable à l’innovation et à l’excellence.»
Matthias Egger, Président du Conseil national pour la recherche, mentionne à la SRF (05:12) les expériences faites en 2014 lors de l’exclusion du programme. Une expérience faite est que même une exclusion courte a eu des conséquences négatives qui duraient relativement longtemps, par exemple l’impact négatif sur la collaboration sur des projets de recherche cela a duré plusieurs années. Michael Hengartner, Président du Conseil des EPF, précise dans la Linth-Zeitung que pendant deux ans, le nombre de participations suisses aux projets européens avait été réduit de moitié pendant deux ans.