L’Institut Confucius de l’Université de Bâle (CIUB) ferme ses portes après sept ans de service. Le Bureau chinois de l’enseignement des langues étrangères voulait limiter les activités du CIUB à un enseignement linguistique – ce que l’université à refusé. L’idée originale du CIUB était de construire une sorte de pont culturel entre la Chine et la Suisse. Mais une telle plateforme d’échanges culturelles présuppose une liberté académique, que la limitation à un enseignement linguistique n’aurait plus garantie.
Les 486 instituts Confucius recensés à travers le monde font l’objet de maintes critiques des chercheur-e-s de l’occident. Considérés comme des porte-voix destinés à prêcher la bonne parole du Parti communiste chinois, «une partie des occidentaux est devenue plus prudente, voire réticente à s’engager dans des partenariats ou des collaborations» reconnaît Gérald Béroud, président de la section romande de la Société Suisse-Chine.