Dans le cadre d’une série (2022 Japan Day, 2023 India Day, 2025 Vietnam Day), l’Université de Zurich a organisé ce jeudi une journée de réseautage dédiée à la Chine. Parmi les invité-es se comptent l’ambassadeur chinois en Suisse et des représentants de Huawei.
L’objectif de cette manifestation est avant tout de créer des liens entre les étudiants et les anciens étudiants d’une filière de formation continue de l’université, appelée European and Asian Business Management (EABM). Ils et elles pourront ainsi nouer des contacts avec des mentors et des entreprises qui pourraient leur offrir un avenir professionnel. Quatre diplomé-es sur cinq de cette filière sont de nationalité chinoise. L’auteur de l’article soupçonne qu’il s’agit d’une action de lobbying de l’état chinois dans l’université.
Le vice-recteur Christian Schwarzenegger indique que l’université a mis en place des directives qui précisent ce à quoi il faut faire attention lors de coopérations ou de voyages de recherche en Chine. «Un service interne de contrôle des exportations est en cours de création. L’objectif est de créer une institution similaire à celle de l’EPF voisine, qui collabore déjà depuis longtemps avec des entreprises partenaires comme Huawei.»
Un autre article de la NZZ estime et conclut que la Chine lutte contre la fuite des cerveaux qui impacte l’économie et la recherche, particulièrement depuis la pandémie. «Il faut reconnaître [au chef de parti et de l’état] Xi Jinping qu’il a compris le potentiel de la technologie comme aucun autre dirigeant d’Etat – d’où les objectifs ambitieux de la Chine. Ce que l’idéologue Xi n’a pas compris, c’est l’essence même de la science et de la technologie : l’ouverture.»